La Parabole des talents, d’Octavia Butler

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais continuer de te parler de l’œuvre d’Octavia Butler, en te présentant le deuxième volume du diptyque de la série des Paraboles,

La Parabole des talents


Introduction


Octavia Butler est une autrice afro-américaine née en 1947 et morte en 2006. Elle fait partie, avec Samuel Delany, des premiers auteurs non-blancs à écrire et publier de la science-fiction dans les années 1960-1970 aux Etats-Unis. Elle est notamment connue pour trois cycles de romans, la tétralogie Patternist (1976-1984), le diptyque composé de La Parabole du semeur (1993) et La Paraobole des talents (1998), dont je vais vous parler aujourd’hui, qui lui a valu un prix Locus, ainsi que la trilogie Xenogenesis (1987-1989).

La Parabole des talents est à l’origine paru en 1998 et a été traduit par Iawa Tate pour les éditions Au Diable Vauvert, qui l’ont publié en 2001. Depuis 2021, il est également disponible au format poche dans la collection Les Poches du Diable.

En voici la quatrième de couverture :

«      Californie, 2032. Dans un pays au comble du chaos, les milices font régner leur loi, les usines ont recours au travail forcé, l’Amérique renoue avec l’esclavage, la ségrégation raciale, et sombre dans l’intégrisme religieux… Asha, créatrice de jeux virtuels, arrachée enfant à sa communauté, découvre Semence de la Terre, le journal où Lauren, sa mère, raconte son oeuvre de résistance humaniste et pacifiste.

Violence et humanité, aliénation et transcendance, asservissement et liberté, séparation et communauté, antiracisme… Magnifiques variations sur les grands thèmes butleriens, mais aussi inoubliables romans de résistance, La Parabole du semeur et sa suite, La Parabole des talents (Éditions Au diable vauvert), prennent en ce début de millénaire, des accents d’une actualité brûlante. »

Dans mon analyse du récit, je traiterai de la manière dont Octavia Butler décrit la survie de Semence de la Terre sous un régime autoritaire.

L’Analyse


Régime autoritaire contre Semence de la Terre


La Parabole des Talents s’appuie sur deux personnages narrateurs, Lauren Oya Olamina, que l’on suit dans La Parabole du Semeur, ainsi que sa fille, Asha Vere, prénommée Larkin à l’origine. À cela s’ajoute, au début du premier chapitre du moins, celui de Bankole, à travers un extrait de son journal. Le point de vue de Lauren prend la suite des événements du premier volume, en 2032, cinq ans après la fondation de la Chênaie, première communauté se réclamant de Semence de la Terre, tandis que celui d’Asha Vere évoque son histoire, alors qu’elle a été séparée de sa mère par un régime autoritaire ayant pour but de l’endoctriner, mais aussi les réflexions du personnage à propos de la fondatrice de Semence de la Terre. Asha Vere ne connaît en effet que très peu sa mère et s’en méfie, puisqu’elle la voit comme la leader divinisée d’une secte vue comme une femme providentielle voulant influencer l’humanité dans son entièreté, puisque Semence de la Terre entend repenser les relations humaines et cherche à envoyer homo sapiens à la conquête de l’espace (oui oui).

Cependant, Asha Vere cherche à la comprendre, à la fois pour connaître la vérité sur sa mère et sur elle-même, et réunit alors tous ses écrits, ainsi que ceux de son père, dans un « livre » publié par ses soins. Ainsi, sur le plan intradiégétique, le roman que nous lisons est en fait une œuvre autobiographique publiée par Asha Vere, qui devient alors une sorte de récit cadre, au sein duquel on retrouve les histoires d’Asha Vere et de sa mère, ce qui est retranscrit par un usage de la polytextualité qui assemble des fragments du journal de Lauren Oya Olamina et les écrits de sa fille, agencés par elle-même. Octavia Butler va donc plus loin dans le processus mis en place dans le premier volume, qui ne comprenait que le journal, et confronte les points de vue et les vies de ses deux personnages. Ainsi, si Lauren était à la fois un personnage narrateur et écrivain dans le premier volume, Asha Vere devient, grâce au dispositif polytextuel mis en place, un personnage narrateur et écrivain, mais aussi éditeur, puisqu’elle agence et monte le texte de sa mère pour le confronter au sien, ce qui lui permet de se comprendre elle-même, à travers les points communs qui la rapprochent de Lauren, malgré certaines différences qui l’en éloigne radicalement. Ce type de dispositif se retrouve aussi dans Terra Ignota d’Ada Palmer, principalement dans les derniers volumes, La Volonté de se battre, L’Alphabet des créateurset Peut-être les étoiles.

L’éloignement des deux narratrices est ainsi temporel, mais aussi physique, puisqu’elles ont été séparées par le régime extrêmement répressif d’Andrew Steele Jarret, caractérisé par son aspect autoritariste et réactionnaire, marqué par sa religiosité extrême, relevant de l’intégrisme chrétien. Jarret fait ainsi pourchasser ses opposants qu’il diabolise activement, met en œuvre de véritables « camps de rééducation » qui visent à rééduquer les rebelles par le travail mais dont l’existence est remise en question, par exemple. Jarret entend faire renaître l’Amérique en se présentant comme un homme providentiel, ce qui en fait un parfait leader bonapartiste à tendance autoritaire ainsi qu’une autorité religieuse extrémiste, avec son Église Chrétienne d’Amérique. Après le libéralisme exacerbé et sa destruction des services publics dans le premier volume, Octavia Butler explore dans La Parabole des talents la montée de l’extrême droite, qui préfigure celle de Donald Trump et l’arrivée de discours réactionnaires particulièrement violents, avec l’alt right dans le monde anglophone et la Nouvelle Droite en France, par exemple. Le parallèle avec Donald Trump est d’ailleurs d’autant plus fort qu’ils partagent le même slogan, « Make America Great Again », slogan réactionnaire puisqu’il suppose une grandeur perdue, un âge d’or disparu qu’il faudrait restaurer en détruisant ce (ou ceux) qui l’ont mis à mal, c’est-à-dire les opposants au régime, souvent issus de minorités. L’imaginaire religieux le plus guerrier et violent se trouve par ailleurs réactivé, puisque certains partisans violents de Jarret sont des « Croisés », qui n’hésitent pas à se servir bûchers. Ces pratiques renvoient aux Croisades, période lors de laquelle la chrétienté tente de conquérir des territoires au détriment de populations qui y sont déjà implantées, ainsi qu’à la chasse aux sorcières, qui désignait des femmes à la vindicte populaire pour ensuite les tuer sur un bûcher. Cet imaginaire violent est d’ailleurs remobilisé et réactualisé dans notre réalité par l’extrême-droite, américaine comme française, comme l’explique Florian Besson dans un article sur le site Actuel Moyen-âge. La résurrection d’un imaginaire violent légitimant une violence banalisée, articulée à la construction d’un ennemi universel contre lequel il faut lutter, puis à une figure d’homme providentiel, montrent que Jarret est assimilable aux mouvances d’extrême droite, ce que corrobore également la description qu’en fait Lauren Oya Olamina.

Les suppôts de Jarret se sont déjà constitués en groupes armés, tout le monde est au courant. Ils ont immolé des gens sur le bûcher après les avoir accusés de sorcellerie. Des sorciers, en 2032 ! Un sorcier, de leur point de vue, ce peut être indifféremment un musulman, un juif, un hindouiste, un bouddhiste aussi bien, dans certaines régions, qu’un Mormon, un Témoin de Jéhovah ou même un catholique. Les athées correspondent aussi à cette définition sommaire, les “sectateurs”, et même les bourgeois un peu excentriques. Quant aux “sectateurs”, c’est un terme fourre-tout destiné à recevoir ceux qui ne trouvent leur place dans aucune autre catégorie, tout en ne répondant pas tout à fait à la définition du christianisme selon Jarret. […] Le candidat prend soin de condamner les bûchers, mais il le fait avec tant d’aménité que ses fidèles sont libres d’interpréter ces réserves comme bon leur semble. Pour ce qu’il en est des passages à tabac, du supplice des plumes et du goudron, de la destruction de “temples impies dévolus à l’adoration de Satan”, il tient toute prête une réponse de Tartuffe […].

On observe la présence d’un anachronisme violent à travers l’évocation des violences et des supplices empruntés à d’autres époques tels que les bûchers sur lesquels ils immolent des individus accusés de sorcellerie, ou encore les plumes et le goudron, utilisés pendant les Croisades, mais aussi au Far West, au XIXème siècle. Ces violences anachroniques renvoient à l’imaginaire passéiste des Croisés et marquent leur appartenance à une idéologie réactionnaire, de même que le terme « sorcier ». Ce terme, suivi d’une énumération de tout ce qui ne correspond pas aux standards de Jarret, montrent son degré d’intolérance, de par l’abondance de termes qui désignent d’autres croyances, à laquelle s’ajoute la catégorie des « sectateurs », catégorie suffisamment vague pour y ranger tout type d’individu qui contreviendrait à l’idéologie de l’église chrétienne d’Amérique. Jarret fabrique donc un ennemi intérieur œuvrant pour contre lequel il faut lutter pour restaurer la grandeur de la nation à travers des discours haineux et violents, qui s’accompagnent d’une condamnation de façade des agressions et du terrorisme, ou plus tard nié par certains partisans plus modérés. Cela rejoint, une fois encore, les stratégies employées par l’extrême droite actuelle, avec des groupes et partis modérés, dédiabolisés, qui condamnent, publiquement du moins, les exactions commises par des organisations et des groupuscules plus radicaux lorsqu’ils décident de passer à l’acte, lors d’agressions ou attentats, dirigés contre des minorités, des commerces et librairies, ou même des élus.

Les membres de Semence de la Terre sont directement confrontés à cet oppresseur, qui leur fait vivre un véritable martyre. Ainsi, la Chênaie est envahie par les Croisés qui la transforment en camp de rééducation et asservissent Lauren et ses compagnons par les colliers de servitude (j’y reviens plus bas), qui subissent alors les pires tourments, tels que des agressions physiques et sexuelles, ainsi que des humiliations parfois publiques. Cela a pour but d’une part de déposséder les individus de leur corps, mais aussi d’aliéner leurs esprits pour qu’ils abandonnent Semence de la Terre, se repentissent et se convertissent à l’idéologie de leurs tortionnaires, dont ils sont devenus les esclaves. Par ailleurs, leurs enfants leurs sont enlevés et sont adoptés par des familles qui adhèrent aux idées de Jarret. C’est précisément ce qui arrive à Asha Vere, mais je ne vous en dirai pas plus. Ainsi, si La Parabole du semeur montrait la survie comme une nécessité pour survivre sur les routes dans un monde en proie à la destruction afin de fonder une communauté, La Parabole des talents montre la survie des personnes et des idées de Semence de la Terre comme un rempart contre l’autoritarisme qui fait d’eux des héros capables de vaincre le fascisme. La survie apparaît de Lauren et de ses compagnons apparaît alors comme un enjeu politique majeur, puisqu’elle s’articule à celle de ses idées égalitaristes qui entendent dépasser les crises majeures que rencontre l’humanité.

Octa Butler construit alors Semence de la Terre comme une véritable communauté à la Chênaie, mais aussi, plus tard, comme un véritable mouvement politico-religieux qui finance des associations et recrute. Au-delà de la vie de Lauren Oya Olamina, La Parabole des talents dépeint aussi la progression de l’œuvre de sa vie, de groupe reculé dans la campagne et réprimé par un régime violent à une communauté reconnue, aux ambitions utopiques, ce qui s’observe notamment dans sa manière de concevoir l’éducation. Ainsi, l’admission dans les écoles et universités de Semence de la Terre est gratuite, ce qui apparaît comme un contre-discours au coût exorbitant de l’enseignement supérieur aux États-Unis, avec pour contrepartie le fait de devoir « s’engager à consacrer sept ans à l’amélioration du niveau de vie des nombreuses communautés de Semence de la Terre ». Cela permet de garantir une progression des savoirs qui améliorent le niveau de vie et de connaissance de Semence de la Terre qui conduira ses membres aux étoiles, mais aussi une forme d’échange de services qui, tout en garantissant une forme d’égalité des chances entre les classes sociales et des emplois qui ne sont pas pénibles ou aliénants. Cette pratique subvertit alors le système esclavagiste des pouvoirs privés présents dans le premier tome, avec des employés contraints de travailler pour une firme qui les endette, les enferme et les considère comme des esclaves.

La Parabole du semeur montrait ainsi l’esclavage sous la forme d’une soumission graduelle des employés aux entreprises. La Parabole des talents va plus loin dans l’horreur avec les « colliers de servitude ». Ces derniers peuvent infliger une douleur extrême à ceux qui les portent et se trouvent alors à la merci du propriétaire de la télécommande du collier, qui devient leur propriétaire. Octavia Butler évoque cette condition à travers le témoignage glaçant de Marcus, le frère de Lauren, qui raconte la mort d’une esclave des mains de leur propriétaire, Sargent.

[…] une fois que l’on t’a posé le collier, toute fuite est impossible. Si tu t’éloignes de la télécommande au-delà d’une certaine distance, le collier se resserre et t’étrangle. La douleur est telle que tu oublies la liberté et rebrousses chemin. Quelques pas de plus et tu t’évanouiras. Nous appelons ce procédé “le garrot”. Il suffit de manipuler la télécommande pour étouffer le fugitif. Si, par extraordinaire, tu parviens à t’emparer de cet appareil, il ne te sera d’aucune utilité, le dispositif étant équipé d’un système de verrouillage digital. Si la main qui tente de s’en servir n’est pas la bonne, le collier étranglera l’usurpateur jusqu’à ce que mort s’ensuive ou jusqu’à l’intervention du vrai propriétaire.
Cette femme rêvait de venger sa famille. […] Sargent s’est réveillé. Le lendemain, devant tout son cheptel rassemblé, après avoir arraché les vêtements de la coupable, il nous a ordonné de rassembler du bois et de dresser un bûcher autour d’elle et sur elle, en ne laissant que la tête dépasser. Un esclave fut chargé de verser l’essence, un autre de craquer l’allumette. Tous furent contraints d’assister au supplice. »

Le témoignage de Marcus est construit en deux temps, d’abord avec une explication technique des capacités du collier, et de la manière dont il aliène son porteur. Il empêche en effet la fuite, à la fois par le « garrot » qui interdit au porteur de s’éloigner, mais aussi de se révolter contre son propriétaire, qui est le seul à disposer de l’accès à la télécommande et peut donc s’en servir pour exécuter les révoltés. La deuxième partie du témoignage de Marcus présente un cas réel d’esclave qui a tenté de se révolter et se trouve punie par Sargent. Cette punition est caractérisée par son extrême violence, d’abord dans la réification totale des porteurs de collier dans le discours, avec l’emploi du mot « cheptel », qui montre qu’ils sont considérés comme du bétail, puis dans l’exécution de la femme, brûlée vive sur un bûcher. Sa mort devient d’ailleurs un spectacle que tous sont contraints de regarder, et à laquelle ils doivent même participer, ce qui amplifie encore sa violence, puisque les esclaves participent à leur propre répression, ce qui les rend coupables d’un meurtre qui les incite à l’obéissance. Le collier de servitude devient alors un outil d’oppression et de répression de ceux qui le portent et réactualise les chaînes portées par les esclaves à travers une technologie mise au service d’une grande violence deshumanisante et génératrice de traumatismes.

Si le régime de Jarret utilise la technologie à des fins répressives, il l’emploie également dans le but d’accentuer l’adhésion de la population aux valeurs de l’église chrétienne d’Amérique, comme le montre l’emploi des « masques à rêve » de l’entreprise Dreamask.

Dreamask… les masques à rêve, aussi appelés cage-gueules, livres à rêver, ou simplement les masques, venaient de faire leur apparition et le procédé ne donnait encore qu’un avant-goût d’univers virtuels. […] ces gadgets suscitaient des rêves stimulés et assistés par ordinateur, et le public en raffolait. Chacun d’eux proposait à son utilisateur plusieurs programmes d’aventures dans lesquels il pouvait s’identifier à l’un ou l’autre des personnages de son choix. Il faisait alors l’expérience de cette vie fictive avec un réalisme saisissant dans les détails et les sensations. […]
Les partisans de Jarret redoutaient que les individus “moralement vulnérables” ne s’accoutument à ce nouveau divertissement comme à une drogue. Afin de parer à une éventuelle censure, Dreamask International avait conçu différents programmes à caractère religieux, dont les héros se trouvaient être des fidèles de l’Église chrétienne d’Amérique.

Octavia Butler reprend ici le rêve (sans mauvais jeu de mots) de la réalité virtuelle popularisé par le Cyberpunk, dans Neuromancien et ses suites d’abord, puis Le Samouraï virtuel ensuite, non pas pour montrer comment des hackers se l’approprient, mais la manière dont elle sert de divertissement. On l’observe dans le premier paragraphe, avec un passage didactique expliquant le processus d’identification à des personnages fictifs au sein d’une expérience réaliste qui leur permet de s’évader et de vivre des aventures. Cependant, la réalité virtuelle prend place dans un contexte réactionnaire, où la morale et les mœurs de la population sont surveillées et encadrées à travers le divertissement, puisque le pouvoir craint qu’elle ne devienne un moyen d’échapper complètement à un monde bien trop coercitif. Dreamask se trouve alors contraint de se plier à l’idéologie de Jarret en diffusant des programmes religieux, qui plongent les spectateurs dans la peau de héros conformes à ses valeurs, à l’image de l’héroïne Asha Vere, qui donne son nom à l’une des deux narratrices du roman. Octavia Butler décrit donc comment un pouvoir réactionnaire s’approprie à la fois les nouvelles technologies et l’industrie du divertissement pour en faire les véhicules de son idéologie et ainsi capter l’attention et le temps de cerveau disponible des spectateurs. La société du spectacle s’articule alors aux idées réactionnaires, ce qui montre que le capitalisme peut tout à fait s’accommoder de régimes répressifs s’ils permettent d’engranger des profits.

Le mot de la fin


La Parabole des talents vient clore le diptyque des paraboles d’Octavia Butler. L’autrice décrit des années 2030 marquées par la montée d’une idéologie autoritaire, oppressive et extrêmement religieuse, celle d’Andrew Steele Jarret, qui réactive l’imaginaire violent des croisades avec toutes les exactions que cela implique. Jarret désigne comme ennemis tous ceux qui ne sont pas conformes à ses standards et se sert de la technologie pour asseoir ses idées grâce à la réalité virtuelle et opprimer les éventuels révoltés ou dissidents grâce aux colliers de servitude.

Deux narratrices nous racontent cette époque qui ressemble par beaucoup trop d’aspects à la nôtre, Lauren Oya Olamina et sa fille, Asha Vere, qui subissent la répression du régime de Jarret. Leurs écrits, qui prennent la forme d’un manuscrit monté par Asha Vere, témoignent de la manière dont l’une fait survivre Semence de la Terre et en fait un contre-discours utopiste, et dont l’autre tente de comprendre sa mère à travers ses écrits.

Ce roman m’a beaucoup touché, et je ne peux que vous le recommander !*

J’ai également lu et chroniqué d’autres œuvres d’Octavia Butler, La Parabole du semeur, L’Aube

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