Un long voyage, de Claire Duvivier

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais te parler d’un premier roman de Fantasy qui s’ancre dans la modernité.

Un long voyage, de Claire Duvivier

auxforges080-2020

Introduction

Avant de commencer, j’aimerais préciser que cette chronique émane d’un service de presse des éditions Aux Forges de Vulcain. Je remercie donc chaleureusement David Maleumans et Julien Guerry de m’avoir fait parvenir le roman !

Claire Duvivier est une autrice et éditrice française née en 1981. Elle codirige les éditions Asphalte, qui publient de la littérature qui cherche à s’affranchir des genres, pour mettre « l’écriture et l’intrigue au service de l’atmosphère et du rythme ».

Un long voyage, publié en Mai 2020 Aux Forges de Vulcain, est son premier roman.

En voici la quatrième de couverture :

«  Issu d’une famille de pêcheurs, Liesse doit quitter son village natal à la mort de son père. Fruste mais malin, il parvient à faire son chemin dans le comptoir commercial où il a été placé. Au point d’être pris comme secrétaire par Malvine Zélina de Félarasie, ambassadrice impériale dans l’Archipel, aristocrate promise aux plus grandes destinées politiques.

Dans le sillage de la jeune femme, Liesse va s’embarquer pour un grand voyage loin de ses îles et devenir, au fil des ans, le témoin privilégié de la fin d’un Empire. »

Mon analyse du roman traitera d’abord de Liesse, personnage écrivain qui joue avec l’acte narratif, puis je m’intéresserai à la manière subvertit le trope de la chute d’un empire. La dernière partie de cette chronique, qui abordera l’élément technomagique à l’œuvre dans le roman, sera sujette à de lourds spoils. Je vous conseille donc d’éviter de la lire si vous tenez à conserver votre plaisir de découverte.

L’Analyse

Liesse, personnage écrivain, jeu avec l’acte narratif

Un long voyage nous donne le point de vue de Liesse de Roh-Henua, qui raconte son histoire de manière rétrospective à une interlocutrice, une certaine Gémétous, dont l’identité devient de plus en plus claire, à mesure que le récit progresse.

Sans rentrer dans les détails, l’identité de la fameuse Gémétous fait partie des éléments qui confèrent toute sa beauté au roman de Claire Duvivier. En effet, Liesse retrace sa vie pour raconter à Gémétous comment il est arrivé dans la ville de Solmeri, mais également comment il est arrivé à la rencontrer. Le roman de Claire Duvivier s’ancre donc dans une situation d’énonciation, précise, celle d’un personnage écrivain qui s’adresse à un autre personnage pour lui conter son histoire. Liesse entre donc dans la même catégorie que la narratrice du Goût de l’immortalité de Catherine Dufour ou Mycroft Canner de Trop Semblable à l’éclair d’Ada Palmer, mais se distingue d’eux parce qu’il est guidé par son amour pour Gémétous, au-delà de son envie de documenter sa vie ou son époque. Ensuite, contrairement à un certain Mycroft Canner, ou même à un Philippe Gardeval, Liesse ne cherche pas à manipuler ou prendre en défaut son lecteur, et s’avère un personnage écrivain plutôt fiable, contrairement aux deux personnages que je viens de citer.

Le personnage se raconte alors lui-même, mais il met également l’accent sur son illustre entourage. En effet, Liesse a conscience de ne pas être un acteur majoritaire de l’Histoire, d’être un subalterne, au sens social du terme, puisqu’il n’occupe pas une position dominante dans les instances de pouvoir, position qu’il ne cherche d’ailleurs pas en renforcer.

En revanche, il a conscience de côtoyer des personnages qui marquent leur époque, à l’instar de Malvine Zélina de Félarasie, jeune femme de la noblesse impériale venue diriger et moderniser l’Archipel où grandit Liesse. Malvine apparaît alors comme un vecteur de changement, politique comme sociétal, puisqu’elle parvient à faire de l’Archipel une région florissante et modernisée, grâce à la ville de « Port Impérial ». Liesse, devenu secrétaire particulier de Malvine, observe alors les changements apportés par le personnage, mais aussi le changement qui s’opère en elle. En effet, à la suite d’un événement dont je vous parlerai en détails dans la troisième partie de cette chronique, Malvine change profondément, et se trouve confrontée à l’effondrement de l’Empire et à la mutation profonde de la ville de Solmeri, qu’elle est chargée de gérer. Une partie du récit de Liesse vise donc à raconter Malvine, d’une part pour faire la lumière sur les événements étranges et atroces qui l’ont frappée, mais aussi parce que son destin exceptionnel intéresse Gémétous pour des raisons personnelles. Une narration enchâssée intervient alors dans le roman, lorsque Malvine relate les événements qui l’ont frappée et changé sa vie à jamais, au point de générer un traumatisme, physique comme mental, chez le personnage.

Cependant, Liesse se raconte également lui-même, et documente sa vie, en détails, en montrant ses origines insulaires et populaires, et la manière dont il gravit et est précipité de l’échelle sociale à plusieurs reprises. On observe alors la manière dont le personnage a traversé les différentes crises politiques, sociales et personnelles qu’il a vécues, ce qui montre par ailleurs que les personnages dominants ne sont pas toujours les plus intéressants à suivre.

Ainsi, Liesse n’apparaît pas comme un héros, un guerrier, ou un sauveur, ni comme un bandit, un intrigant ou un monstre, mais comme un homme lambda qui tente de survivre aux crises qui agitent le monde dans lequel il vit, et de sauver ses proches, c’est-à-dire sa femme, ses enfants et Malvine. Liesse s’avère donc être un personnage profondément humain, qui cherche à s’adapter aux changements sociaux, même les plus improbables, l’invasion d’une armée surgie de nulle part (littéralement, oui oui) en tête.

Liesse joue avec sa propre narration, en s’adressant fréquemment à sa lectrice intradiégétique, à savoir Gémétous, et à travers elle, d’une certaine façon, au lecteur du roman. En effet, le personnage d’Un long voyage opère parfois des digressions dans son récit pour traiter de sa structure. Liesse établit un parallèle avec la « manière insulaire » de raconter des histoires, qui se déroule sur un mode d’abord mythifié, avec une glorification des héros, puis des évocations plus prosaïques, ce qui explique qu’il juxtapose les étapes extraordinaires de l’histoire de Malvine et les catastrophes qui le frappent, avec les étapes plus ordinaires de sa vie, marquées par la description de son quotidien, dans l’Archipel ou à Solmeri. Il joue donc avec les attentes extraordinaires de sa lectrice intradiégétique et du lecteur du roman, et les subvertit.

Cette manière de jouer avec l’acte narratif peut bien sûr évoquer les récits porteurs de personnages écrivains, mais aussi les nouvelles d’Angelica Gorodischer, particulièrement celles de Kalpa Impérial et Trafalgar, qui jouent énormément avec la parole conteuse et narrative. Claire Duvivier met alors en scène un personnage écrivain qui aime mettre en scène, au sens théâtral, son acte narratif, comme on peut l’observer dans la manière dont il commente ce qu’il raconte. On note également que Liesse se moque parfois de lui-même, ce qui ajoute une touche d’humour au récit qui marque la rupture entre le personnage écrivain et son vécu, comme lorsqu’il parle de son comportement amoureux, qui oscille entre les stades « fou amoureux » et « au comble du désespoir ».

Claire Duvivier décrit un Empire, dont l’Empereur a mystérieusement disparu, « Ravi » selon le folklore. Pourtant, l’Empire Quaïmite continue de prospérer et de régner sur différentes provinces qui le composent. Cependant, ces différentes provinces s’avèrent de moins en moins perméables à l’autorité de l’Empire, lui-même est en proie à des dissensions et des catastrophes internes, comme en témoignent les événements survenus en Haute Quaïma. L’Empire tente donc de conserver son emprise sur ses provinces, comme l’Archipel ou la cité état de Solmeri, en les modernisant ou en maintenant de bonnes relations avec elles pour éviter des soulèvements. Cependant, on observe que l’Empire finira par s’effondrer. Un long voyage traite alors d’une certaine façon, de la fin d’un monde, même si le trope de la chute de l’Empire se trouve subverti, comme on pourra l’observer dans la deuxième partie de la chronique.

Le récit de Liesse traite également de questions sociales, puisque le personnages écrivain se trouve aliéné par son statut. En effet, Liesse est une « possession de l’Empire », esclave lié par un contrat de servitude aux magistrats de l’Empire sur l’Archipel. Liesse est donc réifié de manière extrêmement hypocrite, puisque son statut d’esclave n’est pas pris en compte ou ignoré par les Quaïmites, qui n’ont pour la plupart pas connaissance de celui-ci, mais il est méprisé par la population des insulaires, qui ont conscience de sa servitude et lui renvoient, à la fois de manière sous-jacente et violente. L’hypocrisie de son statut apparaît dans le fait que c’est ce qui lui épargné la mort, mais dans le même temps, sa condition d’esclave l’empêche d’avoir des possessions, une véritable citoyenneté de l’Empire, jusqu’à lui causer des torts lorsqu’il se marie. On observe d’ailleurs que la problématique de son statut n’est abordée que lorsqu’elle peut avoir une incidence politique, lorsqu’il quitte l’Archipel pour se rendre à Solmeri, farouchement anti-esclavagiste, puisque sa population est issue d’anciens esclaves.  Liesse est ainsi aliéné par son statut d’esclave, qui continue de le marquer même lorsqu’il devient un homme libre. Le roman de Claire Duvivier, à travers le parcours de Liesse, traite ainsi de l’accession à la liberté d’un personnage légalement considéré comme un objet. Un long voyage peut donc être considéré comme un récit initiatique, mais également le parcours sociétal et politique d’un personnage qui découvre le monde et ses rouages.

On relève également que Liesse explore également les questions linguistiques, puisqu’il observe que tous les personnages, en fonction de leurs origines sociales et géographiques, ne parlent pas la même langue. Ainsi, pour s’intégrer à la société de l’Empire, Liesse doit apprendre « l’armique », à savoir la langue de l’Empire, mais également le « solmeritain », langue de Solmeri, lorsqu’il s’y installe. Liesse est donc un personnage trilingue, puisqu’il parle les deux langues des cultures auxquelles il s’est assimilé, en plus de sa langue natale, celle de l’Archipel.

Subversion du trope de la chute de l’Empire

Avant de continuer, je pense qu’il est nécessaire d’expliquer ce que c’est un trope, mais également ce qu’est le trope de la chute de l’Empire.

Un trope est un motif récurrent et identifiable au sein de la littérature. Par exemple, on peut considérer la figure de l’Elu, présente en Fantasy, ou l’apocalypse nucléaire en science-fiction, comme des tropes.

Le trope de la chute de l’Empire, comme son nom l’indique, consiste à décrire la chute progressive d’un Empire ou d’une civilisation, à travers la description de crises insolubles qui les secouent. Canoniquement dans l’imaginaire, ce trope est présent dans Fondation d’Isaac Asimov, qui décrit la chute d’un Empire galactique. Récemment, on le retrouve dans la trilogie de La Fleur de Dieu de Jean-Michel Ré, où l’auteur traite de la destruction d’un Empire qui s’effondre à la suite de différentes révolutions politiques.

Chez Claire Duvivier, Liesse apparaît comme le témoin des bouleversements qui secouent l’Empire, comme le témoin du destin exceptionnel de Marvine mais il demeure un témoin incomplet, puisqu’il observe de loin la fin de l’Empire, depuis la ville de Solmeri, elle-même traversée par une crise sans précédent, à savoir une invasion. La destruction de l’Empire est alors éloignée géographiquement du quotidien de Liesse comme de celui de Malvine, d’une certaine façon.

L’autrice s’intéresse donc non pas aux conséquences macroscopiques des crises qui secouent l’Empire, comme le fait Isaac Asimov dans Fondation, ou Steven Erikson dans Le Livre des Martyrs, mais plutôt aux conséquences microscopiques, à l’échelle individuelle, en prenant Liesse comme focalisateur unique des événements. Le lecteur assiste donc à l’effondrement d’un système à travers le regard d’un seul personnage, qui n’en est pas véritablement un des acteurs. Claire Duvivier opère donc un décentrement pour traiter des crises qui secouent l’Empire Quaïmite, qui apparaissent finalement secondaires face à ce que vit Liesse. Les événements qui signent la fin de l’Empire sont ainsi cités au détour de certains dialogues, et l’autrice subvertit leur importance, et le rôle que Marvine pourrait y jouer.

Claire Duvivier subvertit en effet le trope la figure héroïque et salvatrice à travers le parcours de Malvine. Malvine Zélina de Félarasie est ainsi présentée par Liesse comme un personnage exceptionnel, issue des classes dominantes, à savoir la noblesse impériale, dotée de grande compétences et connaissances. On peut alors supposer que Malvine se révélera comme un personnage héroïque capable de résoudre les problèmes de l’Empire. Cependant, si elle est promise à un destin pour le moins exceptionnel, l’autrice désamorce son héroïsme à deux reprises, la première fois en la faisant disparaître, et la deuxième fois, lors d’un dialogue clé du récit que je ne peux pas vous dévoiler. Malvine, si son destin paraît exceptionnel, est alors voué à une position marginale à laquelle elle cherche à se cantonner, parce qu’elle cherche à s’éloigner du pouvoir. Elle peut alors être perçue comme une subversion de la figure du sauveur de tout un monde, parce qu’elle se concentre sur le sauvetage de la ville de Solmeri.

Technomagie et univers parallèles

Attention, lecteur. Cette partie de la chronique peut te spoiler un nombre conséquent d’éléments de l’intrigue d’Un long voyage. Je te suggère donc de passer à la conclusion si tu souhaites conserver le plaisir de la découverte du roman.

L’autrice joue avec le titre de son roman, puisqu’Un long voyage peut évoquer le voyage de Liesse, entre son Archipel natal, Grande Qaïma, et la cité-état de Solmeri. Le titre évoquerait alors le voyage spatial de Liesse, qui fonde ainsi sa condition première de déraciné qui doit s’acclimater au milieu dans lequel il vit et s’intégrer en société.

Cependant, le « long voyage » évoqué par le titre du roman peut être rattaché au voyage spatio-temporel effectué par Malvine en Basse-Qaïma. En effet, au cours du récit, on apprend que Malvine a effectué un voyage à travers l’espace et le temps pour se retrouver en Basse-Qaïma, un endroit fictif, qui se trouve dans une temporalité parallèle avec celle dans laquelle elle vit. On peut alors observer que Claire Duvivier met en scène une véritable technomagie dans son roman, qui s’ancre dans le genre de la Fantasy, à travers les mécanismes de l’horloge du Beffroi qui permettent rien de moins que de contrôler et réparer les failles temporelles (oui oui). On peut affirmer que cette horloge appartient au registre de la technomagie.

Pour rappel, la technomagie résulte d’un mélange des codes de la Fantasy à ceux de la science-fiction, soit que les auteurs importent des mécaniques de science-fiction au sein d’univers donné comme relevant de la Fantasy (La Cinquième Saison de N. K. Jemisin), soit qu’ils rationnalisent des éléments technologiques par le biais du merveilleux ou de la magie (Foundryside de Robert Jackson Bennett), soit en créant un décalage de perceptions qui provoque une troisième Loi de Clarke, c’est-à-dire qui fait passer toute technologie avancée pour de la magie (Lames Vives d’Ariel Holzl).

Les mécanismes du Beffroi s’apparentent à une technomagie, parce que Claire Duvivier importe la notion de voyage dans le temps ou les univers parallèles, qui se situe davantage du côté de la science-fiction, et ce depuis les origines avec La machine à explorer le temps d’H. G. Wells (dans le cas du voyage dans le temps), mais qu’on voit encore très rarement en Fantasy (Apophis l’évoquait dans sa chronique de Shorefall de Robert Jackson Bennett). L’objet, une horloge, apparaît alors comme un objet issu d’une science rationnelle, dont il faut se servir avec méthode lors des manipulations pour éviter tout problème d’ampleur. Cependant, cet objet, ses mécanismes complexes, et ses réglages se trouvent dans un univers de Fantasy où ils sont mis à distance et intégrés non pas à des connaissances scientifiques, mais à un folklore, puisque les manières d’empêcher les dérèglements spatiotemporels se trouvent… dans des comptines (oui oui). Claire Duvivier opère met donc à distance, par le biais d’une intégration au folklore et aux superstitions, des connaissances techniques qui s’apparentent à de la physique d’un niveau avancé.

Ce ressort technomagique confère donc une grande modernité au roman de Claire Duvivier, en plus de permettre à l’autrice d’aborder des thèmes tels que la confrontation d’un peuple à sa culture, la mort des civilisations à travers l’évocation des situations de Basse Qaïma et de Nemsormeru, et de conférer une grande part de tragique au personnage de Malvine.

Le mot de la fin

Un long voyage est un excellent premier roman.

Claire Duvivier s’appuie sur un personnage écrivain, Liesse, pour relater la fin de l’Empire Quaïmite. Cependant, Liesse n’est pas un personnage issu des classes dominantes de la société au sein de laquelle il vit, puisqu’il est d’abord un esclave, une possession de l’Empire. Le récit de Liesse permet donc de disposer d’un point de vue décentré sur les bouleversements qui secouent l’Empire, puisque le personnage narrateur n’en est pas un acteur direct. Le roman de Claire Duvivier nous permet alors d’observer la manière dont Liesse tente de survivre face aux changements sociaux qui bouleversent sa vie.

En effet, Liesse se trouve dans le sillage de Malvine Zélina de Félarasie, jeune femme de haute noblesse, au destin exceptionnel, dont il relate le parcours, marqué par une forme de tragique et de technomagie.

Claire Duvivier, retrace donc à la fois le parcours initiatique et l’accès à la liberté de Liesse, dans une société en pleine mutation. Le point de vue du personnage permet alors d’observer la manière dont les crises influent sur ceux qui ne sont pas des héros, et qui n’aspirent à en être.

J’ai beaucoup apprécié ce roman ! J’ai également eu le plaisir d’interviewer l’autrice !

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19 commentaires sur “Un long voyage, de Claire Duvivier

    1. C’est pas une question bête (et merci pour ton commentaire, ça fait super plaisir ^^) !
      Je dirais que c’est de la Fantasy parce que le récit se déroule dans un monde alternatif, donc même s’il n’y a pas de magie (comme dans A la pointe de l’Épée d’Ellen Kushner d’ailleurs), le roman reste classable en Fantasy parce qu’il se déroule dans un univers qui n’est pas donné comme le nôtre, avec un élément merveilleux (ou technomerveilleux).
      C’est pour ça que le roman appartient à la fantasy selon moi ^^ » .

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