Fantasy et Histoire(s), actes du colloque des Imaginales 2018

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais te présenter un ouvrage de non-fiction qui traite de la Fantasy.

 

Fantasy et Histoire(s)

 

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Introduction

 

Avant de commencer, je tiens à préciser que cette chronique émane d’un service de presse des éditions ActuSF, que je remercie au passage pour leur envoi !

Fantasy et Histoire(s) constitue les actes du colloque qui s’est déroulé aux Imaginales en 2018, c’est-à-dire qu’il rassemble les travaux et les réflexions proposés lors de celui-ci. Il s’agit donc d’un ouvrage collectif, qui contient des articles de chercheurs universitaires, avec Viviane Bergue, Maureen Attali, Isabelle Pantin, Noémie Budin, Joanna Pavleski-Malingre, Florian Besson, Laura Muller-Thoma, Marie-Lucie Bougon, Ewa Drab, Marc Rolland, Silène Edgar, William Blanc, Caroline Duvezin-Caubet, Justine Breton, Olivier Caïra, Laurent Di Filippo et Audrey Tuaillon-Demesy.

L’ouvrage a été dirigé par Anne Besson, spécialiste de la Fantasy, qui est également l’autrice de la préface.

Voici la quatrième de couverture de Fantasy et Histoire(s) :

« La fantasy, ou « l’histoire-fiction » ?

Ce livre rassemble les actes du premier colloque universitaire organisé dans le cadre du Festival des Imaginales, entièrement consacré à la fantasy sous l’angle de ses rapports avec l’Histoire.

Seize articles de spécialistes s’intéressent aussi bien aux romans (Eddison, Tolkien, Le Guin, Rowling) qu’aux formes audiovisuelles ou encore au vaste domaine du jeu de rôle et des reconstitutions historiques.

Érudit mais très accessible, il donne un éclairage nouveau sur ce genre, actualisant sa place dans les littératures de l’imaginaire. »

Puisqu’il s’agit d’articles universitaires, ma chronique prendra la forme d’une synthèse qui vous montrera quels auteurs et domaines sont explorés par l’ouvrage.

 

Des travaux érudits, passionnés et accessibles

 

Fantasy et Histoire(s) regroupe des travaux de recherche universitaire, qui s’appuient donc sur des méthodes précises. En effet, la recherche en littérature vise à choisir un corpus de textes pour en montrer les spécificités, la manière dont ils interagissent avec leur genre, les notions et thématiques qu’ils développent, et leur contexte de production et de diffusion, à travers des analyses d’exemples précis. Chaque article s’appuie donc sur un corpus précis, plus ou moins vaste, que les auteurs et autrices analysent pour étayer leurs thèses. De manière générale, les différents articles s’intéressent aux interactions du genre de la Fantasy avec l’Histoire, que ce soit en tant que domaine ou en tant que matériau narratif, à travers l’exemple de différents auteurs.

 

Ainsi, certains travaux s’intéressent à des œuvres anglophones classiques et connues du genre par le grand public, et analysent les thématiques socio-historiques et politiques qu’elles développent, à l’instar des articles de Silène Edgar sur Harry Potter et de Justine Breton sur Game of Thrones, qui s’intéressent à la manière dont les auteurs mettent l’accent sur les réalités historique et la fracture sociale anglaise, entre aristocratie argentée proche d’idées conservatrices, suprémacistes et nazies et familles démunies ou prolétariat, incarnés par les nés-Moldus et les sang-pur désargentés tels que les Weasley ou les Londubat, qui incarnent une autre voie possible, ou à la manière dont les personnages marginaux interviennent et transforment l’Histoire dans la série du Trône de fer.

D’autres articles, tels que ceux de Viviane Bergue, Isabelle Pantin, William Blanc s’intéressent à Tolkien, pour parler du rapport au temps de ses œuvres, qui se trouve être cyclique, avec des motifs qui se répètent, avec les couples, les quêtes sur lesquelles reposent l’avenir d’un monde, des retours de figures et des artefacts antagonistes, Sauron et l’anneau unique en tête. La manière dont il conçoit son rapport à l’Histoire et au mythe est également examinée, avec le fait qu’il les qualifie de « soupe », une mémoire collective au sein de laquelle les figures mythiques et historiques se mêlent et dans laquelle l’écrivain de fantasy pioche des ingrédients pour construire ses récits. Les orques de Tolkien sont aussi étudiés, on voit ce qu’ils représentent pour lui, c’est-à-dire des tenants de la modernité et du mécanique qu’il déteste et auxquels il donne un statut d’antagonistes au service d’un Mal absolu.

Maureen Attali étudie le roman Lavinia d’ Ursula Le Guin, dans la manière dont il réécrit L’Énéide de Virgile dans une perspective féministe, inspirée des gender studies (un champ pluridisciplaine de la recherche universitaire qui étudie les rapports de genre, dans ce qui peut-être considéré comme masculin et féminin au cours de différentes époques et cultures) américaines, pour redonner une place aux femmes dans l’Histoire, mais aussi pour compléter le récit de Virgile en termes d’historiographie. Lavinia interagit ainsi avec l’auteur latin, qui est mis en scène comme un démiurge qui dévoile son destin à Lavinia, mais qui n’est pas le détenteur de la véritable Histoire, qu’il a altérée avec L’Énéide et que le personnage éponyme se charge de livrer.

Parmi les autres éléments de la Fantasy que l’on peut qualifier de mainstream (j’emploie le terme sans aucun jugement de valeur), on trouve également l’article d’Olivier Caïra sur Pirates des Caraïbes. L’auteur montre que cette franchise cinématographique mêle histoire réelle et surnaturel en montrant que les films appartiennent au genre de la fantasy, notamment à travers la présence de créatures et d’artefacts surnaturels, ave le kraken, le Hollandais volant, les sirènes, les zombies, ou le trident de Poséidon par exemple, et des motifs connus de la fantasy tels que la quête d’artefacts surnaturels pour obtenir un grand pouvoir. Le récit mêle également figures historiques, avec George II, la compagnie des Indes et Edward Teach (connu sous le nom de Barbe Noire) et personnages inventés, de même que le mélange du folklore et de l’atmosphère maritime du 18ème siècle. L’auteur met également en évidence l’importance des cartes maritimes et leur symbolique, par la distinction entre cartes officielles et officieuses, qui répertorient le même espace, mais pas de la même façon, puisque les cartes pirates réenchantent le monde connu. En effet, les cartes officielles des colons britanniques et espagnols cherchent à répertorier le monde de manière rationnelle, tandis que les cartes des pirates, considérées comme annexes ou légendaires, repèrent le surnaturel en montrant des lieux marqués par la magie, tels que le triangle des Bermudes ou la Fontaine de Jouvence. On voit aussi que les pirates jouent avec les croyances et les histoires, leur permettant de manipuler les crédules et leur fermant la porte des colons trop rationnels pour croire en l’existence de créatures monstrueuses, tout en leur permettant de construire leur propre légende de pirates.

 

D’autres auteurs classiques du genre beaucoup moins connus en France sont également présents dans Fantasy et Histoire(s), notamment avec l’article de Marc Rolland à propos d’E. R. Eddison, auteur du Serpent Ouroboros et de la trilogie de Zimmavia, très méconnu en France et dont les œuvres sont les traduites depuis seulement la fin 2017 chez Callidor, alors que certaines datent de 1922. Marc Rolland s’intéresse au rapport à l’Histoire d’Eddison, en démontant notamment des préjugés sur l’auteur qui prétendent qu’il faisait l’apologie de la violence et de la guerre. Ces propos sont apparus après les guerres mondiales, notamment chez Tolkien et Lyon Sprague de Camp. Ces préjugés sont nés à cause la représentation de la guerre chez Eddison, qui est vue sur un mode héroïque et épique dans un monde imaginaire, à l’instar des sagas nordiques et des épopées antiques qui fascinaient l’auteur. La violence et la guerre du Serpent Ouroboros et Zimmavia sont ainsi conçues comme ayant lieu dans un monde isolé, bien que l’auteur fasse des références précises à la Première Guerre Mondiale, avec un parallèle possible entre les Démons et les soldats anglais, et les Sorciers et les soldats allemands.

On peut également voir que Lessingham, personnage principal de la trilogie de Zimmavia, qui vit au 20ème siècle et dans un monde imaginaire, est déphasé par rapport à son époque, puisqu’il se conduit et cherche à se conduire comme un personnage de Zimmavia, c’est-à-dire comme un héros combattant et grandisoe, ce qu’il ne peut pas pleinement être dans le monde de l’Humanité standard.

 

D’autres chercheurs s’intéressent à des œuvres qui ne sont pas encore traduites en français, à l’instar de Ewa Drab et Caroline Duvezin-Caubet, qui traitent de fantasy, de steampunk et d’uchronie polonaise dans le cas d’Ewa Drab et postcoloniale, avec des auteurs non-blancs dans celui de Caroline Duvezin-Caubet.

Ewa Drab met en contexte l’émergence de la Fantasy polonaise, en montrant son développement à la suite de la chute de l’URRS et la fin de la censure, puis en analysant l’œuvre de Krzysztov Piskorski, auteur polonais de Fantasy, à travers deux de ses romans, Cienioryt, Czterdziesci I cztery. Le premier prend appui sur des cultures extra-polonaises pour donner son identité à son monde alternatif, tandis que l’autre traite de manière uchronique avec des éléments de Fantast l’Histoire de la Pologne, et notamment l’insurrection de 1830-1831 des polonais contre la domination Russe, avec des références culturelles du romantisme européen engagé contre la tyrannie, avec notamment Lord Byron.

Caroline Duvezin-Caubet, quant à elle, montre, grâce à un corpus large, composé notamment de N K Jemisin (The Effluent Engine), Phenderson Djéli Clark (A Dead Djinn in Cairo, dont Apophis et Lutin ont parlé), Heidi Heilig (The girl from everywhere), Hinlo Alessa (The Last Aswang), Jeannie Lin (Gunpowder alchemy), et Olivia Ho (Working Woman). Elle examine la particularité de ces romans, qui montrent les réalités de la colonisation occidentale, qu’elle découle de l’impérialisme américain ou des empires coloniaux européens. Ainsi, le motif des corps des personnes colonisées, qui sont marqués par les violences, avec des membres amputés puis remplacés par des prothèses, ou des médicaments permettant de soigner certains handicaps physiques, mettent en évidence la possibilité d’aller au-delà du colonialisme tout en mettant en évidence les lourdes traces qu’il laisse sur celles et ceux qu’il a aliéné. L’autrice montre également que les colonisés sont conçus avec cynisme comme une force de travail brute et inhumaine, comme dans la nouvelle d’Olivia Ho, Working Woman, dans laquelle une femme automate est constituée de corps de femmes Samsui tuées par une explosion dans une mine. Les récits du corpus montrent ainsi les marques laissées par la colonisation dans les corps, mais également des espaces de liberté, des utopies possibles, dans lesquelles les personnes colonisées créent des technologies, comme chez N. K. Jemisin, Milton Davis, Ronald T. Jones ou Nisi Shawl, et s’émancipent des colonisateurs. Cet article m’a particulièrement intéressé en tant que descendant de personnes colonisées.

 

Les auteurs et autrices français sont également présents dans les articles de Fantasy et Histoire(s). Ils figurent dans les corpus aux côtés des auteurs anglophones, à l’instar de Fabien Cerutti dans l’article de Florian Besson sur la fantasy médiévale, Léa Silhol dans celui de Viviane Bergue sur la conception du temps dans la Fantasy et celui Laura-Muller Thoma et Marie-Lucie Bougon, sur les personnages de bardes dans la Fantasy, qui s’appuie également sur l’œuvre de Jean-Philippe Jaworski.

Le Bâtard de Kosigan permet ainsi, en compagnie de Brandon Sanderson et Robert Jordan, auteurs du Fils des Brumes et de La Roue du temps, de montrer que la Fantasy médiévale dépeint une époque désenchantée, marquée par une idée de déclin par rapport à une autre période, avec un état du monde inchangé depuis des siècles ou des millénaires, qui peut représenter une vision stéréotypée d’un Moyen-âge qui n’était pas exempt de progrès technologiques ou sociaux, avec une vision de l’Histoire qui progresse par conflits et successions de dynasties, ce qui constitue un cliché largement dépassé par la recherche historique d’aujourd’hui. Florian Besson soulève également le fait que les progressions technologiques s’effectuent très rapidement et d’un seul coup une fois que les barrières au progrès, c’est-à-dire les antagonistes, sont éliminées, chez Jordan et Sanderson.

Dans le cas du Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti, on peut voir que si la technologie très avancée est déjà présente à l’époque médiévale à travers certains artefacts, elle est similaire à notre réalité dans le 19ème siècle que l’auteur décrit, avec toutefois des résurgences de technologies plus anciennes. La série est alors marquée par la résurgence de puissances et de technologies anciennes à des époques de plus en plus avancées.

Léa Silhol est présente aux côtés de Tolkien pour le rapport au temps chez Viviane Bergue, avec le fait que l’autrice situe son grand cycle de La Trame dans des époques successivement anté-historiques, puis supposément historiques, puisqu’on passe de la high fantasy médiévale à un cadre urbain dans d’autres romans, notamment les romans de Frontier, mais avec tout de même la présence des motifs de l’éternel retour et du temps cyclique.

Elle se trouve également aux côtés de Jean Philipe Jaworski (Même pas mort), David Gemmel (Étoile du matin), Elizabeth Haydon (La Symphonie des siècles) et Jean-Marc Ligny (La mort peut danser) Ellen Kushner (Thomas le rimeur), dans l’article de Laura Muller-Thoma et Marie-Lucie Bougon, pour interroger sur le pouvoir des bardes dans l’imaginaire, en tant que représentations de la figure auctoriale permettant la mise en scène de l’acte de création littéraire. Les autrices développent l’idée que le personnage de barde peut alors être perçu comme une manière de l’auteur de mettre en scène son travail de création et son statut de démiurge sur ses personnages et sur son monde, de par sa parole efficace et magique, ainsi que par sa connaissance encyclopédique de celui-ci.

La table ronde avec les auteurs placée en début d’ouvrage permet aussi d’interroger les auteurs sur leur conception de l’Histoire dans leurs récits, avec la participation d’Estelle Faye, Fabien Cerutti, Jean-Philippe Jaworski, Johan Heliot et Jean-Laurent del Soccorro. Chaque écrivain montre alors comment il joue ou s’appuie sur l’Histoire, en échangeant avec des archéologues par exemple, ou par la volonté de mettre en scène des laissés pour compte de l’Histoire, telles que les femmes, ou pour s’intéresser à des périodes peu présentes dans l’imaginaire, à l’image du Grand Siècle ou des Celtes. Cette table ronde permet également de montrer l’érudition acquise par les écrivains, soit parce qu’ils sont historiens de profession, avec notamment Fabien Cerutti, qui est agrégé d’Histoire et Johan Heliot, qui a enseigné l’Histoire et les Lettres, mais également à travers leurs travaux de documentation et de recherche pour leurs œuvres, à l’instar d’Estelle Faye ou Jean-Laurent Del Soccoro.

 

Les chercheurs s’intéressent également à des figures précises, on peut le voir avec l’article de Joanna Pavlevski Malingre sur Mélusine dans des romans historiques ou de Fantasy historique. L’autrice s’appuie ainsi sur L’Ours et la fée Mélusine de Pierre Honhon, L’Enjomineur de Pierre bordage, The Lady of the River de Philippa Grégory, Les Dames de Lusignan, de Marijo Chiché-Aubrun, Le Secret de Mélusine d’Amaury Vernault, ou encore la série du Chant des sorcières de Mireille Calmel. Joanna Pavlevski Malingre démontre ainsi que Mélusine, dans les romans historiques, n’apparaît que vaguement, avec un surnaturel rationalisé et marquée par son appartenance pleine au mythe, complètement rattachée à la légende médiévale de Mélusine, par opposition à la Mélusine de Pierre Bordage ou Mireille Calmel, qui la font sortir de son cadre référentiel pour la faire entrer dans leurs mondes propres, marqués par l’historicité et une présence du merveilleux irrationnel qui ancre pleinement les récits dans le genre de la Fantasy.

L’Enjomineur de Pierre Bordage est également présent, avec notamment Catherine Dufour (Quand les dieux buvaient), Ambremer de Pierre Pevel dans l’article de Noémie Budin, qui montre que la Fantasy s’intéresse à notre présent à travers une recréation d’un passé fantasmé, ce qu’on peut observer avec les évolutions récentes du genre, qui s’ancrent dans des thématiques écologiques, ou qui interrogent notre rapport à la technologie et aux autres espèces.

Un autre article qui s’intéresse à une figure particulière est celui de William Blanc sur les orques et les évolutions de leurs représentations, qui sont passées de celles d’une population sauvage, primitive et non-civilisée chez Tolkien ou dans Donjons et dragons par exemple, pour finalement apparaître plus récemment comme les gardiens de la Nature à travers leur aspect païen et anté-technologique, mais aussi avec l’arrivée d’œuvres dans lesquelles ils possèdent leur propre voix, telles que Shadowrun, ou la série Orcs de Stan Nicholls.

Le JDR et les reconstitutions historiques sont également interrogés dans leurs rapports avec l’Histoire, dans les articles de Laurent Di Filippo et Audrey Tuaillon Demésy. Le premier montre que le manuel Viking Campaign Settings de Advanced Dungeons & Dragons, s’il déclare une volonté d’historicité, s’en éloigne dans ses sources, qui comportent des sagas littéraires scandinaves, postérieures à la période viking et donc peu fiables sur le plan historique, et dans les représentations de la culture viking, qui témoignent d’un jeu plus proche des sagas scandinaves que de la réelle période historique. Audrey Tuaillon Demésy, quant à elle, démontre que la pratique du combat en reconstitution historique apparaît comme une sorte de rituel ludique et (trop) viril, marqué par un imaginaire guerrier et peu inclusif, où l’histoire n’a plus vraiment d’importance, par opposition aux reconstitutions, qui s’appuient sur l’archéologie, ce qui le rapproche du JDR et de l’imaginaire de la Fantasy.

 

Le mot de la fin

 

Fantasy et Histoire(s) est un ouvrage extrêmement érudit, qui regorge d’articles complets et établis par des spécialistes qui étudient les rapports qu’entretient le genre de la Fantasy avec l’Histoire.

Certains auteurs connus du grand public français, tels que Tolkien, Ursula le Guin, ou George Martin, sont étudiés par les chercheurs, qui s’interrogent également sur des œuvres qui ne sont pas encore traduites et qui mériteraient de l’être de par les thématiques qu’elles déploient et leur originalité !

Les œuvres d’auteurs français sont également examinées, ce qui contribue à les inscrire dans le paysage du genre.

Pour moi, cet ouvrage a constitué une lecture très intéressante et enrichissante, qui intégrera sans aucun doute ma bibliographie de mémoire !

Vous pouvez également consulter les chroniques de FungiLumini, Ombrebones, Aelinel

16 commentaires sur “Fantasy et Histoire(s), actes du colloque des Imaginales 2018

    1. Mon sujet de mémoire de l’an dernier c’était plus ou moins l’écologie dans la Fantasy, et cette année je travaille sur les rapports entre magie et technologie, toujours dans la Fantasy ! Ensuite, mon directeur de recherche (je ne donne pas son nom parce que je ne sais pas si j’en ai le droit), est spécialiste de la SF et il s’y connaît en Fantasy, et c’est le seul enseignant de mon université rattaché à ces littératures-là, donc quand on veut travailler sur l’imaginaire, c’est lui qu’on contacte 🙂 .

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      1. D’accord, des sujets super intéressants ! Et vastes, aussi ! Tu as un corpus pour restreindre ou tu y vas au fil de tes découvertes, à chaque fois ?
        C’est souvent la difficulté en littératures de l’imaginaire à l’université : peu de directeurs de Mémoire s’y connaissent. C’est déjà une très bonne nouvelle que les universités proposent au moins un spécialiste. A Créteil, c’était pareil : on avait un spécialiste fantasy et si notre Mémoire avait des accointances imaginaire, on savait que c’était lui et aucun autre^^

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