Interview de Thibaud Latil-Nicolas

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je te propose avec grand plaisir une interview de Thibaud Latil-Nicolas, l’auteur du roman Chevauche-Brumes, publié aux éditions Mnémos en Février 2019, dans le cadre des Pépites de l’Imaginaire.

Je remercie chaleureusement l’auteur d’avoir accepté de répondre à mes questions et d’avoir donné autant de détails !

Vous pouvez retrouver toutes les autres interviews grâce au tag et à la catégorie qui leur sont associées, et également ma chronique de Chevauche-Brumes.

Sur ce, je laisse la parole à Thibaud Latil-Nicolas !

 

Interview de Thibaud Latil-Nicolas

 

Marc : Peux-tu te présenter pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’ai trente-trois ans et Chevauche-brumes est mon premier roman. Je suis né en Provence et j’y ai grandi. Aujourd’hui, mon travail me pousse à déménager régulièrement mais je trouve toujours un moment pour me ressourcer en Auvergne, un pays que j’ai découvert il y a une dizaine d’années et dont les paysages préservés m’ont beaucoup inspiré !

Je suis passionné par l’histoire et l’imaginaire sous toutes ses formes.

 

Marc : Depuis quand écris-tu ? Est-ce que tu as toujours voulu devenir auteur ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’ai commencé à écrire il y a environ trois ans. J’ai commencé par un cycle de space opéra qui n’a jamais été publié. Ce travail souffrait effectivement de « maladies de jeunesse » et, si je n’exclue pas de le reprendre un jour, il me faudra le retravailler sérieusement.

J’ai décidé de me lancer dans l’écriture de la fantasy en 2017, après avoir découvert Janua Vera de JP Jaworski. Je connaissais déjà Gagner la guerre et j’avais apprécié ce roman. Mais les nouvelles de Janua Vera m’ont transporté dans un autre monde. La finesse de l’écriture, la poésie de ces lignes m’ont insufflé une envie brûlante de m’essayer à ce genre que je connaissais pourtant bien en tant que lecteur.

 

Marc : Es-tu rôliste ? Est-ce que tu joues aux jeux-vidéos ? Si oui, est-ce que les expériences ludiques t’inspirent ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je ne suis pas rôliste. Par manque de partenaires ouverts à ce type de jeu, pas par absence de goût. Je m’y essaierais bien.

J’aime beaucoup les jeux-vidéos, surtout les jeux de stratégie (la série des Total War en particulier). Je n’aime pas trop les FPS, que je trouve souvent ennuyeux, voire porteurs d’une idéologie douteuse. En revanche, j’aime voyager quand je joue et cela a nécessairement une influence. Les récents Horizon zero dawn, Dark souls III, Alien Isolation et Total War Warhammer sont des expériences que j’ai grandement appréciées en raison de l’ambiance générale qui les caractérise et qui m’a transporté. Et bien évidemment, je garde des souvenirs émus de Turok 1 et 2, Zelda Ocarina of time, Age of Empires, … La liste est trop longue !

 

Marc :Quelles sont tes sources d’inspiration littéraire, en imaginaire et en dehors de l’imaginaire ?

Thibaud Latil-Nicolas : En imaginaire, JP Jaworski est pour moi un révélateur. Je ne peux pas non plus passer sous silence l’inévitable Tolkien dont Le seigneur des anneaux m’a accompagné au cours d’un été de mon adolescence. Thorgal est également désormais indissociable de mes souvenirs d’enfance. On m’a beaucoup demandé si je m’étais inspiré des Annales de la compagnie noire pour écrire mon roman mais je ne les ai pas lues. Je compte bien m’y mettre.

En SF, j’ai été particulièrement marqué, enfant, par Le cycle de Tschai de Vance, puis par 1984 et enfin La Route, qui m’a sidéré. Les Fourmis de Bernard Werber a également été à l’origine de mon goût prononcé pour la lecture.

En dehors de l’imaginaire, mes influences sont multiples : la littérature des tranchées (Dorgelès, Chevalier, Remarque, etc…), Jules Verne, Romain Gary, Pierre Schoendoerffer…  Giono dispose d’une plume qui me séduit tout particulièrement, tout comme Victor Hugo (Quatre-vingt-treize en particulier). Du classique, en bref !

 

Marc : Qui sont tes auteurs et œuvres de référence ?

Thibaud Latil-Nicolas : Les croix de bois de Roland Dorgelès. Ce livre est merveilleux et mon arrière-grand-père qui avait fait la Marne et Verdun le relisait chaque été. J’aime me dire que s’il agissait ainsi, c’est que le ton du livre était juste.

La promesse de l’aube (Romain Gary) est également gravé dans ma mémoire, tout comme Le hussard sur le toit (Jean Giono) et Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) qui est une œuvre qui m’a profondément structuré. Il y a tellement de grands livres, mais, si je devais en citer un seul, un livre dont la beauté me subjugue et que j’emmènerais avec moi s’il devait n’en rester qu’un, ce serait L’Illiade (Homère).

 

Marc : Comment t’es venue l’idée de Chevauche-Brumes ? Comment te sont venus les personnages ? Quelles sont tes sources d’inspiration pour ce roman ? Combien de temps as-tu mis pour l’écrire ?

Thibaud Latil-Nicolas : Chevauche-Brumes est né d’une vision : celle d’un cavalier encapuchonné dont je ne peux révéler les détails sans divulgâcher l’intrigue du roman. Les sources d’inspirations sont donc celles que j’ai cité plus haut, en particulier la littérature des tranchées mais également le cinéma. On m’a beaucoup dit que j’avais un style « visuel », que mon écriture facilitait l’immersion par la mise en scène. Je pense que cela est lié au cinéma de genre mais pas seulement. La trilogie du SDA de Peter Jackson est un incontournable mais bien avant ça, j’ai été influencé et imprégné de films fantastiques ou historiques, qui ont déteint sur ma façon de me projeter dans mon univers.

Il m’a fallu un peu plus de six mois pour écrire Chevauche-Brumes, plus si on prend en compte le nécessaire travail de relecture et de correction avec l’éditeur.

 

Marc : As-tu un souvenir marquant ou une anecdote de rédaction à partager ? Quel sont tes meilleurs et tes pires souvenirs de rédaction ?

Thibaud Latil-Nicolas : Meilleur moment ? Je me souviens avoir été tellement happé par mon récit une fois, que j’en ai oublié de manger et de regarder l’heure défiler. J’étais soudé à mon clavier, en sueur tellement je vivais les péripéties. J’ai véritablement voyagé à ce moment-là.

Le pire, c’est celui que connaissent à mon avis tous les auteurs, c’est quand tu te révèles incapable, parfois pendant quinze jours, d’écrire un passage. Tu écris, tu relis, tu t’insultes et tu recommences. Et ça peut durer parfois longtemps. Dans ces moments, tu doutes. Mais il faut aussi apprendre à se dire « merde » à soi-même et à avancer.

 

Marc : Tu avais dit dans une interview à ActuSF que tu t’étais inspiré de récits de la Première guerre Mondiale pour Chevauche-Brumes, avec La Boue de Maurice Genevoix par exemple. Peux-tu donner quelques détails sur cette inspiration ? Pourquoi t’être inspiré de cette guerre et de ces auteurs en particulier ? Penses-tu que la littérature réaliste (sans aucun jugement de valeur de ma part) peut apporter quelque chose aux littératures de l’imaginaire, les renforcer, leur permettre de traiter de nouveaux sujets ?

Thibaud Latil-Nicolas : La littérature des tranchées est une littérature qui « colle » à ses personnages. Si l’humain est ce qui te passionne le plus, si tu es convaincu, comme je le suis, que c’est dans l’Homme que réside à la fois le meilleur et le plus abject, alors c’est un style qui te fait vibrer, pleurer, réfléchir. Cette littérature met également presque toujours l’accent sur le salut qui passe par le collectif : le groupe, la section, le peloton… C’est un message qui me parle et auquel je souscris. La solitude me peine et me terrifie. Je suis capable d’encaisser beaucoup de choses mais, surprenamment, voir une personne seule à la table d’un restaurant le samedi soir me fait toujours beaucoup de peine.

Plus largement, la littérature de l’imaginaire se nourrit déjà et doit davantage lorgner du côté des classiques et des romans modernes pour se renouveler. La fantasy et la SF traitent bien souvent, en arrière-plan, de sujets qui concernent notre société. Il faut donc, si on veut être pertinent, ne pas se cloisonner dans un genre mais au contraire, être curieux. L’imaginaire est une source de divertissement, ce n’est pas un terme péjoratif. Mais ce divertissement ne doit pas s’affranchir de l’exigence. On peut citer en exemple la géniale série Kaamelott. C’est drôle et très réussi parce que derrière le côté « série télé pour faire marrer », il y a une multitude d’influences et une exigence permanente de qualité et de renouvellement.

 

Marc : Est-ce que tu as été en communication avec Qistina Khalidah, l’autrice de la couverture du roman ? Comment as-tu reçu cette couverture ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’ai contacté Qistina grâce à Twitter. J’ai beaucoup apprécié son travail et je l’ai remerciée. J’ai effectivement eu beaucoup de retours élogieux sur la couverture de mon roman et je prends toute la mesure de l’importance qu’a désormais l’apparence d’un livre. Je suis très certainement passé parfois à côté de bons livres parce que leur couverture était kitsch ou morne.

Celles de Qistina Khalidah sont toujours très réussies (La Crécerelle de Patrick Moran, Les Mondes Miroirs de Vincent Mondiot et Raphaël Lafarge) et reflètent bien l’ambiance qu’on retrouvera ensuite dans le livre.

 

Marc : On sent dans ton roman qu’il y a beaucoup de gouaille par rapport aux personnages et au ton de la narration, avec des expressions comme « bague-museau » par exemple. Est-ce que ce sont des expressions ou des modes d’oralité qui te sont venus naturellement ou est-ce que tu as fait des recherches ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’aime beaucoup l’argot. D’Audiard à San Antonio, j’aime les parlers fleuris ! Je n’ai pas fait de recherche à proprement parler mais j’ai imaginé un petit folklore. Si on utilise trop de termes modernes, le récit ne dépayse plus vraiment. Faire dire « Ta gueule ! » à un troupier me paraissait moins amusant que « Bague-museau ». Dans un monde médiévalisant, nombreux sont les hommes à porter des anneaux et des chevalières. Le fait de signifier « chut » à quelqu’un en barrant ses lèvres de son index exige que l’on porte sa « bague » à son « museau ». D’où l’expression.

Je me suis aussi inspiré de langues existantes. Exemple : Esquiche-Poussière. Ce n’est pas le vrai nom de ce personnage mais son surnom de soudard. « Esquicher » en provençal, c’est essorer, presser quelque chose. L’intendant est tellement radin qu’il serait prêt à « essorer de la poussière » pour espérer en tirer quelque chose. Idem pour Quintaine. La Quintaine est une joute mais aussi le nom du mannequin qui servait de cible aux chevaliers lors des tournois. Le vétéran est balafré de partout, marqué, comme s’il avait servi à essuyer les lances d’une centaine de cavaliers et c’est pour cela que ses camarades lui ont donné ce surnom.

 

Marc : Les armes qu’emploient les personnages, notamment les armes à feu, peuvent être perçues comme les ancêtres d’armes à feu modernes, avec les « haquebutes » et les « pistolets à rouet ». As-tu fait des recherches sur ces armes ? Pourquoi avoir choisi de les mettre en scène ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’aime l’histoire et je voulais que mon univers s’inspire d’une époque sombre. Or, contrairement aux idées reçues, la Renaissance est infiniment plus sombre que le Moyen-Age : c’est l’époque des guerres de Religion et des grands massacres, celle qui prépare la guerre de Trente Ans. Je voulais donc utiliser un champ lexical qui la rappelle. Et puis, comme disait Frédéric le Grand, « l’artillerie met un peu de dignité à ce qui, sans elle, ne serait que vulgaire bagarre. » ! Blague à part, intégrer des armes à poudres m’a offert davantage de possibilités, tant visuellement que narrativement. Cela renforce également le clivage initial entre doryactes, filles des steppes, et les légionnaires de la neuvième, fils des arsenaux et de l’industrie. Tout cela étoffe le récit.

 

Marc : Pour les autres armes, notamment la « pertuisane », est-ce que tu t’es renseigné sur leur usage à l’époque médiévale ?

Thibaud Latil-Nicolas : Oui et ce bien avant de commencer à écrire de la fantasy. L’histoire était déjà une passion et notamment l’histoire militaire.

 

Marc : Quelles sont les choses que tu préfères dans les œuvres de Fantasy ? Qu’as-tu préféré mettre en scène dans Chevauche-Brume ? Quels personnages as-tu préféré écrire ?

Thibaud Latil-Nicolas : J’aime la liberté qu’offre ce genre. J’aimerais bien écrire des romans de low fantasy, prenant leurs sources dans une période historique mais je ne veux pas le faire à la légère. Il me faudra du temps, faire des recherches, etc. La fantasy s’inspire, évoque, souffle mais ne juge pas sévèrement à l’aune des faits.

J’ai particulièrement apprécié de mettre en scène les affrontements mais aussi les scènes de vie, au bivouac ou à Antinéa. Les personnages que j’ai préféré écrire sont Esquiche-Poussière, Quintaine et Danbline. J’ai de la tendresse pour tous mais ces trois-là sont ceux qui m’ont le plus inspiré. Malandie m’intimide…

 

Marc : Que penses-tu des évolutions récentes dans le genre de la Fantasy ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je ne prétends pas être un spécialiste du genre mais il me semble toutefois que le niveau général augmente. Il y a bien des ratés mais je trouve que, de plus en plus, la fantasy évite l’écueil ordinaire du « pavé » de 800 pages dont les quatre-cents premières servent uniquement à dépeindre la toile de fond. Le genre se modernise, évolue et je ne peux que m’en réjouir.

Ayant la chance de rencontrer de nouveaux auteurs dans les salons, je vais prendre un malin plaisir à suivre cette évolution de près.

 

Marc : Y aura-t-il une suite ou des romans dans le même univers que Chevauche-Brumes ? La fin ouverte le laisse suggérer, non ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je travaille sur des suites mais je ne veux pas présager de l’avenir. D’abord parce que cette décision ne me revient pas à moi seul, ensuite parce que tout dépendra de l’accueil que recevra le roman. J’ai beaucoup écrit sur cet univers, y compris des choses qui ne seront certainement jamais publiées. Je le fais pour moi, parce que j’aime cela. Mais ce serait mentir que de prétendre que je n’espère pas que le livre rencontrera son public.

 

Marc : Est-ce que le fait que ton premier roman paraisse dans le cadre des Pépites de l’Imaginaire (qui ont révélé des auteurs comme Grégory Da Rosa ou Patrick Moran chez Mnémos, Alex Evans ou Colin Heine chez ActuSF, ou Nicolas Texier chez les Moutons Électriques) t’as mis la pression ?

Thibaud Latil-Nicolas : Pas la pression mais cela m’a fait sauter au plafond ! Quand j’ai lu mon premier courriel m’annonçant que mon manuscrit avait plu, j’en ai eu la chair de poule et je me suis laissé envahir par un sentiment de félicité immense. C’est une aventure palpitante ! Et quand on sait combien de manuscrits reçoivent chaque jour ces éditeurs et combien sont « appelés », cela donne un peu le vertige.

J’y vois surtout un avantage : Mnémos est une maison connue, qui dispose d’un savoir-faire reconnu, d’un réseau et d’une renommée. Cela facilite énormément les choses.

 

Marc : T’imposes-tu une discipline pour écrire ? As-tu une méthode de travail ? Quelles sont tes principales difficultés lorsque tu écris ? As-tu déjà eu des blocages ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je n’ai pas, à proprement parler de méthode puisque je n’ai écrit qu’un roman pour l’instant. En général, j’ai besoin d’être peinard (je ne le suis jamais vraiment, le chat y veille), avec un bon café et de la musique. La première heure est toujours la plus dure. En général je patine et peine à m’y remettre. Je relis ce que j’ai écrit auparavant, je corrige et lentement, je me lance dans la suite. Plus je peux écrire longtemps, plus je ressens une facilité à noircir mes pages de manière exponentielle. Je travaille peu par à-coups.

En ce qui concerne la trame, je l’élabore dès le début, avec une répartition du roman en chapitres. Chaque chapitre dispose de ses points clefs et de ce qui doit impérativement y figurer (avec un petit code couleur pour les arcs narratifs : bleu pour X, jaune pour Y et quand les deux se croisent : vert). J’écris ensuite dans l’ordre chronologique et n’hésite pas à revenir sur ce qui a déjà été produit, dans un souci de cohérence.

 

Marc : Aurais-tu des conseils pour les jeunes auteurs ?

Thibaud Latil-Nicolas : N’hésitez pas à vous lancer si vous en ressentez l’envie. C’est du temps et du travail mais c’est un exercice qui fait progresser. Dix minutes à écrire vous en apprendront davantage que dix heures de télévision. Mais surtout, surtout… Ne négligez pas votre lettre de présentation qui accompagne le manuscrit ! En ce qui me concerne, c’est d’abord elle qui a attiré l’attention des éditions Mnémos.

Il y a toujours des moments où on hésite, on se dit qu’on ne sait pas écrire, que c’est moins bon que untel ou untel… Mais au final, c’est tellement gratifiant. Ne vous laissez pas déstabiliser par la difficulté et les échecs. Il faut s’accrocher. Si j’avais su dès le départ combien de manuscrits reçoit Mnémos chaque année et combien ils en retiennent au final, je n’aurais peut-être pas essayé de leur envoyer. Cela aurait été dommage.

 

Marc : Quels sont tes prochains projets d’écriture ?

Thibaud Latil-Nicolas : Tout dépendra du succès que rencontrera Chevauche-brumes mais je brûle d’envie de développer encore cet univers avec une suite. Je ne ferme pas non plus la porte à d’autres genres comme la SF.

 

Marc : Quelles sont tes prochaines dates de dédicace ?

Thibaud Latil-Nicolas : Je serai à Lyon (Meyzieu) le 9 mars, à Paris pour le Salon du livre le 16 mars tout l’après-midi. Les deux fois, sur le stand de Mnémos.

Je serai également à Clermont-Ferrand le 30 avril, à la Librairie « Les Volcans », ainsi qu’à Salon de Provence le 6 avril, à la librairie « Le Grenier d’abondance ». Je serai également à la libraire « Le Livre et la Tortue » à Issy les Moulineaux ainsi que sur le stand des éditions Mnémos aux Imaginales en mai. D’ici là, je vais encore faire quelques dédicaces dans quelques librairies mais je ne dispose pas encore des dates fixées.

10 commentaires sur “Interview de Thibaud Latil-Nicolas

  1. Une superbe interview, tu me fais concurrence l’ami ! Haha ! 😀 Mais c’est chouette d’en apprendre plus sur lui qui vient d’arriver sur « le marché » directement en tant que Pépite de l’Imaginaire et les premiers retours sont très bons. Un départ rêvé qu’on aimerait tous (ou en tout cas ceux qui écrivent) avoir. J’espère qu’il sera présent à Trolls&Légendes ! Merci pour cette interview !

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