L’Aube, d’Octavia Butler

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais te parler d’un roman d’une autrice que j’ai découverte il y a peu et dont j’aime beaucoup la plume.

L’Aube, d’Octavia Butler


Introduction


Avant de commencer, j’aimerais préciser que cette chronique émane d’un service de presse des éditions Au Diable Vauvert, que je remercie chaleureusement pour l’envoi du roman !

Octavia Butler est une autrice afro-américaine née en 1947 et morte en 2006. Elle fait partie, avec Samuel Delany, des premiers auteurs non-blancs à écrire et publier de la science-fiction dans les années 1960-1970 aux Etats-Unis. Elle est notamment connue pour trois cycles de romans, la tétralogie Patternist (1976-1984), le diptyque composé de La Parabole du semeur (1993) et La Paraobole des talents (1998), qui lui a valu un prix Locus, ainsi que la trilogie Xenogenesis (1987-1989). C’est d’ailleurs du premier volume de cette trilogie, L’Aube, dont je vais vous parler aujourd’hui.

Le roman est à l’origine paru en 1987 et est resté inédit en français pendant vingt-cinq ans (oui oui). Il a été traduit par Jessica Shapiro pour les éditions Au Diable Vauvert, qui l’ont publié en 2022.

En voici la quatrième de couverture :

« Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s’éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, experts en génétique, ils ont sauvé les rares survivants d’une Terre mourante et sont prêts à ramener Lilith et les derniers humains sur leur planète régénérée. Mais la survie a un prix… »

Dans mon analyse du roman, je traiterai de la manière dont Octavia Butler construit une relation interespèces qui met en échec le processus d’altérisation.

L’Analyse


Humains et Oankali, hybridation comme clé contre la construction d’une altérité


Le récit d’Octavia Butler se situe dans un futur incertain, où la Terre a été ravagée par une guerre nucléaire déclenchée par « une poignée de personnes » qui ont failli commettre un « humanicide », ainsi que toutes les autres espèces au passage. Cependant, certains rares survivants ont été sauvés in extremis par une espèce extraterrestre (oui oui), les Oankali, qui les ont embarqués à bord de leur vaisseau. Ceux-ci sont extrêmement avancés, ce qu’on observe dans leur emploi des biotechnologies, qui leur permet d’employer des plantes pour stocker des corps par exemple, mais aussi dans leur utilisation de l’ingénierie génétique, qu’ils maîtrisent de manière innée (j’y reviendrai plus bas).

Parmi ces survivants se trouve Lilith Iyapo, qui vit au début du récit en captivité auprès des Oankali, qu’elle découvre avec Jdahya, qui lui apparaît d’abord comme un monstre, comme le montre le passage où elle découvre son apparence (et par extension, celle de toute son espèce) pour la première fois.

« Très bien, dit-elle. Montrez-moi. »
L’éclairage se fit plus intense, comme elle l’avait imaginé, et ce qui ressemblait à un homme grand et mince était humanoïde mais n’avait pas de nez – ni protubérance, ni narines –, rien d’autre que de la peau grise et plate. Il était gris partout : peau gris clair, cheveux d’un gris plus foncé sur sa tête. Des poils lui poussaient autour des yeux, des oreilles et sur la gorge. Il en avait tellement devant les yeux qu’elle se demanda comment il arrivait à voir. Les longs poils abondants semblaient pousser aussi bien à l’intérieur qu’autour de ses oreilles. En haut, ils rejoignaient les poils des yeux, tandis qu’en bas et derrière, ils rejoignaient les cheveux. L’îlot de poils de gorge paraissait bouger un peu, et elle supposa que c’était par là que la créature respirait – comme une sorte de trachéotomie naturelle. […]
« Oh mon Dieu », murmura-t-elle. Et les cheveux – les choses – se mirent à s’animer. Certains flottaient dans sa direction comme soufflés par le vent – alors qu’il n’y avait pas le moindre souffle d’air dans la pièce.
Elle fronça les sourcils, s’efforçant de voir, de comprendre. Puis, tout à coup, elle comprit. Elle recula, se précipita de l’autre côté du lit, vers le mur opposé. Ne pouvant aller plus loin, elle s’appuya contre le mur, les yeux rivés sur lui.
La Méduse.

Ce premier contact constitue une découverte de ce qui constitue une forme d’altérité radicale pour Lilith, puisque le corps des Oankali diffère de celui des humains, en raison de leur couleur de peau, « grise et plate », mais aussi et surtout de leurs tentacules. Elle prend d’abord ces derniers pour une abondance de cheveux avant de brutalement découvrir leur véritable nature et leur fonction, permettre aux Oankali de mieux percevoir le monde qui les entoure. Cette découverte constitue expérience terrifiante pour le personnage humain, prise de conscience brutale caractérisée par une phrase nominale qui fait écho à une figure mythologique, celle de la Méduse, qui en science-fiction renvoie à la nouvelle Shambleau de Catherine Lucille Moore, qui l’avait actualisée pour en faire une figure de vampire. Cependant, là où la nouvelle de Moore montre une figure vampirique monstrueuse dont le but est de se nourrir de l’énergie vitale de sa victime, le roman de Butler présente l’extraterrestre sous un prisme altérisant qui n’est autre que le regard de Lilith, qui perçoit l’Oankali comme monstrueux alors qu’il ne l’est pas véritablement. Au parallèle avec la figure de la Méduse s’articulent les tentacules, éléments emblématiques de la Weird Fiction, constitutifs de la monstruosité de nombreuses créatures et symboliques de l’éloignement de celles-ci de l’humanité. Ici, Jdahya, l’Oankali qui recueille Lilith, est perçu très négativement, quand bien même ses intentions ne sont pas mauvaises, ni envers elle, ni envers son espèce, qu’elle découvre progressivement dans toute sa spécificité, puisque par exemple, il existe des individus mâles et femelles chez les Oankali, mais aussi les « ooloi », qui sont de genre neutre et constituent une caste de médecins et d’ingénieurs génétiques chargés de la reproduction. À travers l’évolution des rapports entre Lilith et les Oankali, Octavia Butler désamorce progressivement l’altérisation et l’antagonisme qu’elle engendre entre les deux espèces. Plutôt que fabriquer le monstrueux, elle le déconstruit.

En effet, Jdahya adopte Lilith afin qu’elle s’habitue au contact des Oankali et fasse partie intégrante de leur société. Sa découverte de leur espèce se fait notamment avec Nikanj, un jeune ooloi avec lequel elle va lier, pour le meilleur comme pour le pire. En effet (mais sans rentrer dans les détails), Nikanj va modifier son corps pour accroître sa mémoire, sa force physique et ses capacités de guérison. Cela éloigne progressivement Lilith d’une humanité non-modifiée qui la rejette et l’altérise, tout comme elle rejette les Oankali. Le personnage est alors désignée comme un bouc émissaire qui serait responsable de tous leurs problèmes et non comme la personne qui peut les aider à regagner la Terre en leur enseignant les principes de la survie, rôle qui lui a été attribué par les Oankali.

Lilith constitue ainsi une figure de changement et de préservation capable de construire une nouvelle communauté permettant à l’humanité de réémerger sur Terre après avoir tout perdu, ce qui la rapproche Lauren Oya Olamina dans La Parabole du semeur (dont je vous parlerai prochainement). Les deux personnages ne font pas partie des classes dominantes dans le monde qu’elles ont connu, puisqu’elles sont afro-américaines et issues de familles plutôt modestes, mais elles se donnent du pouvoir. Non pas de dominer ou de contrôler des personnes plus faibles qu’elles, mais de construire des espaces et des communautés avec d’autres individus qu’elles voient comme des égaux et qu’elles vont tenter de guider du mieux qu’elles peuvent vers un avenir meilleur. Cela prend la forme d’une utopie autonome, d’abord sur Terre, puis dans l’espace dans le cas de Lauren et dans celui de Lilith, celle d’un retour sur une Terre vierge où tout est à (re)construire. Il est d’ailleurs intéressant de noter que si les deux héroïnes suivent le même type de parcours, elles ne le font pas dans le même sens, puisque l’une cherche à quitter la Terre tandis que l’autre veut y revenir. Par ailleurs, si Lauren devient une leader à la fois spirituelle et politique qui guide ses fidèles vers Mars, ceux-ci restent des humains non modifiés, là où les descendants de Lilith sur Terre seront probablement des posthumains métissés avec les Oankali.

En effet, le posthumanisme, c’est-à-dire la volonté de faire évoluer homo sapiens pour lui faire atteindre de nouveaux stades de l’évolution par des moyens (bio)technologiques, est présenté par les Oankali comme une nécessité pour sauver l’humanité, à travers une hybridation entre les deux espèces, qui serait alors davantage génétique que cybernétique. L’humanité originale muterait alors profondément à la fois sur le plan physique, ce qu’on remarque dans le fait que Lilith se voit modifiée par les Oankali et dans les propos de Jdahya qui affirme « Votre progéniture ressemblera un peu plus à notre espèce et notre progéniture à la vôtre », mais aussi sur le plan moral et sociétal. Au contact de Jdahya, puis de Ninkanj, dont l’espèce rejette la hiérarchisation de manière innée, elle repense les structures sociales qui ont mené à la destruction de son espèce pour tenter de les faire disparaître lors du retour sur Terre. Le posthumanisme devient alors, au-delà d’une mutation physique, une idéologie visant à créer une utopie. On peut rapprocher cette idéologie utopiste de celle des posthumanistes de Schismatrice de Bruce Sterling, qui sont des idéologues cherchant à faire évoluer l’humanité pour qu’elle puisse vivre en harmonie avec de nouveaux écosystèmes qu’elle colonise, voire façonne elle-même.

Cependant, chez Octavia Butler, le projet posthumaniste ne concerne pas qu’une seule espèce, mais deux, puisqu’il s’inscrit dans un échange qui découle du projet des Oankali, qui veulent partager leurs gènes avec homo sapiens. Ils veulent d’abord sauver l’humanité en préservant son patrimoine génétique, d’abord en aidant certains humains à vivre parmi eux, pour que ces individus aident à leur tour d’autres humains une fois sur Terre, ce qui constitue la mission de Lilith, choisie malgré elle par Jdahya. Il s’agirait donc d’un nouveau départ pour l’humanité, sans technologie, au sein d’une Nature qu’homo sapiens ne maîtrise plus.

Cela donne alors une seconde à l’humanité après sa presque autodestruction. Octavia Butler donne donc à voir une possible nouvelle Genèse sous un patronage extraterrestre, conséquence de ce qui veut être un véritable échange (culturel et génétique). Le processus se voit toutefois entaché par l’altérisation et l’incompréhension des humains vis-à-vis des Oankali, qui peuvent déboucher sur des conflits violents. Lilith est par exemple persuadée que les Oankali cherchent à élever les humains comme du bétail alors que le besoin d’échange génétique est nécessaire chez eux et participe d’un renouvellement continu de l’espèce, et par conséquent de sa survie et de son adaptation, à d’autres milieux et d’autres espèces, ce que le personnage ne comprend pas de prime abord. On l’observe lorsqu’elle demande à Jdahya ce qu’il adviendra de son espèce.

[…] « Vous vivrez […]. Votre espèce vivra. Vous récupérerez votre monde. Nous avons déjà en notre possession une grande partie de ce que nous voulions vous prendre. En particulier votre cancer.
— Quoi ?
— Les ooloi s’y intéressent énormément. Il promet certaines aptitudes que nous n’avons encore jamais réussi à obtenir.
— Des aptitudes ? Dans une tumeur ?
— Oui. Les ooloi y discernent un potentiel énorme. L’échange a donc déjà été d’une grande utilité. […] Nous troquons l’essence de notre être. Notre matériel génétique contre le vôtre. » […] La régénération de membres perdus. La malléabilité contrôlée. Les futures générations d’Oankali seront sans doute moins effrayantes aux yeux de potentiels partenaires commerciaux si elles sont capables de prendre la forme de ces partenaires avant tout échange. Un accroissement de la longévité, aussi, même si comparés à vous, nous vivons très longtemps.
— Et tout ça grâce au cancer. […]

Les différences fondamentales entre humains et Oankali constituent ici un facteur extrêmement précieux pour leurs échanges génétiques. En effet, de manière très paradoxale pour le point de vue humain, le cancer constitue une chance de développer des « aptitudes » chez les Oankali. Ce paradoxe s’exprime dans les questions formulées par Lilith, qui sont des phrases courtes, averbales, qui témoignent de sa surprise et de son scepticisme vis-à-vis du potentiel d’une maladie qui a bien failli la tuer. Le potentiel du cancer apparaît alors par contraste dans des groupes nominaux suivis du détail de leurs applications, avec “la régénération de membres perdus”, “la malléabilité contrôlée”, ou encore “un accroissement de la longévité”, qui constituent des avantages énormes et représentent l’avenir génétique des Oankali. On remarque que le futur de l’humanité est exprimé au futur, énoncé comme une certitude par Jdahya dans une gradation qui commence par l’individu, puis son “espèce”, pour finir par son “monde”. L’avenir englobe à la fois le sujet sur le plan microstructurel, celui de Lilith et de sa survie personnelle, ainsi que celle de son espèce et de son environnement sur le plan macrostructurel.

L’échange de patrimoine génétique, ici représenté par la réappropriation par les Oankali du cancer de Lilith, cimente donc l’avenir des deux espèces.

On peut d’ailleurs noter qu’à travers les expérimentations des oolois sur le cancer, mais aussi la modification de Lilith, Octavia Butler mobilise les topoi de la contamination et de l’hybridation d’ailleurs présent en Weird Fiction. Dans le cas de L’Aube, cela s’opère non pas sur un mode horrifique pur, ni comme une manière de dégrader ou détruire un corps, comme dans des récits tels que La Couleur tombée du ciel de Lovecraft, ou les altérations provoquées par la Tache Cacotopique chez China Miéville (dans Le Concile de Fer par exemple), mais sous un jour positif, comme une manière de faire évoluer deux espèces, l’humanité et les Oankali, à travers un échange de « matériel génétique » qui les rapprochera l’une de l’autre, au sens physique comme culturel. Si cet échange engendre une altérisation des Oankali et des humains modifiés par les humains restés non-modifiés, cela découle de leur perception de ce contact comme une agression qui détruirait supposément homo sapiens telle qu’elle est. Ils plaquent alors leurs considérations et valeurs morales conservatrices (au sens strict du terme) sur un processus qui va permettre à l’humanité de se renouveler et d’apprendre d’une autre espèce.

Ainsi, l’échange génétique qu’Octavia Butler présente dans L’Aube constitue un pendant positif aux contaminations et hybridations décrites en Weird Fiction, et se situe dans une perspective sociétale, collective, et non pas individuelle, de la même manière que les LibRecréés constituent des microcosmes chez China Miéville, mais là où ces derniers ont été modifiés sans leur consentement, les Oankali échangent avec Lilith non pas pour l’obliger à subir des modifications, mais pour qu’elle les accepte de son plein gré, après en avoir saisi les tenants et les aboutissants. Octavia Butler présente alors le métissage et les interactions entre les espèces comme positif, ce qui n’est pas toujours le cas en science-fiction, où l’alien est parfois vu comme un Autre absolument abominable avec lequel homo sapiens ne peut être qu’incompatible. On pensera ici notamment à Lovecraft, qui présente le métissage comme une source d’horreur et de folie dans Le Cauchemar d’Innsmouth. Chez Octavia Butler, le corps mutant devient un symbole du métissage, lui-même signe d’un avenir meilleur, où les discriminations seraient battues en brèche.

Cependant, l’évolution humaine et l’échange avec les Oankali peut être perçu comme une forme d’interventionnisme, ce que Lilith déplore lors de l’un de ses échanges avec Jdahya.

            —  Vos semblables vont changer. Votre progéniture ressemblera un peu plus à notre espèce et notre progéniture à la vôtre. Vos tendances hiérarchiques seront modifiées et si nous apprenons à régénérer des membres et à changer la forme de nos corps, nous partagerons ces aptitudes avec vous. Cela fait partie de l’échange. Nous avons pris du retard sur ce point.
« Qu’est-ce que vous allez faire de nous ? Nos enfants seront quoi, exactement ?
— Différents, je vous l’ai dit. Pas tout à fait comme vous. Un peu comme nous. » […]
— Nous sommes aussi dévoués au troc que votre corps l’est à respirer. Il était grand temps pour nous de le faire au moment où nous vous avons trouvés. À présent, ce sera fait – afin d’offrir une renaissance à vos semblables et aux miens.
— Non ! hurla-t-elle. Notre renaissance ne peut se réaliser que si vous nous laissez tranquilles ! Laissez-nous recommencer par nous-mêmes. »

Pour les Oankali, les problèmes de l’humanité résident avant tout au coeur de sa configuration génétique, puisqu’elle est à la fois « intelligente et hiérarchique », ce qui lui permet de nier les dégâts que ses structures de domination engendrent, puisque l’une était subordonnée à l’autre, ce que Jdahya compare à un « cancer ».

« Et un mélange complexe de gènes qui s’associent pour vous rendre intelligents aussi bien que hiérarchiques vous handicapera, que vous l’admettiez ou non. »

Cet échange entre Jdahya et Lilith montre une opposition entre le désir d’indépendance de Lilith, et à travers elle celui de l’espèce humaine vis-à-vis des Oankali, malgré le rapprochement inévitable entre les deux espèces matérialisé par des parallélismes évoquant les descendances des deux espèces, “Votre progéniture ressemblera un peu plus à notre espèce et notre progéniture à la vôtre.” et “Pas tout à fait comme vous. Un peu comme nous” qui rapproche un “vous” et un “nous” presque exclusifs dans la génération de leurs parents. L’avenir des humains comme celui de leurs sauveurs s’observe donc aussi dans les individus qui vont le façonner et mêler les caractéristiques des deux espèces, ce qui montre que le métissage est vu sous un jour extrêmement positif. La dernière réplique de Lilith montre toutefois que les humains aspirent encore à l’indépendance pour “recommencer”, bien qu’elle ait failli s’autodétruire. Le roman pose alors la question de la nécessité de la mutation pour briser les schémas qui l’ont menée à la guerre nucléaire, avec les Oankali comme exemple non pas de domination paternaliste, mais de partenaires enviables capables de transmettre un savoir.

Le mot de la fin


L’Aube est un roman de science-fiction d’Octavia Butler qui ouvre la trilogie Xenogenesis. L’autrice y décrit une humanité presque anéantie par une guerre nucléaire qui a ravagé la Terre, et dont les survivants ont été recueillis, sauvés et soignés par les Oankali, une espèce extraterrestre capable d’ingénierie biologique et génétique extrêmement avancée. Ces derniers proposent aux humains de les aider à regagner la Terre une fois un échange de patrimoine génétique réalisé pour obtenir de nouvelles capacités.

À travers le regard de Lilith, humaine adoptée par les Oankali pour enseigner la survie à ses futurs compagnons, Octavia Butler décrit la nécessité de l’hybridité et du métissage pour dépasser les tendances à la violence et l’altérisation de groupes perçus comme des monstres.

J’aime vraiment beaucoup la plume de cette autrice et je vous recommande la lecture de L’Aube !

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