10 Incontournables récents en SFFF

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais participer au Tag des Incournatables récents en SFFF, et donc te présenter ma liste, mais je vais également en profiter pour revenir sur les raisons de l’existence de ce Tag, et interroger la notion de « classique » et de « canon ».

10 Incontournables récents en SFFF

incontournablesSFFF

(merci beaucoup à Anne-Laure du blog Chut Maman Lit pour le logo de ce Tag !)

 

Pourquoi ce Tag ?

Le Tag des Incontournables récents en SFFF a été lancé par Vert (je vous invite d’ailleurs à suivre son blog), en réaction à certains articles récents, notamment celui de Télérama qui donnent l’impression que les seuls incontournables de l’imaginaire ont plus de 40, 50, voire même 60 ou 70 ans. Ce qui, vous en conviendrez, est vieux, voire très vieux, surtout quand on est né en 1998 et qu’on étudie majoritairement l’extrême contemporain.

Le fait que des œuvres anciennes soient considérées comme des classiques peut certes s’expliquer par la manière dont le temps reste seul juge de la valeur d’une œuvre et de la manière dont elle va rester ou non dans les mémoires et inspirer les auteurs ou la critique. En effet, une œuvre immédiatement perçue comme classique à son époque peut tout à fait tomber dans l’oubli des décennies plus tard, et à l’inverse, une œuvre qualifiée de mineure au moment de sa parution peut devenir un classique avec le temps. Pour prendre l’exemple du canon littéraire français, Gérard de Nerval était considéré comme un écrivain mineur à son époque, mais cela ne l’a pas empêché d’intégrer le canon littéraire par la suite, parce qu’il était notamment considéré par les surréalistes comme l’un de leurs précurseurs. A l’inverse, en science-fiction, Neuromancien a été immédiatement perçu comme une œuvre qui serait retenue au panthéon du genre, et est encore aujourd’hui considéré comme un classique.

Le choix d’œuvres anciennes dans des listes d’incontournables peut alors se justifier par le fait qu’il s’agit de romans ou de recueils que la mémoire collective a gardé à l’esprit comme des classiques du genre, qui font partie d’un canon littéraire de l’imaginaire, de la même manière que les classiques de la littérature sont très identifiables parmi les œuvres du passé.

Cependant, le canon littéraire peut être amené à évoluer, et surtout, il est dommage de ne voir que des œuvres anciennes (voire très anciennes) figurer dans les articles des médias généralistes lorsqu’ils prodiguent des conseils de lecture en imaginaire. Premièrement parce que cela ne témoigne absolument pas une image représentative des auteurs et des œuvres qui ont fait ou continuent de faire de l’actualité, deuxièmement parce que cela véhicule l’idée qu’aucune œuvre de science-fiction (ou d’imaginaire de manière générale) véritablement intéressante n’a été écrite ou publiée depuis 40 ans au minimum, ce qui est, de mon point de vue, une bonne blague. Bien sûr, on pourrait avancer que l’article de Télérama a placé une œuvre extrêmement contemporaine, à savoir Les Furtifs d’Alain Damasio au milieu d’œuvres bien plus anciennes, telles que Les Chroniques martiennes de Ray Bradbury, publié en 1950, ou L’Oreille interne de Robert Silverbeg, paru en 1972. Sauf que, même en ayant aimé Les Furtifs, on ne peut pas véritablement avancer que la science-fiction n’a pas eu d’œuvre majeure entre 1972, année de parution de L’Oreille interne, et 2019, année des Furtifs.

Le Tag lancé par Vert vise donc à mettre en avant des œuvres marquantes et récentes de l’imaginaire, c’est-à-dire publiées après 2000, et qu’on peut éventuellement qualifier de futurs classiques. Les propositions que je vais faire ne sont que des propositions, et ne reflètent que mon avis personnel. Je vais toutefois expliquer mes choix pour chacune d’entre elles.

Je tiens à préciser que j’ai séparé SF et Fantasy pour plus de clarté, et que je vous réserve une petite surprise pour la fin de cet article. Ensuite, je n’ai pas intégré des auteurs comme Ken Liu, Peter Watts, Brandon Sanderson et d’autres (coucou China Miéville) à ma liste, parce qu’ils ont déjà été cités dans d’autres listes, qu’ils sont considérés comme des références, ou parce que je prévois de leur consacrer quelques articles à plus ou moins long terme. Enfin, cet article émane d’une réflexion personnelle, à un instant T. Nul doute que cette liste pourrait comporter d’autres noms. Si jamais vous voulez discuter des œuvres que vous considérez incontournables, je vous invite à le faire en commentaire, dans la bienveillance.

Sur ce, c’est parti pour mes cinq incontournables récents de la SF !

 

Cinq incontournables récents de la SF

 

Le Goût de l’immortalité de Catherine Dufour

Catherine Dufour, comme un certain nombre d’écrivains figurant dans cette liste, fait partie de mes modèles d’écriture, d’une part, parce qu’elle est très éclectique, et d’autre part, parce que son style est incroyablement percutant. Dans le cas du Goût de l’immortalité, paru en 2005 chez Mnémos et repris en 2007 au Livre de Poche, son style prive son lecteur d’oxygène et le plonge dans un océan de noirceur, dans un futur où plus personne n’a d’avenir, au point que les immortels y sont condamnés à vivre parmi les horreurs semées par l’humanité.

A mon sens, c’est un roman incontournable, parce qu’il témoigne avec violence que la science-fiction s’est pris le mur du réel en pleine face, à travers le point de vue d’un personnage écrivain au ton détaché, précieux, et pourtant brutal.

Ma chronique complète.

 

Toxoplasma, de Sabrina Calvo

Sabrina Calvo est une autrice dotée d’un véritable talent pour subvertir les codes et mélanger les genres dans son œuvre. Je l’ai découverte avec Toxoplasma, paru en 2017 et repris chez FolioSF en Février 2020.

Ce roman mélange cyberpunk, thriller, hommage vibrant aux contre-cultures, fantastique onirique et parfois horrifique, et humour et situations absurdes. Il traite également de thématiques sociales, puisqu’il met en scène une Commune de Montréal constituée après une montée du fascisme, dont les habitants tentent de survivre malgré les tensions et les événements qui se déroulent au sein de la ville.

Pour moi, ce roman est un incontournable, parce qu’il est représentatif de la plume poétique, protéiforme, hors-normes et inventive de Sabrina Calvo, mais aussi parce qu’il donne la parole à des communautés bien trop souvent marginalisées.

Ma chronique complète.

 

Anatèm, de Neal Stephenson

Longtemps avant Anatèm, j’avais lu Le Samouraï virtuel de Neal Stephenson, qui m’avait intrigué par la manière dont l’auteur décrit un virus à la fois informatique et neurolinguistique.

Quand Albin Michel Imaginaire a proposé Anatèm parmi ses titres de lancement, dix ans après la parution originale du roman, en 2018, dans une traduction de Jacques Collin, j’ai été très curieux de le découvrir, et je n’ai pas été déçu du voyage.

Neal Stephenson décrit une planète, Arbre, où vivent les « avôts », des sortes de moines-savants, reclus dans des « concentes », dont ils ne peuvent sortir que lors des « apertes », où ils peuvent parcourir le vaste monde. On découvre, à travers le regard de Fraa Erasmas, l’univers monastique et technologique, puis celui, élargi, de la planète sur laquelle il vit, à l’occasion d’un événement cosmique qui ébranle les connaissances des avôts.

Pour moi, Anatèm est un roman incontournable par le monde futur et lointain qu’il décrit, où sciences humaines et sciences dures se retrouvent au sein de communautés monastiques capables de philosopher de manière complexe, tout comme d’effectuer de mathématiques très avancées, ou de faire de l’humour.

Mes chroniques du tome 1 et du tome 2.

 

La trilogie Trademark de Jean Baret

Si vous aimez l’humour noir, et être plongé dans les abysses de futurs abominables, alors la trilogie Trademark, de Jean Baret est faite pour vous. Elle est composée de BonheurTM, de VieTM, et de MortTM (de dernier étant encore à paraître), publiés entre 2018 et 2021 aux éditions du Bélial’.

Pour moi, les romans de cette trilogie sont des incontournables, parce que si Le Goût de l’immortalité est une plongée dans un océan de noirceur sans oxygène, les romans de Trademark sont des uppercuts colossaux à l’estomac et au cerveau, qui confrontent le lecteur à des futurs abominables, mais également à son ignoble présent. A travers des points de vue de personnages totalement aliénés par des sociétés qui les enjoignent à consommer toujours plus ou qui se trouvent soumises au contrôle total des machines, et une dose d’humour noir, Jean Baret frappe son lecteur et lui montre l’horreur de son époque.

Mes chroniques de BonheurTM, de VieTM, une interview de l’auteur.

 

Trop Semblable à l’éclair d’Ada Palmer

Trop Semblable à l’éclair, et le cycle Terra Ignota de manière générale, sont perçus comme des classiques en puissance de la science-fiction. Pourquoi ? Parce qu’Ada Rules (oui oui).

Plus sérieusement, Trop Semblable à l’éclair, qui forme avec Sept Redditions (que j’ai fini il y a peu et dont je vous parle bientôt) la première partie du cycle Terra Ignota, est une expérience science-fictionnelle formidable. Les deux romans sont originellement parus en 2016 et 2017, et ont été traduits par Michelle Charrier pour les éditions du Bélial’, qui les ont publiés en VF en 2019 et 2020.

Selon, moi ils constituent des incontournables parce qu’Ada Palmer décrit la chute d’un futur supposément utopique influencé par la pensée des Lumières, où la religion, le genre et les frontières ont été abolies. Ce sont des romans denses, bourrés d’idées, narrés par un personnage écrivain, Mycroft Canner, un Servant, c’est-à-dire un criminel condamné à effectuer des travaux d’intérêt général, qui côtoie tous les puissants de son monde, et observe la chute de leurs idéaux face aux horreurs de leur propre système.

Ma chronique de Trop Semblable à l’éclair.

 

Voilà pour mes incontournables de la SF. Passons maintenant à la Fantasy.

 

Cinq incontournables récents de la Fantasy

 

La Terre Fracturée de N. K. Jemisin

On peut entendre dire que la Fantasy ne se renouvelle pas. Dans ce cas, il faut lire la trilogie de La Terre Fracturée. L’autrice traite du topos de la Terre mourante pour aborder des thématiques sociales et écologiques dans sa trilogie. Elle est composée de La Cinquième Saison, La Porte de cristal et Les Cieux Pétrifiés, parus entre 2015 et 2017, et traduits par Michelle Charrier pour la collection « Nouveaux Millénaires » de J’ai Lu, qui a publiés les romans entre 2017 et 2018.

De la Fantasy postapocalyptique avec une narration à la deuxième personne, qui traite de manière intelligente de racisme systémique, de génocide, d’aliénations totales, d’écocide, d’écologie, avec de la technomagie et des personnages tragiques, vous ne trouvez pas ça incontournable vous ?

Mes chroniques de La Cinquième Saison, La Porte de cristal, Les Cieux pétrifiés.

 

L’univers du Sixième Royaume d’Adrien Tomas

Si vous êtes un lecteur assidu du blog, il ne vous aura pas échappé que Mnémos est une maison d’édition dont j’apprécie particulièrement le travail et les auteurs (je les salue tous et toutes au passage). Et parmi tous ces auteurs, il y en a un que j’apprécie particulièrement, pour la manière dont il importe des éléments science-fictifs dans ses romans de Fantasy, mais aussi pour sa narration qui englobe la plupart des personnages de ses récits, qu’ils soient protagonistes ou antagonistes.

Cet auteur, c’est Adrien Tomas.

Ses romans de l’univers des Six Royaumes, parus entre 2012 et 2019 aux éditions Mnémos, constituent pour moi des incontournables, parce qu’ils témoignent de la modernité que la Fantasy française peut atteindre, en dépassant le manichéisme classique de la Fantasy à travers des personnages nuancés, aux motivations nobles mais aux méthodes discutables, en développant des systèmes de magie, mais aussi en ajoutant des éléments science-fictifs dans son univers. Ainsi, l’auteur traite de robotique, de clonage, de manipulations génétiques, d’esprit de ruche, de technomagie (des nains pilotent des hélicoptères et des mages fabriquent des robots à partir d’esprits, oui oui)… Si vous cherchez de la Fantasy médiévale qui sort des clichés, je vous les recommande vivement !

Mes chroniques de La Geste du Sixième Royaume, La Maison des Mages, Le Chant des épines, Les Six Royaumes.

 

Le Livre des Martyrs de Steven Erikson (non, ce n’est pas de la triche)

D’accord, le premier tome de ce cycle, Les Jardins de la Lune, est paru en 1999. Mais tous les autres sont parus après 2000 donc on peut dire que ça compte.

Vous aimez la Dark Fantasy ? Les univers denses ? Les intrigues à plusieurs niveaux ? Les personnages complexes ?

Dans ce cas, Le Livre des Martyrs est parfait pour vous. Il s’agit d’une décalogie parue entre 1999 et 2011, et traduite en français par Nicolas Merrien et Emmanuel Chastellière pour les éditions Leha.

Pour moi, ce cycle est un incontournable, parce qu’il constitue l’un des sommets de la Fantasy par la richesse de son univers, avec de multiples continents et des échelles de temps s’étalant sur des centaines de milliers d’années, et surtout, des personnages tout en nuances, des manœuvres politiques et des affrontements épiques, et un humour maîtrisé, qui contrebalance avec la noirceur du ton des romans.

Mes chroniques des Jardins de la Lune, Les Portes de la Maison des Morts, Les Souvenirs de la glace, La Maison des chaînes.

 

Les Dieux Sauvages de Lionel Davoust

Je sais, il s’agit d’un cycle qui n’est pas encore fini, mais je n’ai aucun doute sur le fait que sa fin sera aussi géniale que son début.

Pour le moment, il ne comporte donc que trois romans sur cinq, parus entre 2017 et 2019 aux éditions Critic. Le quatrième paraîtra à l’automne 2020.

Cependant, je les vois déjà comme de potentiels incontournables, parce que l’univers de Fantasy postapocalyptique que l’auteur dépeint est d’une grande richesse. Lionel Davoust y aborde l’obscurantisme religieux et l’aliénation qu’il engendre, notamment sur le plan du sexisme, qui enferme complètement ses personnages, notamment les femmes. Et puis, qui n’a jamais rêvé de voir des monstruosités biomécaniques dans un roman de Fantasy ?

Mes chroniques de La Messagère du ciel, Le Verrou du Fleuve, La Fureur de la Terre, une interview de l’auteur.

 

Sénéchal de Grégory Da Rosa

Je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup les auteurs de Mnémos ?

Plus sérieusement, la trilogie Sénéchal, publiée entre 2017 et 2018 aux éditions Mnémos et disponible au format poche chez FolioSF, est un concentré de maîtrise d’écriture et d’habileté d’intrigue.

D’après moi, c’est un incontournable parce que le personnage écrivain et narrateur du récit, Philippe Gardeval, le fameux Sénéchal, est un personnage incroyablement complexe, qui évolue dans un monde qui semble l’être tout autant. L’auteur truffe son intrigue de faux-semblants et de joutes verbales au sein d’un huis-clos, la ville assiégée de Lysimaque, où les traîtres sont légion, et ne sont pas forcément ceux que l’on croit.

Ma chronique de Sénéchal, de Sénéchal II, de Sénéchal III, et une interview de l’auteur.

Voilà pour mes incontournables de la Fantasy, mais j’ai encore des choses à vous dire.

En effet, je me vois dans l’obligation d’ajouter ma touche personnelle à ce tag, en vous parlant de l’œuvre du génial Chuck Ti, en quelques mots, pour vous parler de six auteurs et autrices que j’aimerais mettre en avant, soit parce qu’ils ne le sont pas assez à mon sens, soit parce que je trouve qu’ils sont prometteurs.

 

Six auteurs et autrices dont le travail mérite d’être mis en avant

 

Robert Jackson Bennet (pour le cycle Foundryside)

Le premier volume du cycle est paru en 2018, et sera traduit par Laurent-Philibert Caillat pour les éditions Albin Michel Imaginaire. Si je vous en parle, c’est parce que le système de magie de Foundryside est une révolution, avec des sceaux similaires à une programmation informatique qui reconfigure la manière dont un objet interagit avec le réel. Il devient alors possible de créer des carrioles automobiles en convainquant que leurs roues se trouvent dans une descente !

J’ai adoré.

 

Nelly Chadour (parce que j’ai hâte de lire ses prochains romans)

J’avais beaucoup aimé Espérer le soleil, et plus récemment Hante-Voltige, que je vous recommande chaudement. Le premier traite de Londres en plein hiver nucléaire, dans une uchronie postapocalyptique qui met en scène des vampires et d’inquiétantes disparitions d’enfants, tandis que le second dépeint le racisme du Paris des années 1980 sous le prisme de l’horreur. J’attends avec impatience ses prochains romans, parce que sa plume et les mondes qu’elle décrit m’intéressent toujours !

 

Alex Nikolavitch (parce que Les Canaux du Mitan est formidable)

Avec Les Canaux du Mitan, paru en 2020 chez Les Moutons électriques, Alex Nikolavitch se situe aux avant-postes de la Fantasy française moderne. Je l’ai déjà dit et je me répète, mais combiner un monde alternatif de Fantasy, et l’époque rurale des Raisins de la colère de John Steinbeck, le tout en mettant en scène l’équipage d’un « bateau-carnaval » dans une société en pleine mutation, c’est une idée géniale, que l’auteur exécute très bien.

 

Jacques Barbéri (parce qu’on l’oublie trop)

Quand on parle de SF française, j’ai l’impression qu’on oublie souvent l’œuvre de Jacques Barbéri, pourtant riche en poésie, en grotesque, en araignées, et en univers barrés et surréalistes. Les montagnes de corps et les ruches à homoncules de Mondocane, les hallucinations en univers parallèles du Crépuscule des chimères, les mondes des nouvelles du Landau du rat et de L’Homme qui parlait aux araignées, je vous invite à les découvrir chez La Volte !

 

Morgan of Glencoe (parce que j’attends la suite de La Dernière Geste)

Morgan of Glencoe se situe aussi aux avant-postes de la Fantasy française moderne, avec Dans l’ombre de Paris, publié en 2019 chez ActuSF, qui peut être considéré comme de l’Arcanepunk, puisqu’il met en scène une fin de 20ème siècle uchronique où la magie et les technologies cohabitent, dans laquelle la France se trouve sous une monarchie qui vise à détruire les peuples surnaturels. Ce roman constitue le premier volume de La Dernière Geste, et j’ai hâte de pouvoir lire la suite, parce que c’est vraiment très (très) prometteur.

 

Tade Thompson (parce queRosewater et Molly Southbourne)

J’ai découvert Les Meurtres de Molly Southbourne et Rosewater cette année, et je peux vous dire que les deux œuvres valent le détour. L’une traite de la vie d’une jeune femme qui doit littéralement et perpétuellement se battre contre elle-même, parce que son sang génère des clones. L’autre met en scène un monde où la vie extraterrestre a débarqué sur Terre, sous forme de particules qui modifient l’humanité, rendant certaines personnes capables d’évoluer au sein de la « xénosphère », une sorte de matrice cyberpunk biologique. Les récits de Tade Thompson ne sont traduits que depuis très peu de temps (par Jean-Daniel Brèque et Henry-Luc Planchat) en français, mais je vous les recommande chaudement !

 

Conclusion

 

Voilà pour ma liste d’incontournables en SFFF, et les auteurs dont j’aimerais entendre plus parler, j’espère que ça vous a intéressés ! N’hésitez pas à me donner vos propres incontournables en commentaire, ou à dire quels sont les auteurs que vous voudriez voir plus mis en avant !

 

21 commentaires sur “10 Incontournables récents en SFFF

  1. Il faudrait que tu teste l’autre série de Bennet, c’est aussi vraiment bien fait dans son genre 🙂
    (je l’ai préféré sur le long terme, mais je me réserve pour Foundryside vu que pour l’instant je n’ai lu qu’un seul tome, je changerais peut être d’avis une fois les trois lus)

    Belle liste 😀

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      1. Oui c’est ça ^^
        Ca peut sembler légèrement plus classique au premier abord, mais rien que le fait qu’on suive des personnages atypiques (une femme âgée à la « retraite » par exemple dans le second tome) donne vraiment un plus à l’ensemble. Et l’univers est vraiment grandiose et mystérieux ^^

        Aimé par 1 personne

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