Salutations, lecteur. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de te proposer une interview de Ketty Steward, présidente de l’université de la Pluralité et autrice de L’Évangile selon Myriam aux éditions Mnémos !
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Je remercie chaleureusement Ketty Steward pour ses réponses détaillées, et sur ce, je lui laisse la parole !
Interview de Ketty Steward
Marc : Peux-tu te présenter pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas ?
Ketty Steward : Je suis une écrivaine de 45 ans née à la Martinique et publiée depuis 2003. J’écris de la poésie, des textes souvent courts relevant essentiellement de la science-fiction ou du fantastique, mais pas nécessairement. Je signe occasionnellement des articles de réflexion sur l’imaginaire.
Sur le plan académique, j’ai étudié les mathématiques, les sciences du travail, puis la psychologie.
J’ai travaillé pendant 15 ans comme conseillère principale d’éducation et depuis deux ans, je suis psychologue clinicienne. Je travaille depuis un peu plus d’un an maintenant, à une thèse de doctorat en psychologie et depuis 6 mois, je m’occupe d’une sympathique chatoune nommée Plume.
Marc : As-tu toujours voulu devenir autrice ? Qu’est-ce qui t’a amenée à l’écriture, et aux genres de l’imaginaire en particulier ?
Ketty Steward : Le métier s’apprend avec la pratique, mais je crois que j’ai toujours été écrivaine. Pour moi, c’est une façon particulière de regarder le monde dans un désir de le mettre en mots. Ça, c’est pour l’écriture. La publication, c’est autre chose. J’y suis arrivée sans l’avoir cherché et, même si je ne comprends toujours pas comment ça marche, je suis restée.
Toute petite déjà, j’avais un penchant pour le fantastique. Mon éducation religieuse y est sûrement pour quelque chose, comme le fait d’avoir grandi aux Antilles. La SF, en revanche, il a fallu y entrer. Les dessins animés des années 80 suintaient la SF, mais je ne m’en rendais pas vraiment compte. J’ai dû lire les Chroniques Martiennes de Bradbury et le Meilleur des Mondes d’Huxley, au collège, comme beaucoup d’autres personnes, mais il a fallu attendre la fac et la fréquentation des étudiants de MIAS, et un en particulier, pour tomber sur et dans Dune. De fil en aiguille, j’ai compris que, contre toute attente, j’avais un certain goût pour ce mauvais genre. J’ai fini par en écrire, bien plus tard.
Marc : Tu es aussi membre de l’Université de la Pluralité. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce réseau et ses objectifs ?
Ketty Steward : Je fais effectivement partie des membres fondateurs du Réseau Université de la Pluralité et j’en suis également la présidente. Ce qui nous intéresse, c’est la pluralité des imaginaires du futur. Nous cherchons, avec nos membres qui vivent dans plusieurs endroits du monde, à mettre en lumière dans les œuvres et pratiques, artistiques notamment, des visions du futur qui se distinguent du récit techno-solutionniste dominant.
Ça prend la forme d’explorations diverses, sur des thèmes comme le futur de la relation, de l’alimentation, du vêtement, du travail… Ou ce sont des ateliers, sur la mobilité, l’entreprise ; des expositions, des rencontres, des expériences.
Notre grand projet du moment, c’est Narratopias, qui prétend répondre, notamment avec une bibliothèque de récits transformateurs, à la demande pressante et fréquente de « nouveaux récits ».
Marc : Tu es psychologue clinicienne et tu prépares actuellement une thèse en psychologie. Comment se déroulent des travaux de recherche en psychologie ?
Ketty Steward : Classiquement, nous émettons une hypothèse que nous tentons de vérifier en nous appuyant sur la littérature scientifique disponible et, souvent, par une étude clinique, observationnelle ou expérimentale, quantitative ou qualitative.
Pour ma part, je travaille sur l’utilisation du récit de soi dans le soin, auprès d’une population de personnes âgées en psychiatrie. Je voudrais montrer de quelle façon un dispositif que j’ai mis au point, à partir de différentes considérations, agit sur le vécu dépressif des personnes qui y participent.
Concrètement, ça représente beaucoup de lectures, des essais et ajustements du dispositif à travers des échanges avec les patients, la mise au point d’une méthodologie rigoureuse, et toute une série de démarches obligatoires en lien avec l’éthique et le traitement des données personnelles.
Marc : Tu as créé Writever, qui consiste à rédiger une micronouvelle en un tweet à partir d’un mot, chaque jour. Pourquoi as-tu créé Writever ?
Ketty Steward : Au tout départ ? J’avais peur de vriller. C’était fin octobre 2020, je venais de vivre la première rentrée scolaire sans moi, j’attendais de pouvoir signer mon contrat pour travailler comme psychologue dans le lieu qui serait mon terrain de recherche. La France était « confinée », sauf pour travailler, l’automne était là… J’avais du mal à garder le moral au beau fixe.
J’avais expérimenté Writober, pour la première fois sur Twitter avec la très belle liste de @nanochimeres. La régularité et le sentiment d’avoir accompli quelque chose au bout de chaque journée m’avaient plu. Alors j’ai imaginé un Writober qui ne s’arrêterait jamais, forever.
Je n’arrive pas à réaliser que pendant un an et un mois, j’ai écrit une micronouvelle par jour en français et que pendant 8 mois, j’ai fait pareil en anglais !
Marc : Lors d’un live sur la chaîne Twitch DoctriZ, tu as dit que pour toi, la poésie, la littérature narrative et la musique sont à peu près la même chose. Pourquoi ?
Ketty Steward : C’est sans doute parce que je ne connais pas grand-chose aux classifications officielles. Je ne connais que ma démarche et, à chaque fois, il s’agit d’exprimer au plus juste, ce que j’ai dans l’esprit et/ou le corps. Les chansons et la poésie sont peut-être plus immédiates, puisque j’essaie de faire tenir dans un cadre, des émotions qui sont là.
Les récits, en particulier en Science-fiction, tiennent plus de l’expérience mise en mots et menée au fur et à mesure. Mais, alors que je pourrais me contenter de rêvasser, il y a ce besoin viscéral d’aller me frotter à l’incommunicabilité et de chercher à rencontrer un autre, avec son vécu.
Marc : Tu es poète, nouvelliste et romancière. Est-ce que tu différencies ces différentes formes d’écriture ? Comment est-ce que tu les abordes ?
Ketty Steward : Je ne suis poétesse, nouvelliste ou romancière que parce qu’il convient de désigner ainsi les résultats un peu différents de la démarche que j’ai décrite précédemment. Comme je le disais, les poèmes, c’est peut-être à part. Il me semble que je sais très vite que j’en fais un et la forme s’impose comme un contenant pratique quand la matière est trop liquide.
Un roman, j’en ai fait peu, ça ressemble, pour moi, à ce que je fais quand je construis un recueil de nouvelles. Je procède toujours à partir de petits morceaux, à la mesure de mon souffle.
À un moment, j’ai suffisamment de recul pour savoir que ces morceaux vont s’assembler. Ils sont plus ou moins indépendants. J’ai besoin, cependant, que chaque unité ait sa propre cohérence. Puis, et souvent, c’est simultané, je construis la cohérence d’ensemble. Il y en a plusieurs de possibles et je cherche celle qui est la plus juste, la plus équilibrée. C’est sûrement là que ma logique intervient, mais à un niveau implicite. Je sais que j’y suis. Je ne suis pas toujours capable de m’en expliquer.
Marc : Tu as écrit une nouvelle, Eugénie grandit, pour une émission de France Culture sur la science-fiction. S’agissait-il d’un travail de commande ? Comment s’est déroulée l’écriture de ce récit ? Est-ce que tu avais des contraintes particulières ?
Ketty Steward : Eugénie Grandit n’est pas une nouvelle et n’en a jamais été une. Ça a été directement écrit comme pièce radio, sous sa forme jouable.
La proposition est venue de Stéphane Michaka qui a, lui-même écrit plusieurs pièces pour la radio. Il m’a contactée sur les conseils d’Olivier Girard du Bélial et, après avoir lu la sélection de textes que je lui avais adressés, Stéphane m’a estimée capable de faire une pièce.
La commande c’était : une pièce de science-fiction d’une heure sur un futur proche. Il a fallu déterminer le titre avant l’écriture en elle-même, ce qui m’était inhabituel, mais toute l’aventure était nouvelle, de toute façon.
J’ai donc écrit une première version sans trop savoir comment m’y prendre, puis j’ai bénéficié des conseils de Caroline Ouazana, qui m’a montré les points de vigilance pour un tel exercice. Elle m’a appris à « penser radio » et, notamment, à renforcer l’effet de réel dans les dialogues. J’ai adoré ça !
J’ai découvert à cette occasion que, si je ne vois toujours pas personnages et situations quand j’écris, je n’ai aucun mal à les entendre !
Marc : L’Évangile selon Myriam est ton nouveau roman. Comment en as-tu eu l’idée ? Comment s’est déroulée la rédaction de ce roman ?
Ketty Steward : Les questionnements et le thème de l’Évangile selon Myriam sont des préoccupations anciennes et le moyen était déjà envisagé depuis plusieurs années : penser la vérité et le mensonge à travers des textes de différentes natures.
Ce qui est plus récent, c’est Myriam. Elle s’est présentée à moi, il y a 3 ans, je pense, quand il a fallu donner une forme à ce projet.
J’avais donc, au départ, commencé la rédaction de certaines parties du texte avant de savoir dans quel ensemble il allait prendre place : l’histoire de Caïn et Abel était rédigée, celle de Cendrillon aussi. J’avais aussi mis à l’écrit des réflexions sur la fiction, l’alchimie, le mensonge. « L’art du roman », de Kundera était associé à tout ça.
Quand j’ai proposé ce projet à l’éditeur des Confessions d’une séancière, il a bien fallu y mettre un peu d’ordre. C’est à ce moment-là que j’ai travaillé sur l’enveloppe. Il la fallait assez solide pour donner l’impression que je savais ce que je faisais, mais assez souple pour que j’aie encore envie d’écrire ce livre. Je m’y suis mise une fois obtenu l’accord de principe.
Ce projet était si personnel, par bien des aspects, que j’aurais adoré bénéficier, une fois le manuscrit rendu, d’un travail solide et en profondeur pour le pousser encore plus loin. Ça n’a pas été possible. Ou plutôt, ce travail, je l’ai fait par moi-même, en ayant, sur la durée du processus éditorial, la possibilité d’y revenir avec suffisamment de recul.
Marc : Ton roman mobilise de nombreuses références littéraires et musicales, de la Bible à Michael Jackson, en passant par le Petit Chaperon Rouge et l’affaire Martin Guerre. Pourquoi construire ton récit de cette manière ? Tu as dit lors d’un live sur la chaîne de DoctriZ que ton roman est un patchwork. Pourquoi utiliser ce terme ?
Ketty Steward : Je parle de patchwork, mais aussi de puzzle ou de mosaïque. C’est ma façon de travailler et je ne disposais pas encore du terme de « Polytextualité » que tu as si aimablement expliqué sur ton blog.
Cette façon d’écrire ressemble un peu à la façon dont j’ai mené ma vie jusque-là. Une vie qui peut sembler de bric et de broc, mais à laquelle j’ai réussi à donner sens et cohérence.
Le côté artisanal du patchwork me parle aussi. À l’origine, c’est une pratique de pauvre pour recycler des bouts de tissus et faire du neuf avec du vieux, cousu main. Il me semble que l’Évangile selon Myriam, c’est un peu ça.
Marc : Tu joins d’ailleurs une bibliographie à la fin de ton roman. Tu tenais à ce que ton lectorat puisse retrouver l’intégralité de tes sources ?
Ketty Steward : Les sources, pour moi, c’était une évidence. Pas pour montrer la variété de mes références, puisque pour ce livre-ci, elles ne sont pas si nombreuses. La raison, c’est que je crois qu’on n’existe pas tout seul. Plus encore dans la culture. Pouvais-je faire semblant d’avoir créé ex nihilo mes citations de Zweig, par exemple ?
C’était logique, pour moi, de désigner les textes à qui mon livre doit une grande partie de sa substance et les géants sur les épaules desquels je tente de me hisser, quitte à les égratigner parfois.
Tu remarqueras, cependant, que ne sont mentionnés que les textes dont je cite un extrait. Pas de référence pour le vilain petit canard ou la chèvre et le chevreau. Rien pour les passages bibliques rapportés sans versets.
La tâche de repérer toutes les œuvres qui ont nourri ma réflexion aurait, en réalité, été impossible, ne serait-ce que pour les liens qui m’échappent à moi.
Marc : Lors de l’écriture de ton roman, est-ce que tu savais quelles références tu utiliserais ?
Ketty Steward : J’avais noté une liste de contes et de récits bibliques qui me paraissaient pertinents pour parler de mensonge et de vérité. J’avais aussi, déjà, une collection de citations de Kundera et Zweig sur ces thèmes. La liste a changé en cours d’écriture, au fur et à mesure que mon propos se précisait. Des références ont disparu, d’autres sont arrivées, dans le but d’arriver à cette cohérence dont je n’ai pas vraiment idée tant que je n’ai pas écrit les mots, les phrases, les chapitres.
Marc : D’ailleurs, tu fais un travail de réécriture, en modifiant par exemple les fins de Cendrillon ou du Petit Chaperon Rouge. Pourquoi réécrire ces contes ? Est-ce que tu voulais les réactualiser ? Savais-tu de quelle manière tu voulais les transformer avant d’entamer l’écriture de ton roman ?
Ketty Steward : J’ai fait ce que nous faisons tous, je crois, lorsque nous cherchons à convaincre. Nous choisissons les faits, les arguments et nous décidons de la meilleure manière de les tourner pour servir notre propos. Ce que j’ai donc travaillé, c’est le placement des projecteurs, les équilibres nouveaux. Parfois, j’ai décidé de coller à la trame narrative de départ, d’autres fois, j’ai bifurqué, à partir d’un moment, pour suivre ma propre logique.
Ça peut impliquer d’arrêter un conte avant son dénouement que nous connaissons tous, de donner un nom à des personnages anonymes (Daniel Poucet et Caroline Chaperon Rouge, par exemple), d’imaginer les coulisses des récits, les pensées des uns et des autres. Quelquefois, très rarement en fait, j’ai modifié la fin des histoires.
Tout ça s’est décidé, là encore, au fur et à mesure. Si je sais où je vais et comment je m’y rends, je n’arrive pas à écrire. C’est toujours un compromis à trouver. C’est peut-être pour ça que je reste assez peu longtemps dans un texte. J’écris vite et bref. Pas le temps de m’y ennuyer.
Marc : Parmi les éléments qui confèrent une unité à tes récits, on trouve Alphonse, une incarnation d’un principe de réalité qui apporte une forte dose d’ironie. Pourquoi mettre en scène une réalité vivante ? Pourquoi l’avoir appelée Alphonse ?
Ketty Steward : Ah ! Alphonse ! Je ne sais pas s’il est « une réalité vivante ». Pour moi, c’est l’incarnation d’un rapport au monde particulier. Fataliste, peut-être défaitiste. C’est l’inertie, le contraire d’un aventurier.
Je ne saurais pas dire à quel moment j’ai commencé à le voir comme une évidence dans ce texte, mais au début, il s’appelait Raoul. Alphonse est son deuxième prénom.
Il me fallait en tout cas cette forme-là de la vérité. Pas une vérité qui affranchit, mais une lourdeur, cette chose que nous avons tous en nous qui nous empêche, parfois, de créer, de nous renouveler et de prendre des risques.
On aime le détester, mais il nous sauve peut-être la mise de temps en temps.
Marc : Avec le réseau de l’Université de la Pluralité, tu parles de la nécessité de mettre en place des nouveaux récits pour imaginer le futur. Pourquoi est-ce une nécessité ? Est-ce que tu considères que L’Évangile selon Myriam peut appartenir à cette catégorie ? Pourquoi ?
Ketty Steward : Oui, c’est l’axe « Narratopias » du projet de l’association. Plus que les « mettre en place », je pense qu’il nous faut commencer par les voir, ces récits qui existent déjà, mais qui se trouvent noyés sous le grand récit technophile et dystopique dominant.
Et ensuite, trouver et favoriser les conditions d’émergence de récits qui pourraient exister. Writever me semble un dispositif de ce genre. Des gens qui n’écrivent pas d’habitude, ou qui ne montrent pas encore ce qu’ils font, des gens qui écrivent autre chose, etc., partagent un temps de créativité sur un média pas prévu pour, se lisant mutuellement, s’encourageant. Ils se sentent autorisés à imaginer autre chose.
L’Évangile, je ne sais pas. La démarche, en tout cas, est de celles qui pourraient contribuer à ce renouvellement des récits. Créer en découvrant différemment ce qu’on croyait connaître parfaitement, toucher du doigt la pluralité des regards possibles et peut-être en trouver d’autres, aussi valables… Est-ce que ça fonctionne ? Ce sera aux lecteurs de le dire.
Marc : Sur quels projets travailles-tu en ce moment ?
Ketty Steward : J’ai terminé, très récemment, une nouvelle sur l’IA et l’école, qui a alimenté mes réflexions pour une utopie scolaire.
Je suis dans l’écriture d’une nouvelle, de SF aussi, à paraître au printemps et d’un essai pour l’automne prochain.
J’ai encore des textes inachevés qui attendent que j’aie un peu de temps, comme la biographie romancée de ma grand-mère que j’écris par petits bouts et que je compte bien terminer un jour.
Sinon, j’ai plusieurs projets tout juste terminés qui sont en lecture dans différentes maisons d’édition.
Faudra voir ce que j’arrive à faire tout en travaillant à ma thèse.
Marc : Quels conseils donnerais-tu aux jeunes auteurs ?
Ketty Steward : Aux jeunes comme aux vieux auteurs, je suggérerais, avant tout de se demander honnêtement pourquoi et pour quoi iels écrivent. La réponse peut être multiple, elle peut évoluer, mais je pense qu’il y a plein de mauvaises raisons, de celles qui font dire qu’une bonne thérapie marcherait beaucoup mieux.
Ensuite, une fois au clair avec ce qui nous pousse, je dirais « écrivez ! ». Pas dans vos têtes, pas « un jour, bientôt ». Écrivez et essayez des trucs. Je crois au travail plus qu’au génie.
Dernier conseil, vu et revu, mais qui me semble essentiel aussi : « Lisez et si possible, de tout. »
Bon, en réalité, c’est assez rare qu’on me demande des conseils et c’est rare aussi que j’en donne en dehors des ateliers d’écriture. Chacun fait bien comme il veut.
Des liens :
U+ : https://www.plurality-university.org/fr
Writever : https://www.plurality-university.org/fr/projets/writever
Mon site : http://ktsteward.net/
Eugénie Grandit : https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/eugenie-grandit-de-ketty-steward
Merci pour cette superbe interview ! Je me réjouis encore plus de lire l’Evangile selon Myriam à la lumière de cet échange, auquel je risque de revenir après ma lecture.
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Merci pour ce commentaire 🙂 . Bonne lecture ^^.
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Super intéressant ! Merci beaucoup pour cette interview 😄. Comme Elwyn, ça va me donner quelques clefs supplémentaires pour ma future lecture de l’Evangile selon Myriam 👍😊.
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Super dans ce cas, content que ça puisse être utile 🙂 .
Merci beaucoup !
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