Meute, de Karine Rennberg

Salutations, lecteur. Aujourd’hui, je vais te parler d’un roman qui traite de loups-garous d’une manière particulièrement sensible.

Meute, de Karine Rennberg


Introduction


Avant de commencer, j’aimerais préciser que cette chronique émane d’un service de presse des éditions ActuSF, que je remercie chaleureusement pour l’envoi du roman. Je remercie aussi Karine Rennberg pour sa dédicace et sa gentillesse !

Karine Rennberg est une autrice française de science-fiction, de fantasy et de fantastique.

Meute, publié en février 2022, est son premier roman écrit en solo, après Spirites co-écrit avec Ophélie Hervet.

En voici la quatrième de couverture :

« Roman atypique lycantrope, Meute suit les traces de Nathanaël, Val et Calame. Le premier est un loup-garou né de la violence et la solitude qui se débat au sein d’une meute qui ne lui convient pas. Le second est un humain à qui l’on a volé la voix. Quand le troisième entre dans leur vie bien malgré eux, des tensions s’installent et menacent de tout déchirer. Comment trouver son équilibre, dans un monde où les secondes chances n’existent pas ?

Ce récit fantastique est avant tout celui d’une tranche de vie, de ce moment où tout bascule entre le noir et la couleur. »

Dans mon analyse du roman, je traiterai d’abord de sa situation dans un monde apparenté au post-apocalyptique, puis des relations entre ses personnages, pour enfin établir un parallèle entre Meute et un autre roman qui traite de loups-garous, à savoir Galeux de Stephen Graham Jones. 

L’Analyse


Un monde post-apocalyptique en pleine reconstruction


Le roman de Karine Rennberg se déroule dans un monde frappé par un manque de ressources technologiques. En effet, une éruption solaire a carbonisé les équipements électroniques, et donc une grande partie des outils de production.

Depuis que le soleil a fait son grand show et a cramé la quasi-intégralité de l’électronique mondiale et les moyens de production qui allaient avec, dixit les vieux qui l’ont vécu, voyager loin est devenu un vrai parcours du combattant. Suffit d’une panne mécanique, d’une pièce quelconque à changer, d’une pénurie d’essence, n’importe quoi, et une balade de deux heures peut facilement se transformer en absence de deux semaines.

En plus de nous donner à voir l’idiolecte, c’est-à-dire le parler spécifique au personnage de Nat et son registre de langue, cet extrait nous montre que le changement s’est opéré brusquement, dans un passé proche, ce qui a bouleversé les habitudes de consommation énergétique des habitants. Ainsi, les modes de déplacement se voient reconfigurés, avec un retour sur des temps de trajet plus longs à cause de potentiels problèmes techniques. Cela met fin à l’instantanéité à laquelle nous sommes actuellement habitués et fait réémerger l’imprévisibilité au quotidien. Karine Rennberg montre alors comment même une catastrophe qui ne détruit ou ne reconfigure pas complètement la géographie du monde, comme celles de J. G. Ballard par exemple, peut affecter en profondeur la société humaine.

Ainsi, il est devenu nécessaire d’utiliser des panneaux solaires couplés pour obtenir de l’électricité. Les classes laborieuses doivent alors compter sur le vol de convois destinés à fournir les plus riches par la pègre locale pour en obtenir et en installer. On remarque que l’éruption solaire a renforcé les inégalités sociales, puisque la classe dominante des habitants de la Marina dispose de toutes les ressources dont elle a besoin, tandis que ceux des Docks doivent se battre (au sens littéral et au péril de leur vie) pour survivre dans un univers impitoyable régi par la pègre et la violence qu’elle génère et les conséquences mortifères qu’elle engendre. Ainsi, si la Marina constitue un cadre de vie idéal où règnent l’opulence et la bonne santé, les Docks abritent une population qui vit d’expédients quand elle ne lutte pas tout simplement pour sa survie, avec par exemples de nombreux enfants orphelins qui s’enrôlent dans des gangs, comme deux des trois personnages principaux du roman, Nat et Val, ce qui a fortement influé sur leur construction individuelle et dans leur amitié indéfectible. La Marina et les Docks constituent ainsi des espaces sociaux antagonistes, puisque les habitants de l’une sont mal vus dans les autres et inversement. Par ailleurs, les ressortissants des Docks entretiennent des préjugés assez tenaces (qui s’avèrent souvent vrais) envers ceux qu’ils appellent les « flaqueux ».

Au-delà de la guerre des gangs qui sévit entre les différentes organisations, telles que les Lames ou les Dragons, la pègre met aussi en place une forme de société du spectacle à travers les Arènes Grises, Rouges et Noires, qui sont des combats plus ou moins violents pouvant conduire à la mise à mort de l’un des deux combattants. Ce type de divertissement peut amener la gloire et une certaine aisance financière à ceux qui s’en sortent, mais des blessures (ou la mort) pour les vaincus.

Comme son titre l’indique, Meute est un roman de loups-garous (hé oui), qui vivent parmi les humains, et de l’une d’entre elles en particulier.

Nat, Val et Calame, au cœur de la meute et des tourments


Meute  met en scène trois personnages point de vue, Nat, Val et Calame, dont les pensées nous sont retranscrites au présent et à la deuxième personne du singulier. À noter qu’il s’agit d’un mode de narration que l’on croise parfois et que l’on a pu observer dans la trilogie de La Terre fracturée de N. K. Jemisin, composée des magistraux La Cinquième Saison¸ La Porte de cristal, et Les Cieux pétrifiés par exemple, mais aussi dans la nouvelle « Panopticon », présente dans le recueil Fournaise de Livia Llewellyn, que je vous recommande chaudement. Nat, de son prénom Nathanaël, est un mercenaire qui loue son bras à des gangs des Docks pour vivre. C’est également un loup-garou rattaché à la meute de Marc, un Alpha qui tente de l’intégrer du mieux qu’il peut malgré les conflits que Nat engendre à cause de son caractère particulièrement… orageux. Nat peut compter sur le soutien de Val, endetté au gang des Lames pour qui il doit régulièrement combattre à mort et effectuer des missions extrêmement dangereuses, avec qui il a grandi dans la violence des gangs des Docks, comme en témoigne le fait qu’ils se sont sauvés plusieurs fois la vie mutuellement. Il est d’ailleurs muet à cause d’une grave blessure à la gorge et utilise donc la langue des signes pour communiquer, ce que l’autrice retranscrit en usant de l’italique, accompagné des marques de dialogues classiques. Les discours de Nat et de Val sont marqués par leur idiolecte, c’est-à-dire la manière de parler qui leur est propre, avec beaucoup de vocabulaire familier par exemple. Le point de vue de Nat fait ainsi rejaillir son impulsivité, tandis que celui de Val montre son caractère plus apaisé.

Le troisième personnage point de vue, Calame, ou Loupiot dans les premiers chapitres, est un jeune loup-garou traumatisé par les violences qu’il a subies, avec de lourdes conséquences. Ainsi, Calame ne peut pas communiquer par voie verbale ou par la langue des signes, mais il perçoit de manière très vive les émotions de ses interlocuteurs et les rattache à des couleurs qui rejaillissent dans ses dessins et des peintures. Ses traumatismes ressortent dans ses pensées marquées par une très forte crainte d’autrui.

Tu sursautes, relèves la tête vers celui qui t’apporte du chocolat. Il est revenu, debout au-dessus de toi, trop grand, trop près ! Il fait un pas de plus, s’accroupit devant toi. Tu te presses contre le mur, ton cœur cognant dans ta poitrine. Trop près, pourquoi est-il si près ? Il cesse de bouger, ramène la main qu’il tendait vers toi.
— Je veux juste regarder ton front et ton poignet.
Non. Quand ils te touchent, tu as encore plus mal, et même si tu pleures et si tu supplies, ils continuent malgré tout… Il soupire, recule.

On observe que la source des traumatismes de Calame est un « ils » à valeur impersonnelle, qui désigne donc ses tortionnaires. Les violences qu’il a subies constituent la raison pour laquelle le personnage rejette toute proximité et tout contact physique avec les humains, ce qui se remarque dans la manière dont il perçoit Nat alors même que ce dernier essaie de l’aider. La proximité physique se trouve alors rattachée à la violence dans l’esprit du personnage.

La violence du récit s’observe par ailleurs dans le fait que les loups-garous se trouve dépossédés de leur loup intérieur, mais aussi par le déterminisme des comportements de meute qui les force à adopter certains comportements. Ils sont alors aliénés psychologiquement par le « lien de meute ».

— Ces… Cette bande de connards imbus d’eux-mêmes… Merde, pendant trois ans ils m’ont fait chier parce que j’avais pas le comportement qu’il fallait, que j’en avais rien à foutre des plus faibles de la meute, que je cherchais pas à les couver et à les protéger… Et là, bordel, ils me balancent ce gamin entre les pattes et… et maintenant ils viennent me reprocher de pas m’en être occupé, alors que je l’ai fait, et mieux qu’eux, encore ? Mais merde à la fin !
Second coup de poing contre le mur, pendant que tu plisses les yeux. Nath, s’occuper d’un gosse ? O.K., il y a clairement un truc qui tourne pas rond. Et s’il continue à jouer au con, il va se faire mal, ce qui ne va rien arranger. […]
Il s’exécute, raconte tout ce qu’il s’est passé depuis son arrivée dans la maison blanche. Et bordel, tu n’aimes pas du tout ce que tu entends. Parce que Nath a beau répéter qu’il s’en fout… tout son comportement crie l’inverse. Et c’est carrément bizarre.

Nath, au sein de la meute de Marc, se voit confier la responsabilité de Calame et s’occupe de lui malgré toutes les réticences dont il fait preuve, mais son empathie pour Calame est conditionnée de prime abord par son loup intérieur, ce qui le dépossède de son libre arbitre. On l’observe dans la distinction claire que le personnage verbalise par la suite.

— Je sais pas. Parce qu’il a rien demandé. Il attend rien de personne, pas de contact, pas d’attention, rien. Il est juste flippé de tout, de tout le monde, et… J’sais pas. Il y a juste cette partie de moi qui veut qu’il arrête d’avoir peur. Le loup… Le loup veut le protéger. Sauf que c’est pas moi, putain ! Je sais pas comment gérer, je veux pas avoir à le faire ! Je veux juste qu’il arrête de me pourrir la tête !

Nath dissocie sa personne physique de son loup intérieur, ce que l’on remarque dans l’enchaînement des deux phrases « Le loup veut le protéger. Sauf que c’est pas moi, putain ! », qui nie l’égalité des sentiments du loup et les siens. Cette dichotomie se déchaine dans ce qu’il éprouve pour Calame, dont il va tenter de s’occuper tant bien que mal. Sans trop rentrer dans les détails, Meute traite de la manière dont les individus prennent soin les uns des autres, et surtout, de la manière dont certains apprennent à le faire, ce que j’ai trouvé particulièrement touchant. J’en profite aussi pour signaler l’humour surtout présent dans les interactions de Nath et Val, malgré les crises particulièrement violentes qu’ils traversent parfois, puisque l’un est chargé de s’occuper d’un enfant loup-garou alors qu’il ne sait que peu prendre en charge son loup et les autres, tandis que l’autre est un assassin qui risque sa vie lors de ses missions et de combats à mort en arène. Les relations entre les personnages sont alors profondément touchantes, parce qu’ils tentent une construire une vie plus ou moins stable (paisible serait un trop grand mot) dans un monde extrêmement violent et parfois particulièrement hostile et apprennent à vivre avec leur passé et leurs traumatismes.

Un autre élément sensible du roman, c’est la perception des couleurs de Calame. Celles-ci sont omniprésentes dans son discours, tout comme les propositions subordonnées relatives qui lui permettent de désigner les individus par ce qu’ils lui apportent ou ce qu’ils lui retirent, mais aussi leur apparence, ou les couleurs qu’ils dégagent, et leur interprétation sur le plan émotionnel. Selon la Grammaire méthodique du français, une proposition subordonnée relative est « une forme de proposition subordonnée introduite par un terme relatif, pronom ou, plus rarement, un déterminant ».

Les relatives peuvent par exemple être adjectives, c’est-à-dire avoir une fonction d’épithète, comme dans « Achille au pied léger » ou « Paul le géant » ou attribut du sujet, comme dans « Marie est grande » ou « Le dragon semblait furieux », mais leur structure et leur fonction dans une phrase peut s’avérer plus complexes.

Voici quelques exemples plus concrets tirés de romans.

Dans la phrase tirée de L’Évangile selon Myriam de Ketty Steward, « […] ses tresses raides qui pendent et lui fouettent le milieu du dos. », la relative est épithète en l’absence de verbe d’état, comme être par exemple.

Dans celle-ci, qui provient du roman Wastburg de Cédric Ferrand « […] Larz, qui était mordu du frisson que lui procuraient ces petits mystères. » la relative occupe la fonction d’attribut, ce qui s’explique par la présence du verbe être.

Examinons maintenant le discours de Calame, lorsqu’il interagit avec Nath sous sa forme de loup.

Celui qui prend soin de toi se relève, recule de deux pas, loin du matelas que tu as souillé. Il rassemble d’une patte les coussins déposés là par celui qui est l’Alpha, te regarde avant de laisser échapper un léger jappement. Veut-il que tu viennes ? Que tu quittes le matelas pour les coussins ? Il revient vers toi, fourre son museau contre ton cou, te pousse lentement à te redresser. Alors, tu le suis, gagnes le nid de coussins à quatre pattes. Celui qui t’a donné un nom te rejoint, te donne un léger coup de langue sur la mâchoire avant de s’allonger à côté de toi. Tu bouges un peu, te loves contre lui, une main glissée dans sa fourrure. Un son doux t’encourage, te murmure que cette nuit, tu es en sécurité, que tu es protégé, que personne ne te fera de mal.

Ici, le discours de Calame s’appuie sur des relatives périphrastiques, c’est-à-dire qu’elles fonctionnent comme des périphrases (oui oui). Elles ont une valeur spécifique, ce qui signifie que leur antécédent renvoie à un référent précis à savoir Nath, d’abord désigné par le pronom démonstratif « celui » et sont introduites par le pronom « qui », dont le personnage se sert systématiquement pour désigner le personnage dont il parle. Cet emploi des relatives singularise fortement son discours, et renforce la narration à la deuxième personne en lui apportant une grande part de subjectivité qui transparaît dans les qualificatifs employés pour désigner les individus qui interagissent avec lui.

La voix est basse et tranquille, mais tu te figes quand même, tournes difficilement la tête. Celui que tu as choisi est là, assis contre le mur. Les yeux ambre miel, ambre éternité, ambre refuge posés sur toi sont aussi doux que la flamme dans ton esprit, et le bleu lagon, bleu ciel d’été, bleu protection qui l’environne est taché d’orange inquiétude. Mais le bleu infini l’emporte et tu t’apaises. Puis tu vois le verre d’eau à côté de lui et tu t’y ancres, incapable de penser à autre chose.

On observe ici que Calame associe des sensations et des impressions aux couleurs qu’il perçoit, comme le montrent les adjectifs liés à celles-ci, qui précisent les nuances mais montrent aussi la manière dont le personnage voit son entourage.

Meute met par ailleurs l’accent sur le respect du consentement qui est une valeur extrêmement importante pour les personnages. Ainsi, si Calame refuse les contacts physiques à cause de la violence qu’il a pu subir, et Nat comme Val le respectent et évitent les contacts physiques, bien que ce soit difficile pour le soigner en cas de blessure par exemple. Ce respect marque d’ailleurs la différence profonde dans la manière dont la meute de Marc prend Calame en charge, en le nourrissant de force par exemple, sans comprendre pourquoi il refuse de se nourrir de viande, et la manière dont Nat s’occupe de lui, en essayant de comprendre ses besoins et de communiquer avec lui, malgré le fait que cela s’avère difficile. Cela s’observe par ailleurs dans le personnage de Val, asexuel et aromantique et refuse ainsi toute tentative de séduction de manière plus ou moins violente (et/ou drôle).

Garous sensibles et sincères, Meute et Galeux


Je terminerai cette chronique en établissant rapidement un parallèle entre le roman de Karine Rennberg et Galeux de Stephen Graham Jones. Les deux romans traitent en effet de loups-garous (hé oui) d’un point de vue particulièrement sensible.

Les récits mettant en scène des loups-garous montrent habituellement que ces derniers forment un monde à part au sein de la société humaine, ce qui apparaît topique au sein des romans les mettant en scène, comme dans Mercy Thompson de Patricia Briggs, avec des rapports de force explicitement montrés dans leur position hiérarchique. Ainsi, le loup Alpha est celui qui dirige la meute, le Bêta est son second, et l’Oméga, pourtant tout en bas de la hiérarchie, a pour mission d’apaiser les tensions et de désamorcer les hostilités. Il est cependant une forme de bouc émissaire de son milieu social, ce qui a pour conséquence qu’il subit des violences de la part de sa meute.

Karine Rennberg reprend ce schéma, mais pas Stephen Graham Jones, puisque ses loups-garous sont des nomades marginaux et marginalisés au sein de la société humaine, ce qui n’est pas le cas de la meute de Marc, qui est issu d’un milieu social favorisé.

Cependant, les deux romans ont en commun de montrer comment des meutes en tant qu’univers familial se construisent dans et malgré l’adversité parfois violente à travers des discours particulièrement sensibles, le point de vue à la première personne du narrateur dans le roman de Stephen Graham Jones, et les trois points de vue portés par la deuxième personne dans celui de Karine Rennberg. Les deux auteurs s’emparent de la figure du loup-garou pour montrer comment un ou plusieurs individus se construisent dans des environnements particulièrement difficiles, la société américaine dans Galeux et les Docks dans Meute, en insistant sur leur quotidien et la manière dont ils affrontent l’adversité.

Le mot de la fin


Meute est un roman de Karine Rennberg mettant en scène trois personnages point de vue, Nath, Val et Calame. À travers leurs trois points de vue, l’autrice décrit la construction d’une meute de loups-garous et d’humains, celle de Nath, qui prend en charge Calame, jeune homme souffrant de nombreux traumatismes dus aux violences qu’il a subies, avec l’aide de Val, assassin au service du gang des Lames.

J’ai trouvé ce roman particulièrement touchant, et je vous le recommande vivement !

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6 commentaires sur “Meute, de Karine Rennberg

  1. Quelle magnifique chronique pour un non moins magnifique roman ! J’ai beaucoup aimé ton analyse poussée, ça m’a donné envie de me replonger dedans ! 🙂
    Je note qu’il faut vraiment, vraiment que je lise Galeux !! J’adore la figure du garou quand elle s’accompagne d’une belle exploitation des thèmes (et pas un prétexte pour des scènes gores), Galeux rentre dans cette catégorie, il faut que je le lise.
    (merci pour le lient !)

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