Les Hurleuses (Vaisseau d’Arcane, tome 1), d’Adrien Tomas

Salutations, lecteur. Si tu suis le blog depuis un certain temps, tu n’es pas sans savoir que j’apprécie beaucoup l’œuvre d’Adrien Tomas. Aujourd’hui, je vais donc te parler de son dernier roman.

Les Hurleuses (Vaisseau d’Arcane, Tome 1)

Introduction


Avant de commencer, je tiens à préciser que cette chronique émane d’un service de presse des éditions Mnémos et de Julien Guerry. Je les remercie chaleureusement pour leur envoi !

Adrien Tomas est un auteur français né en 1986. Il écrit principalement de la Fantasy, et a une formation de biologiste. Ses romans sont publiés aux éditions Mnémos en grand format et sont également disponibles au format poche dans la collection Hélios des Indés de l’imaginaire, dans le cas de Notre Dame des loups, La Maison des mages et La Geste du Sixième Royaume. La trilogie du Chant des Épines, publiée entre 2016 et 2018, est également publiée en poche chez Hélios depuis Avril 2020. L’auteur a également publié deux romans jeunesse en 2019, Engrenages et sortilèges aux éditions Rageot, et Zoomancie aux éditions Lynks (d’ailleurs récemment rachetées par Leha)

Le roman dont je vais vous parler aujourd’hui, Les Hurleuses, se situe dans le même univers qu’Engrenages et Sortilèges. Il constitue le premier volume du diptyque Vaisseau d’Arcane, et paraîtra le 28 Août 2020 aux éditions Mnémos, dans le cadre de la Rentrée de la Fantasy Française des Indés de l’Imaginaire, aux côtés de Les énigmes de l’aube de Thomas C. Durand et Les Canaux du Mitan d’Alex Nikolavitch.

En voici la quatrième de couverture :

« Au Grimmark, la magie peut foudroyer en un éclair. Ses victimes, les Touchés, ne sont plus jamais les mêmes : ils possèdent une incroyable puissance, mais leurs esprits sont à jamais anéantis.

Lorsque son frère Solal est frappé par l’Arcane, Sof, infirmière raisonnable et sans histoire, décide de tout risquer pour le sauver du destin de servitude qui l’attend. Dans leur fuite éperdue à travers les steppes infinies et les forêts boréales, ils découvriront un monde sublime et redoutable.

Mais leur liberté est vue comme un affront, leur existence même comme un blasphème. Dans leur ombre, des factions s’affrontent, tissant autour d’eux un écheveau de machinations dont elles tirent les fils avec une virtuosité machiavélique.

La magie n’est pourtant pas une puissance qui se dompte… »

Mon analyse du roman s’intéressera d’abord à la question générique du récit, puis à son intrigue, et enfin, à ses personnages.


L’Analyse

Technomagie, biologie, aliénation, Arcanepunk



Adrien Tomas est connu pour mettre en scène des éléments technomagiques au sein d’univers de Fantasy.

Pour rappel, la technomagie résulte d’un mélange des codes de la Fantasy à ceux de la science-fiction, soit que les auteurs importent des mécaniques de science-fiction au sein d’univers donné comme relevant de la Fantasy. Elle fonctionne donc par une transposition de topoï et de thématiques de la SF vers la Fantasy.

Cette transposition peut fonctionner par la rationalisation des éléments technologiques par le biais du merveilleux ou de la magie, comme le font N. K. Jemisin dans La Cinquième Saison et ses suites, où l’exploitation de la planète est dépeinte sur un mode magique, ou Robert Jackson Bennett dans Foundryside, où l’auteur décrit un système de magie qui permet de reprogrammer des objets pour qu’ils interagissent différemment avec les lois physiques.

La transposition peut également fonctionner à travers un décalage dans la perception des personnages sur les éléments surnaturels qui les entoure, ce qui montre la troisième Loi de Clarke, à savoir le fait que « toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ».  Le roman Lames Vives d ’Ariel Holzl illustre par exemple ce décalage de perception, avec des personnages, les « Magnites », capables de manipuler des nanomachines pour accomplir des prouesses surnaturelles perçues comme de la magie dans un univers de Fantasy. On peut également noter que l’utilisation de la troisième Loi de Clarke peut parfois engendrer un basculement générique d’un genre vers un autre, comme on peut l’observer dans La Nef céleste d’Alexis Flamand, ou le très récent La Marche du Levant de Léafar Izen.

Adrien Tomas mobilise souvent des éléments technomagiques dans ses récits. Il décrit notamment Aevar, un robot présent dans les récits des Six Royaumes, Nashgar, un scientifique Nain capable de se cloner dans La Maison des mages et Le Chant des épines, les aewr, des êtres issus de l’ingénierie « bio-arcanique », c’est-à-dire des manipulations génétiques dans Le Chant des épines, ou même des machines de guerre industrielle, avec les « mécaptères », les « golems », ou encore les « porte-méca » dans La Maison des mages.

La technomagie de l’univers de Vaisseau d’Arcane repose sur l’ « arcanicité », qui provient de la canalisation d’une source de pouvoir appelée l’Arcane, dont la nature apparaît floue, entre divinité et entité biologique.

L’Arcane peut déclencher des « Orages », dont les éclairs magiques peuvent altérer l’environnement et provoquer des mutations dans la flore, mais aussi dans la faune. Ces mutations ont créé deux nouvelles espèces intelligences, qui apparaissent au cours du récit. Premièrement, les « pixies », qui sont des créatures insectoïdes, des vers et des arthropodes qui se sont nourries de la terre infusée par l’Arcane et ont acquis une intelligence collective sous la forme d’un esprit de ruche. Deuxièmement, les « Poissons-Crâne », des poissons abyssaux devenus une civilisation intelligente et dotée d’une technologie de pointe après avoir absorbé « l’arcanium » qui se dépose au fond des océans. L’intelligence des Poissons-Crâne s’observe dans leurs « aéroscaphes », qui sont des machines blindées et articulées leur permettant de vivre à la surface, dans un environnement qui reproduit la pression et l’obscurité des abysses.

Adrien Tomas décrit donc des mutations biologiques dans un univers de Fantasy, et montre également comment les pixies et les Poissons-Crâne fonctionnent. Ces derniers disposent d’ailleurs d’un rôle fondamental dans la narration, et on possède même leur point de vue, à travers l’ambassadeur Gabba-Do, envoyé dans la ville de Mithrisias.

L’Arcane peut également frapper des êtres humains lors des Orages, ce qui a pour effet de les transformer en « Touchés ». Leur conscience se voit vaporisée, au même titre que leur capacité à communiquer ou à prendre des décisions. Cependant, ils deviennent des vecteurs de pouvoir magique extrêmement puissants, puisqu’ils sont capables de déclencher des explosions titanesques s’ils se sentent menacés. On peut affirmer que les Touchés sont alors aliénés par l’Arcane, qui leur retire leur identité en échange d’un pouvoir dont ils ne peuvent pas forcément se servir, puisqu’ils ne disposent plus totalement de leur conscience, bien que le personnage de Solal Gyre démontre que leur relation avec l’Arcane est plus complexe. En revanche, le gouvernement de Mithrisias utilise les Touchés comme des « machines biologiques » (j’emprunte ce terme à Simon Bréan dans son essai « Cyborgs et corps piratés dans la littérature de science-fiction »).

En effet, les autorités se servent des Touchés et de l’énergie qu’ils dégagent pour alimenter des machines, tels que des canons, les chaînes de montage des industries, ou encore conduire des trains, les « arcanorails », qui fonctionnent grâce à l’arcanicité. Les Touchés, en plus d’être dépossédés de leur conscience par la magie qu’ils portent, sont exploités par une nation qui les déshumanise et les voit comme de simples générateurs d’énergie.

La réification et l’aliénation de créatures biologiques par la technologie se retrouve dans d’autres œuvres d’Adrien Tomas, notamment avec les esprits dans La Maison des mages, où les « manciens » les enferment dans des machines pour les faire fonctionner et les « Sœurs Grises » les soumettent pour lancer des sorts. On peut ainsi noter que la technomagie présente dans l’œuvre d’Adrien Tomas est souvent alimentée par des êtres vivants.

La magie et le niveau de technologie élevé présent dans le roman, mais aussi son ambiance (j’y reviendrai plus bas) semblent ancrer Les Hurleuses dans le genre de l’Arcanepunk. L’Arcanepunk est un sous-genre de la Fantasy qui fait coexister science et magie dans un monde post-Révolution Industrielle. Perdido Street Station de China Miéville (dont je vous parlerai bientôt), Dans l’ombre de Parisde Morgan of Glencoe, et Three Parts Dead de Max Gladstone sont des romans représentatifs de l’Arcanepunk.  

L’appartenance du roman à ce sous-genre s’observe à travers la technomagie des « arcanorails », d’immenses trains capables de rallier les grandes villes du continent ou l’industrie de pointe alimentée par les Touchés. On observe également que les éléments technologiques dénués de magie se rapprochent de ceux de l’époque contemporaine. En effet, Adrien Tomas décrit des « horlocrons », qui semblent être des montres à affichage numérique, les « distographeurs », des appareils permettant de communiquer à distance par messages textuels, qui constituent des équivalents des téléphones portables, ou encore les « automotives », équivalents des automobiles, sans oublier la technologie avancée des Poissons-Crâne. L’armement dépeint par l’auteur est également proche de l’époque contemporaine, avec des mines antipersonnel et des fusils à lunette.

On peut donc rattacher Les Hurleuses à l’Arcanepunk de par la magie et la technologie qu’il met en scène.

On remarque aussi qu’Adrien Tomas s’éloigne des standards de la Fantasy dans sa description des Orcs, dont les caractéristiques biologiques se rapprochent de celles des végétaux, comme peut déjà en témoigner la proximité entre leur nom, « Orchidiens » et l’orchidée. Ensuite, l’auteur indique qu’ils effectuent une photosynthèse, puisque leur peau est porteuse de « chloroplaste », qui leur permet d’absorber la lumière du soleil pour en tirer de l’énergie. Ils communiquent également avec les végétaux et peuvent influencer leur croissance et se nourrissent des cadavres pour s’alimenter en sels minéraux. Cela les rapproche du règne végétal, avec lequel ils vivent en harmonie dans les Hurleuses (une zone géographique qui donne son nom au roman). L’auteur s’éloigne alors des codes de la Fantasy, qui tendent à dépeindre les Orcs comme des créatures sanguinaires. Il montre la manière dont s’organise leur système politique et leur société, qui apparaissent moins corrompus que la société humaine, qui les méprise et véhicule des préjugés racistes à leur sujet, puisqu’elle voit comme des sauvages. Ces préjugés sont largement battus en brèche par le fait que plusieurs représentants du peuple Orc détiennent des diplômes universitaires, tels que des « doctorats en gestion forestière ». L’auteur invalide également les comportements racistes marqués par l’exotisme, puisqu’il montre la superficialité des idées reçues des habitants du Grimmark sur les Poissons-Crâne et leur société, à travers le point de vue de l’ambassadeur Gabba-Do, forcé de faire face à des stéréotypes idiots sur sa propre culture.

On peut également noter que les Orcs possèdent des « ambules », qui sont des navires roulants qui leur permettent de se déplacer rapidement dans les terres hostiles des Hurleuses.

Adrien Tomas développe également son univers par la description de sa situation géopolitique. Il décrit en effet différents pays, placés sous différents modes de gouvernance. Ainsi, le Grimmark, où se déroule en partie le récit, est dirigé par un « édilat », c’est-à-dire un ensemble de notables élus plus ou moins démocratiquement par des bourgeois fortunés. Le Grimmark se trouve donc en proie à une corruption de son système politique par l’argent et les intérêts personnels de ses représentants. La République Isocratique de Tovkie apparaît quant à elle calquée sur un modèle social supposément plus égalitaire, puisqu’elle a émergé d’une révolution populaire visant à retirer leurs pouvoirs et leurs privilèges aux nobles. On peut donc l’assimiler à une sorte de révolution d’Octobre, puisqu’elle prend place dans un pays industrialisé. Cependant, la Tovkie semble agitée par des visées expansionnistes, puisqu’elle cherche à conquérir le Grimmark, qui est l’une de ses anciennes provinces. Les anarchistes révolutionnaires présents dans le pays ont alors tout intérêt à saboter le pays pour lui faire réintégrer une « vraie » république.

Les Hurleuses décrit également le système politique des Poissons-Crânes, gouverné par des « hydrarques », et marqué par sa lenteur et sa lourdeur administrative et décisionnelle. La société abyssale est alors caractérisée par sa sagesse et ses décisions à long terme, mais également par l’entropie qui s’en dégage, comme le relève le personnage de Gabba-Do, qui en provient. L’univers politique du récit est donc développé et préexistant au roman, en plus d’être original, à mon sens.

Intrigue à plusieurs niveaux, ambiance sombre


Le roman présente une intrigue à plusieurs niveaux. En effet, elle se joue à différents étages en fonction des personnages et des factions qu’ils représentent et des objectifs qu’ils servent (ou prétendent servir). Ces objectifs peuvent rentrer en accord ou en contradiction indirecte avec les plans d’une autre faction, plus grande, plus puissante, ou plus secrète. Le Livre des Martyrs de Steven Erikson (que je vous recommande chaudement) constitue un bon exemple de ce type d’intrigue.

Ainsi, le roman décrit premièrement la fuite de Sofena (dite Sof) Gyre, aux côtés de son frère Solal, transformé en Touché. Les deux personnages quittent la ville de Mithrisias pour empêcher les autorités de l’édilat de se servir de Solal. Hiéronymous Vénoquist, ou Nym, « opérateur » (c’est-à-dire espion et assassin) de l’édilat, cherche alors à les retrouver, pour le compte d’une faction qui reste mystérieuse. Nym est lui-même traqué par le Cénacle, un groupe composé des meilleurs assassins du Grimmark, qu’il a trahis, tandis qu’à Mithrisias, les tensions politiques vont croissant. Une faction d’anarchistes cherche en effet à déstabiliser l’édilat, tandis que les Orcs cherchent à entrer en guerre contre le Grimmark pour contrer la destruction de l’environnement naturel des Hurleuses.

Les troubles au Grimmark nous sont exposés à travers les points de vue des personnages du Cénacle, de Gabba-Do, l’ambassadeur Poisson-Crâne, mais également de Xerold, personnage incroyablement retors (je n’entre volontairement pas dans les détails). L’intrigue des Hurleuses se joue donc à plusieurs niveaux, puisque plusieurs personnages s’avèrent des manipulateurs d’exception, tandis que d’autres ne sont que des pions sur un échiquier qui les dépasse de très loin.

Ces niveaux d’intrigue dans le roman sont notamment permis par l’éclatement géographique et la pluralité des personnages points de vue, que l’auteur répartit en plusieurs points. Ainsi, Sof et Solal fuient Mithrisias pour gagner les Hurleuses, Nym suit leur parcours, tandis que Gabba-Do reste au sein de la capitale du Grimmar. On peut noter que ce procédé est très employé par l’auteur et se retrouve dans ses autres romans. Cela permet au lecteur de disposer d’un maximum d’informations sur les personnages et leur situation, tout en laissant des zones d’ombre qui permettent une part d’ironie dramatique.

Si le récit d’Adrien Tomas se situe dans le genre de l’Arcanepunk par la technologie et la technomagie qu’il dépeint, il s’ancre également dans ce sous-genre par son ambiance. En effet, l’univers dépeint est sombre et corrompu jusqu’à la moelle, comme en témoignent les manigances des édiles pour rester au pouvoir, l’évocation du sort des classes ouvrières dont les salaires sont bas, l’inaccessibilité des classes laborieuses au droit de représentation, mais également aussi la facticité des idées politiques de certains personnages. Ainsi, les anarchistes tels que Garolf DeWise, tout en affirmant vouloir libérer le peuple, servent en réalité d’autres buts beaucoup moins nobles, par exemple. L’aspect sombre est renforcé par la violence de certaines séquences. Sans rentrer dans les détails, certaines morts sont marquées par leur aspect spectaculaire et efficace, notamment parce que ceux qui les orchestrent sont des maîtres en matière d’assassinat et de pyrotechnie.

Le récit ne présente aucun véritable manichéisme, puisque la plupart des personnages possèdent une part d’ombre qui va s’affirmer au fil de l’intrigue. L’auteur montre également la manière dont l’idéologie ou la corruption de celle-ci peut façonner un individu et ses intérêts, à travers le personnage de Garolf DeWise, mais également ceux de Nym et Xerold, dont les (ex)actions sont commandées par des idéaux très noirs. On note d’ailleurs que ceux qui disposent de véritables idéaux voient leur parole réduite à néant, à l’image de Solal, journaliste qui n’hésite pas à critiquer ouvertement l’édilat pour le mettre face aux inégalités qu’il engendre et aux machinations qu’il exécute pour garder le pouvoir.  

Personnages naïfs, personnages retors


Les Hurleuses présente une galerie de personnages qu’on peut diviser entre des personnages naïfs, passifs et/ou manipulés par des figures bien plus retorses, qui tirent des ficelles.

Hiéronymous Vénoquist, dit Nym, appartient à la catégorie des personnages qui n’hésitent pas à manipuler leur prochain pour parvenir à ses fins. On observe en effet qu’il est capable de se déguiser pour recueillir des informations sensibles ou passer inaperçu, anticiper la plupart des actions de ses adversaires, prévoir ses besoins sur le long-terme, décrypter la psychologie de ceux qu’il rencontre, et même de travestir des meurtres. C’est un véritable génie, marqué par le désir d’accomplissement de ses missions, qu’il place au-dessus de tout. Nym apparaît alors comme un prodige du crime aux multiples facettes, de la même manière qu’un Belisarius Arjona, ou un Philippe Gardeval.

Gabba-Do, l’ambassadeur des abysses, est quant à lui un personnage passif, naïf et manipulé. En effet, son regard candide et son absence de maîtrise des codes de la société et des jeux de pouvoirs humains le conduisent dans les filets (sans mauvais jeu de mots) de plusieurs machinations politiques, qu’il sert malgré lui.

Je terminerai cette chronique en évoquant Sof, qui apparaît comme un personnage actif, puisqu’elle cherche à tirer son frère des griffes de l’édilat à travers ses propres décisions, qui la font sortir de l’ombre de son frère et le transforment. Cependant, elle est manipulée par certains personnages dont elle croise la route, et se retrouve malgré elle au sein d’une querelle politique vouée à changer la face du monde.

Le mot de la fin


Les récits de l’univers des Six Royaumes montraient déjà qu’Adrien Tomas est un auteur à suivre. Il le confirme avec Les Hurleuses, premier volume du diptyque Vaisseau d’Arcane.

Il y dépeint un univers qu’on peut rattacher au sous-genre de l’Arcanepunk à travers ses éléments magiques et technomagiques avancés. Dans son monde alternatif vivent des espèces originales, à l’instar des Poissons-Crâne, une civilisation abyssale présente à la surface grâce à ses machines, ou les Orchidiens, des Orcs dont la constitution biologique s’apparente à celle des végétaux.

Des tensions politiques secouent le pays du Grimmark, que plusieurs puissances cherchent à faire tomber, à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Sof, infirmière à Mithrisias, la capitale du Grimmmark, est embarquée malgré elle dans cet écheveau de conspirations alors qu’elle cherche à sauver son frère Solal des autorités.

L’intrigue du roman, portée par plusieurs personnages point de vue, montre alors la manière dont les personnages participent, parfois malgré eux, à accomplir une volonté qui les dépasse.

J’aime toujours autant la plume d’Adrien Tomas !

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