Vie TM, de Jean Baret

Salutations, lecteur. Il y a quelques temps déjà, je t’ai parlé du roman BonheurTM Jean Baret, que j’avais beaucoup apprécié. J’avais même interviewé l’auteur ! J’attendais donc le volume suivant de la trilogie Trademark de pied ferme, et je n’ai pas été déçu, bien au contraire.

 

VieTM, de Jean Baret

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Introduction

 

Avant de commencer, j’aimerais préciser que si VieTM constitue le deuxième volume de la trilogie Trademark, il peut tout à fait être lu indépendamment de BonheurTM, qui met en scène un univers et des personnages différents. Ensuite, comme le souligne Olivier Gérard dans l’avant-propos du roman, vous allez être mis face à une science-fiction brutale qui ne vous épargnera absolument rien. Ne prenez donc pas VieTM comme un roman agréable à lire, mais « comme un uppercut dans l’estomac suivi d’un coup de talon là où ça fait mal ».

Jean Baret est un auteur français qui a grandi pendant les années 1980, avec tout ce que cela implique, c’est-à-dire la découverte des « univers imaginaires », qui sont à l’époque en pleine expansion, grâce aux jeux de rôle, au jeux-vidéo, aux comics, et à la littérature. En parallèle de sa carrière d’auteur, il pratique la musculation et est avocat. Avant la publication de BonheurTM au Bélial’, il a publié six romans d’anticipations aux éditions Apopsix, dont l’objectif était de mettre en scène « une critique sociale féroce » (vous constaterez que le roman dont je vais vous parler est également de cette trempe). Il a également publié certaines de ses nouvelles dans des anthologies.

VieTM est le deuxième volume de la trilogie Trademark, qui est une trilogie conceptuelle, c’est-à-dire que chaque roman de cette trilogie peut être lu indépendamment sans connaissance des deux autres, mais forme avec ceux-ci un ensemble de réponses à la question du sens de la vie.

 

Voici la quatrième de couverture du roman :

« Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui… »

Mon analyse du roman s’intéressera d’abord à la mise en scène d’une société numérique totale avec une esthétique cyberpunk, puis à la narration et au personnage principal, pour ensuite terminer par l’humour et le traitement de la culture dite populaire par l’auteur.

 

L’Analyse

 

Esthétique cyberpunk, société numérique totale

 

Le monde dépeint par Jean Baret, tout comme dans BonheurTM, est marqué par son esthétique cyberpunk, dans tout ce qu’il comporte de technologies avancées, avec de la nanotechnologie, des « TED » qui sont des lits nutritifs permettant de soigner toutes les maladies, de régénérer les cellules, et de nourrir le corps, des produits chimiques permettent de contrôler les émotions…

La publicité est omniprésente sous forme « d’informercials », qui sont des panneaux publicitaires virtuels qui apparaissent aux personnages en compagnie de slogans brevetés ou déposés. Les sigles TM et CC (pour la licence Creative Commons) sont omniprésents aussi, ce qui témoigne du fait que les marques déposées ou libres sont omniprésentes, même dans le cas des personnages de fiction.

Mais là où le précédent roman de Jean Baret montrait des personnages consommateurs qui se définissaient par leurs achats et les activités qu’ils effectuaient en dehors de leurs domiciles respectifs, les personnages de VieTM sont enfermés dans des appartements. Ils vivent alors numériquement, entre autres grâce à des prothèses optiques et auditives, « AugEyes » et « AugEars », qui leur permettent de travailler, de communiquer et de se divertir sans jamais sortir de chez eux. Les « citoyens » du roman sont alors aliénés par la technologie, puisqu’ils ne peuvent littéralement pas vivre sans elle. Cette aliénation par la technologie s’observe aussi dans le fait que la notion de travail est devenue totalement absurde, puisque le travail de Sylvester est de faire tourner des cubes qui changent de couleur sans qu’il comprenne quel est le but des opérations qu’il effectue. Les rapports sociaux sont également altérés par la technologie, puisque les personnages ont des relations amicales tarifées, tandis que le reste des personnes avec lesquelles ils interagissent sont leurs « contacts ».

L’esthétique cyberpunk se retrouve aussi dans le fait que les « citoyens » soient créés par des machines qui font incuber et puis grandir des fœtus de manière artificielle, ce qui témoigne d’une absence totale de reproduction sexuée. Les machines prennent ainsi en charge tous les besoins naturels humains, notamment par le biais des TED qui assurent le repos, la nutrition, et la santé mentale. L’Homme vit ainsi grâce et à travers la technologie, qui le nourrit, lui permet de socialiser, de travailler, d’interagir avec d’autres personnes, tout en le coupant complètement du réel, puisque les personnages sont factuellement en permanence dans leurs appartements et ne vivent que grâce à leurs prothèses auditives et optiques. L’aliénation est donc totale, parce que les machines prennent la totalité des besoins humains en charge. On peut donc supposer qu’une société abolit les besoins naturels, ainsi que les problèmes matériels et spirituels, tels la mort, la religion, ou les questions d’identité, grâce à l’uniformisation totale des citoyens, qui sont complètement imberbes, avec un code-barres tatoué sur le front, et des « surcouches identitaires » qui peuvent aider un individu à se construire un alter ego pour résoudre certains problèmes psychologiques. Cependant, on observe que cette abolition des besoins ne résout pas le mal-être que certaines personnes, Sylvester Staline en tête, peuvent ressentir à cause de cette société, malgré l’accomplissement humain qu’elle est censée représenter, c’est-à-dire la victoire totale de l’Homme sur son environnement et sa nature mortelle, ce qui fait qu’il peut mener sa vie sans aucune crainte et dans une liberté supposée totale.

L’Homme de VieTM est donc affranchi de toutes les contraintes naturelles, et même de la morale, et c’est pour cela qu’à l’esthétique cyberpunk s’ajoute beaucoup de trash, avec une hypersexualisation qui s’observe à travers l’usage de sextoys toujours plus débridés (« Pumpénis », Buttplug, des sextoys spéciaux pour des orgies virtuelles…), des images de massacres pensées comme du divertissement, du sexe entre des animaux de différentes espèces avec la simulation « AmazobTM », de la zoophilie (oui oui), des scènes de sexe hard-core avec des hommes dotés de têtes d’animaux, une fétichisation du nazisme…

Comme dans BonheurTM, et de manière encore plus perverse, il n’y a plus aucune limite morale ou éthique à la sexualité ou au divertissement, puisque les personnages du roman sont pleinement conscients de vivre virtuellement, et donc de pouvoir assouvir leurs fantasmes les plus dérangeants sans que cela pose un quelconque problème, ce que l’auteur montre en montrant que les personnages voient tous ces fantasmes comme parfaitement banals. Ce délaissement de la moralité peut aussi s’expliquer par le fait que ce sont des machines qui fabriquent le divertissement sans avoir conscience de leur immoralité, de la même manière que les citoyens ont perdu tout sens moral parce que la société ne présente plus de valeurs qui en sont constitutives, puisque les citoyens sont appelés à une certaine liberté qui ne peut pas avoir d’incidence sur le système en raison de son caractère virtuel.

Cependant, une forme de contrainte existe. En effet les citoyens doivent littéralement dépenser leur temps de manière équilibrée. Ils disposent de « comptes temps », qu’ils doivent répartir en travail, en loisirs, en amitié, et en amour correctement, sous peine d’être surveillés par des algorithmes pour mieux équilibrer leurs temps de vie. Ils peuvent être ainsi en débit ou en retard sur certains domaines, en avance sur le travail et en retard sur l’amour par exemple, et doivent donc être parfaitement synchronisés pour l’éviter.

Jean Baret décrit donc une société où le temps est programmé de manière millimétrée, ce qui constitue un paradoxe avec la prétendue liberté accordée aux citoyens, mais rentre en accord avec le fait que le « temps de cerveau disponible » représente une ressource majeure dans une société de consommation complètement virtuelle où tous les besoins naturels n’existent plus.

Ainsi, là où les personnages de BonheurTM sont invités à l’individualisation par leurs loisirs et leurs choix de consommation, les personnages de Vie sont marqués par le fait qu’ils ne vivent, socialisent et travaillent qu’en réalité virtuelle. Même le sexe est pratiqué en réalité virtuelle et on remarque d’ailleurs que le sexe virtuel, quelle que soit la forme qu’il prend, est assimilé aux « temps d’amour » et évacue complètement l’aspect sentimental de l’amour.

On observe aussi que la VR, l’informatisation de la société, mais aussi le langage et les pratiques issues d’internet ont contaminé la langue, puisque les personnages emploient l’expression « trop clic clic », ou « ça clic ? » pour se demander si tout va bien ou commenter des événements, qui montre que la vie se résume à des clics sur des contenus, par exemple. Les expressions populaires sont aussi modifiées par la culture internet et la technologie, avec notamment « qu’est-ce que j’en ai Tweeter », « t’as cramé un blu-ray », « t’as freezé » … Cette modification du langage témoigne de l’ancrage de l’Humanité dans une ère numérique et totalement virtuelle.

La vie des citoyens semble alors faite de faux-semblants dans une organisation millimétrée et brutale, à travers le système des comptes temps, mais aussi le fait qu’ils soient tous imberbes avec un code barre tatoué sur le front, ce qui les déshumanise complètement.

Cette perception et ce vécu du monde par faux-semblants s’observe dans le motif des lentilles AugEyes, qui placent un écran entre leur utilisateur et le réel pour changer sa perception, ce qui fait que les personnages sont techniquement aveugles lorsqu’ils les utilisent.

L’auteur fait le choix de prendre un personnage névrosé et complètement broyé pour montrer les dérives de cette société, qui vit par procuration et fétichise tout et n’importe quoi, met sur le même plan religion et science, réalité et fiction, puisque Harry Potter est considéré comme un « héros des siècles passés », et Kim Kardashian fait l’objet de documentaires historiques au même titre que d’autres événements.

 

Narration d’une révolte ?

 

On suit un personnage principal surnommé Sylvester Staline (les références contenues dans son code barre X23T800S13E616 ont été mises en évidence par Dionysos), qui se suicide tous les soirs en se tirant dessus, ce qui témoigne de son mal être au sein de la société hyper calibrée dans laquelle il vit et se sent enfermé.

La répétition des suicides de Sylvester nous montre que le monde dans lequel il vit possède tellement d’emprise sur ses citoyens, que même la mort ne peut pas aider un individu à en sortir, puisqu’il est ramené à la vie et interrogé sur ses suicides par des algorithmes qui tentent de comprendre de quoi il souffre.

Le récit s’interroge donc sur le mal être du personnage, et à travers lui sur celui de la société, à travers des interrogations sur le sens de la vie lorsque tous les obstacles à son déroulement ont été vaincus, qu’ils soient matériels (maladies, mort, nutrition…) ou sociaux (les classes sociales sont abolies puisque tous les citoyens disposent des mêmes droits et des mêmes obligations), et sur sa perception du monde et de la nature de celui-ci.

Puisqu’il voit le monde en permanence grâce à des lentilles cybernétiques, est-ce que ce qu’il voit et entend est réel ? Comment apparaît-il aux autres et quelle est la réalité ? Ces questions décillent Sylvester, et lui font se rendre compte de son aliénation par le système algorithmique, cloisonné et organisé, qui ne laisse qu’une liberté illusoire, celle du divertissement toujours plus débridé.

En plus de la mise en évidence de l’aliénation de son personnage, l’auteur montre d’ailleurs l’absurdité des algorithmes et de leur manière de gérer les situations de crise, parce qu’ils comprennent très mal le second degré du langage, puisqu’ils ne voient donc pas le sarcasme que leur oppose Sylvester, et n’agissent qu’à travers des formulaires et des questionnaires souvent absurdes (j’y reviendrai).

La narration s’effectue à la troisième personne, mais avec beaucoup de discours indirect libre, qui transmet le ressenti et l’oralité brute de Sylvester, avec base de jurons, des répétitions d’interjections, des majuscules lorsqu’il crie ou de tournures orales qui reprennent le vocabulaire du monde dans lequel il vit. Le point de vue du personnage est entrecoupé de panneaux publicitaires et de scans informatiques retranscrits au lecteur qui détonnent sur le plan typographique pour prendre l’apparence d’objets promotionnels ou informatiques textuels, qui témoignent de l’omniprésence de la publicité et du voyeurisme de Sylvester, qui observe quels sextoys utilisent ses contacts par exemple.

L’auteur fait également beaucoup usage de répétitions en début et en fin de chapitre (la plupart des chapitres se concluent d’ailleurs par le suicide de Sylvester), ce qui témoigne de la routine dans laquelle est enfermé son personnage, qui se trouve prisonnier à la fois du réel et du virtuel.

On a donc un personnage qui doute et s’interroge sur son environnement, sur le sens de ce qu’il accomplit et celui de sa vie, qui apparaît absurde à cause de la répétition continue d’actions, qui enclenchent un manque de surprise, et du manque d’obstacles ou de barrières, ce qui cause son mal-être. On observe que l’absence de normes entraîne factuellement l’absence de déviance, et puisque que plus personne n’est considéré comme déviant, aucune révolte ne peut avoir lieu. Sylvester comprend d’ailleurs qu’une révolte au sens strict n’aurait pas de sens, puisque les citoyens disposent d’absolument tout ce qu’ils veulent et sont affranchis des besoins vitaux, qui appartiennent à un passé lointain. L’absence de normes s’explique par la disparition du concept d’identité collective. Chaque citoyen est ainsi techniquement libre de faire ce qu’il veut afin de se déterminer individuellement dans les « hubs », c’est-à-dire les mondes virtuels qu’il fréquente. Aucune révolte ne peut donc avoir contre le système algorithmique, parce que les besoins des citoyens n’existent pas, mais aussi parce qu’ils se considèrent comme complètement satisfaits des vies qu’ils mènent, malgré leur enfermement.

Malgé tout, Sylvester va tout de même tenter de se révolter. Jean Baret nous montre alors comment une révolte peut se mettre en place dans une société complètement verrouillée et ordonnée par la technologie.

Sylvester va donc se rebeller contre les algorithmes et incarner un « prophète nihiliste », Zara Foutra, en référence au Zarathoustra de Nietzsche. Sa raison va cependant se heurter à son monde où l’aliénation des citoyens est accompagnée de stimuli et de divertissements omniprésents et abrutissants, ce qui empêche la prise de conscience.

Cette révolte amène Sylvester à questionner le sens de la vie dans sa société. L’auteur déploie une imagerie prophétique forte, avec des références à Jésus et à Bouddha, mais aussi un intertexte avec V pour Vendetta, sauf qu’ici ce n’est pas le fascisme ou le totalitarisme historiques qui sont combattus, mais l’enfermement littéral de l’humanité dans une vie absurde et littéralement sans valeur, puisque les machines gardent l’humanité en vie sans aucun but, puisque tout semble avoir été accompli.

Le seul moyen de se révolter apparaît donc brutal et radical.

 

Humour et culture pop

 

Comme dans son précédent roman, Jean Baret fait preuve d’humour, d’abord dans les surnoms des personnages (Sylvester Staline, Simone de Bavoir, Steven Cigale, Mario Brosse…) qui renvoient à des personnages célèbres.

L’auteur utilise également l’humour noir lorsqu’il montre la perversion et le voyeurisme des citoyens, en montrant Sylvester qui consulte les données personnelles de ses contacts, ou les descriptions qui mettent en valeur l’omniprésence du sexe dans la publicité, avec un grand nombre de fétiches, qui vont de la zoophilie aux orgies nazies.

L’humour du récit témoigne aussi de l’incompréhension de la société, matérialisée par les algorithmes, à l’égard de ses citoyens, puisque le suicide peut être considéré comme un loisir, mais aussi par l’absurdité des consultations médicales qui s’effectuent par des QCM, pour choisir la nature de son problème et sa solution. Ainsi, Sylvester peut choisir entre un algorithme de psychanalyse freudien, lacanien, « satirien », ou même au hasard, ce qui montre que les machines ne peuvent pas prendre en charge ses problèmes, parce qu’elles ne les comprennent pas. De manière générale, la plupart des interactions entre le personnage et les algorithmes sont porteuses d’un humour absurde qui montre le décalage entre la pensée humaine et l’interprétation qu’en ont ses interlocuteurs mécaniques.

Jean Baret fait également des clins d’œil la culture dite populaire, avec des séries ou des jeux-vidéos (Star Trek, Star Wars, Pokemon, Borderlands, et bien d’autres), mais aussi à la culture internet, avec les Epic Rap Battle of History.

Ces références illustrent la manière dont la société se nourrit de cette culture pour ensuite la mêler à la véritable Histoire pour proposer du divertissement, avec les « reconstitutions hystériques », qui mêlent fait historiques et sketchs, des « mashups » entre différentes œuvres, ainsi que des documents historiques diffusés comme des programmes amusants, tels que des vidéos de torture dans la prison de Guantanamo.

On peut également noter que des algorithmes créent de la fiction, et pas les humains, qui pensent que tout a déjà été créé et que plus rien de nouveau ne peut émerger. On observe un immobilisme culturel qui contribue à accentuer l’effet d’enfermement absurde de l’Humanité, puisque malgré son oisiveté, elle ne crée plus rien d’artistique, puisque ce sont les machines qui créent pour divertir les humains, à partir de la culture des siècles passés

 

Le mot de la fin

 

L’année dernière, j’avais qualifié BonheurTM de claque et de coup de poing dans l’estomac.

VieTM est de la même trempe. Jean Baret décrit un futur aux accents cyberpunk dans lequel la société est administrée par des machines, où les Hommes sont devenus des citoyens vivant enfermés dans des appartements et vivant par procuration grâce à des implants cybernétiques qui leur permettent de travailler, de socialiser et de se divertir dans des hubs virtuels.

Les besoins vitaux ont été complètement abolis par les machines, qui les nourrissent, les soignent, et organisent soigneusement leur existence en la répartissant entre temps de travail, de loisir, d’amitié et d’amour.

L’auteur, à travers le personnage de Sylvester Staline, mais aussi grâce à son humour noir et trash, va montrer les problèmes sociétaux, éthiques, moraux et philosophiques engendrés par la gestion du monde par les machines et l’aliénation de l’Humanité par le virtuel. Le personnage principal du récit met alors en évidence les dysfonctionnements du monde dans lequel il vit, tout en leur prophétisant une solution pour le moins radicale.

Vous pouvez également consulter les chroniques de Dionysos, Célindanaé, Touchez mon blog monseigneur, Yuyine, Chut Maman Lit, Lune, Lorkhan, Aelinel, Anouchka

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