Kraken, de China Miéville

Salut à vous, lecteurs !

Aujourd’hui, je vais aborder une œuvre d’un auteur dont j’ai déjà parlé. Une œuvre tentaculaire, qui va transformer votre point de vue sur la ville de Londres (et oui, encore).

 

Kraken, de China Miéville

 

Introduction

 

Je tiens à dire ici que mon introduction présentera beaucoup de similitudes avec celle que j’avais déjà faite pour mon article sur Lombres du même auteur.

China Miéville est un écrivain britannique né le 6 Septembre 1972. Il procède à un mélange des genres littéraires dans nombre de ses romans, pour les faire sortir des clichés de la Fantasy, établis par un certain J. R. R. Tolkien et son Seigneur des Anneaux. C’est un auteur dont presque tous les romans ont été nominées ou ont remporté des prix littéraires de Science-Fiction ou de Fantasy, tels que le Locus qu’il obtenu 8 fois dans diverses catégories et pour des œuvres différentes (Perdido Street Station, Les Scarifiés, Légationville, The City and The City…), ce qui est assez incroyable, ou le Arthur C. Clarke qu’il a obtenu deux fois. À noter également qu’il a remporté deux prix français, le prix Elbakin.net en 2012 et le Grand Prix de l’Imaginaire, en 2005 et 2012, pour Perdido Street Station et The City and The City.

Autant vous dire qu’on a là un auteur de poids.

Le roman dont je vais vous parler aujourd’hui, Kraken, est à l’origine sorti en Angleterre aux éditions Macmillan en 2010. En France, il est disponible depuis 2013 aux éditions du Fleuve Noir et en format poche chez Pocket depuis 2015.

Je vous donne ici la quatrième de couverture des deux éditions françaises de Kraken, qui vous expliquera bien mieux que moi de quoi il retourne (un problème de mise en forme s’est glissé dans la rédaction de l’article, ce qui fait que la police du paragraphe suivant n’est pas la même) :

« Billy Harrow, spécialiste des céphalopodes, anime des visites au Muséum d’Histoire Naturelle de Londres, dont l’Architeuthis dux est la pièce majeure.

Lorsque l’animal de huit mètres et son immense cage de verre disparaissent sans aucune effraction, la vie de Billy bascule. Une brigade secrète de la police vient l’interroger et le met bientôt en garde contre la secte des adorateurs du dieu Kraken. Mais ces derniers ne sont pas les seuls à vouloir s’emparer du biologiste : des individus impossibles émergent des profondeurs de Londres et traquent désormais Billy, détenteur malgré lui du secret millénaire de la mythique créature des abysses… »

Voilà donc la porte d’entrée de Kraken pour le lecteur. Une porte d’entrée qui va vous mener à un univers incroyable.

Je vais commencer par vous donner un bref avis, puis j’aborderai en détail certains éléments du roman. La partie Avis ne comportera pas de spoilers. En revanche, la partie Analyse en sera bourrée, donc si vous n’avez pas lu le roman, sautez-là et passez à la conclusion (ou ne lisez que la partie Avis de l’article).

 

Mon Avis

 

Je vais être franc d’entrée de jeu, Kraken m’a énormément plu et j’ai pris une gigantesque claque en le lisant. Tout m’a plu dans ce roman.

J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur traite Londres, ses secrets et les sociétés occultes qui œuvrent en son sein. China Miéville décrit avec une grande précision les mœurs et les objectifs de chacune de ces églises ou gangs en les associant à divers territoires. Certaines de ses sociétés sont complètement incroyables, tels que la Congrégation du Saint Déluge, qui entend provoquer le retour de l’humanité à « l’aqueux », le gang du Tatoué qui est constitué de nazis vénérant le Chaos et de personnes mécanisées qui sont devenues des « outils…

Tous ces cultes sont rendus crédibles par les actions (ou exactions) qu’ils commettent et qui contribuent à l’ambiance pesante et apocalyptique du récit. Tous les personnages ont pour but d’empêcher la fin imminente du monde et déploient toutes sortes de moyens pour y parvenir et cela se ressent dans l’atmosphère du récit. Atmosphère qui est renforcée par le fait que les personnages que l’on suit sont soit des fuyards ayant la moitié de la ville aux trousses, comme Billy et Dane, soit des enquêteurs qui recherchent les responsables et la raison de la disparition du kraken sans pouvoir y parvenir, comme les agents de la BCIS, soit des personnes lambda qui ne parviennent pas à comprendre de quoi il retourne et dans quoi ils s’embarquent, comme Marge.

Les personnages du roman sont tous dépassés par les événements et vont de surprise en surprise, tout autant que le lecteur qui les accompagne. J’ai trouvé que beaucoup de retournements de situation étaient complètement imprévisibles, surtout la fin, qui m’a complètement bluffé.

J’ai également apprécié les personnages, que j’ai trouvés très originaux dans leur traitement, particulièrement Billy et Dane, qui passent de fugitifs recherchés à presque meneurs de jeu, mais je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler.

Pour clore avec cette brève partie, sachez que Kraken est un roman qui a de quoi vous surprendre sur beaucoup de points. L’auteur y mélange enquête policière, fantasy et même horreur gore parfois, pour donner une ambiance très particulière ! Je vous conseille de le lire si vous aimez China Miéville ou pour le découvrir, si vous aimez les œuvres qui sortent du lot par leur étrangeté, et si vous êtes curieux, tout simplement ! Et si vous avez lu Kraken et qu’il vous a plu, je peux vous suggérer toutes les autres œuvres de China Miéville, mais également American Gods de Neil Gaiman, qui traite aussi de dieux perdus dans un monde contemporain.

 

L’Analyse

 

Je vais maintenant passer à l’analyse de certains éléments du roman qui m’ont paru particulièrement intéressants. Je vous préviens encore une fois, ne lisez cette partie que si vous n’avez pas peur de vous faire spoiler. Je vous suggère également d’avoir l’intrigue en tête pour ne pas être perdus, parce que mon propos risque d’être assez confus, et ce n’est pas faute de l’avoir organisé au mieux. Je tiens donc à m’excuser d’avance auprès de ceux que j’aurai perdus.

Je vais tout d’abord parler de l’originalité des personnages de Kraken, puis du jeu avec le destin (ou la fatalité, si vous préférez) que l’auteur met en place dans le roman. Je terminerai par quelques petites remarques qui ne vont dans aucune de ces parties.

 

L’originalité des personnages

 

Les personnages de Kraken bénéficient d’un traitement que j’ai trouvé très particulier.

En effet, le récit est parsemé de personnages possédant des « douances », c’est-à-dire des pouvoirs paranormaux s’apparentant à de la magie, tels que la télékinésie de Collingswood ou la téléportation de Simon Shaw par exemple. Ces personnages sont ancrés dans une sorte de Londres parallèle, secrète, qui possède ses propres codes et règles. Cependant, on suit dans Kraken des personnages qui ne connaissent pas ce Londres parallèle et qui n’ont a priori pas de douances, Billy et Marge, et qui s’y retrouvent catapultés sans aucun point de repère préalable. Billy et Marge apparaissent donc comme des personnages banals, ce qui est souligné à plusieurs reprises dans le récit, notamment lorsque Marge rencontre les « Collectionneurs de Sectes », ou lorsque Collingswood s’étonne à la fin du roman que Billy aie pu se débrouiller et échapper à ses poursuivants. Cette banalité est également renforcée par le contraste entre les deux personnages et le côté hors-normes ceux qu’ils rencontrent, que ce soient les agents de BCIS, Dane, ou les hommes de mains du Tatoué, par exemple.

Cependant, le lecteur s’aperçoit vite que Billy comme Marge n’ont rien de banal, bien au contraire. Billy, qui se retrouve poursuivi par le Tatoué et la BCIS, s’allie à Dane Parnell pour trouver le kraken. Bien qu’il se révèle surtout être un poids au début de leurs recherches, Billy finit par montrer une grande perspicacité et suit un entraînement qui lui permet de survivre aux investigations dans lesquelles il se lance avec Dane et surtout, d’enquêter sans lui, comme lorsqu’il se lance à la poursuite des « Sorciers du Chaos » pour le délivrer, ou lorsqu’il arrive à affronter Grisamentum, par exemple.

Après avoir été entraîné, Billy n’est plus un observateur passif qu’on interroge ou qu’on peut menacer, il devient acteur du récit, il attaque les londremanciens, il libère Dane… Si bien que son compagnon « krakéniste » et lui finissent par prendre le dessus sur toutes les autres factions qui veulent obtenir le kraken.

J’ai trouvé que le statut de Billy dans le récit était assez étrange. Toutes les factions (la BCIS, le Tatoué et ses sbires, l’église du kraken…) pensent qu’il détient des informations capitales sur le kraken, parce qu’il est désigné comme un « prophète » du kraken à de nombreuses reprises dans le récit, parce qu’il a préservé l’Architeuthis dans sa cuve, alors qu’il dit ne rien savoir. Cependant, il s’avère plus tard qu’il n’est en réalité pas prophète du tout (j’y reviendrai dans la deuxième partie), mais il cependant à sauver Londres de l’apocalypse.

Marge, quant à elle, s’est révélée capable de survivre aux mêmes épreuves que Billy (rencontre avec la BCIS, avec Goss et Subby, errance dans Londres…), mais sans personne pour la soutenir, elle n’a pas bénéficié de « l’aide de Dane », comme le fait remarquer Billy. Elle arrive à enquêter sur la mort de Léon et sur Billy sans aucune connaissance préalable du Londres occulte ou des douances et elle parvient tout de même à rassembler des informations et à retrouver Billy. Marge apparaît comme un personnage secondaire sans importance au début du roman et le lecteur se rendra compte que ce n’est absolument pas le cas. Elle parvient à surmonter les épreuves qu’elle affronte, mais aussi la mort de son amant pour pouvoir retrouver Billy.

Les personnages possédant des « douances » sont également intéressants et n’ont rien à envier aux personnages n’en possédant pas, parce qu’ils sortent complètement de l’ordinaire.

Dane Parnell, qui fuit avec Billy, apparaît comme un personnage entièrement dévoué à sa cause, qui est non pas l’église du kraken, mais le kraken lui-même. Il est prêt à tout pour sauver « son dieu », même si cela implique de désobéir aux ordres de ses coreligionnaires. Dane est donc une sorte de chevalier servant son « dieu » d’une part et son « prophète » d’autre part. Un chevalier qu’on peut assimiler à un héros, puisqu’il cherche à empêcher l’apocalypse et la mort de Billy en luttant contre le Tatoué et Grisamentum et qu’il meurt au combat après avoir obtenu des pouvoirs du kraken.

Parmi les personnages possédant des « douances », on a aussi Grisamentum et le Tatoué, qui sont des antagonistes vraiment très improbables, puisqu’ils ne vivent que par l’encre qui le contient pour l’un et par le biais d’un tatouage apposé sur un corps pour l’autre. Ils ne vivent que grâce à l’encre qui leur permet de se maintenir en vie, au-delà de leur corps d’origine. Ces deux personnages possèdent pourtant chacun un empire du crime, malgré les formes improbables qu’ils revêtent, grâce à leur seul charisme, puisque le Tatoué reconstitue son gang rien qu’à la force « de sa voix et de son esprit », ce qui peut également s’appliquer à Grisamentum, en remplaçant « voix » par « mots ». Ainsi, Grisamentum et le Tatoué sont liés par leur forme d’encre, leur charisme, leur rivalité, mais également par la manière qu’ont les protagonistes (Billy, Dane et Wati) de les percevoir.

En effet, pour Billy et ses compagnons, le Tatoué et Grisamentum sont les antagonistes qu’il faut vaincre pour faire échouer l’apocalypse. Mais ce n’est pas le cas.

Billy finit par apprendre que le Tatoué cherche à obtenir le kraken « pour ne pas que quelqu’un d’autre l’ait » et non pas pour s’emparer de ses pouvoirs. Le lecteur peut-être surpris lorsqu’il apprend que le Tatoué n’a pas de véritable objectif, puisqu’il apparaît jusqu’à ce moment comme un ennemi qu’il faut absolument craindre à cause de son comportement et que son ambition pourrait causer l’apocalypse. Cependant, Paul, le réceptacle du Tatoué, finit par le vaincre en devenant indépendant et en « faisant taire » le tatouage avec avec du scotch, pour finir par le faire taire définitivement en soudant ses lèvres à la fin du récit.

Le lecteur et les protagonistes que celui qui veut s’emparer du kraken pour obtenir ses pouvoirs et « changer les règles », c’est Grisamentum, ce que montrent beaucoup d’éléments du récit, comme le fait qu’il s’était caché après s’être fait passer pour mort, il dirige ses sbires depuis l’ombre et il a un plan (diabolique) pour obtenir le céphalopode. Autrement dit, il réunit beaucoup des caractéristiques de l’antagoniste, que le ou les personnages principaux doivent vaincre pour l’empêcher de mettre ses plans à exécution, ce qu’ils font, après plusieurs scènes épiques où Billy parvient à coiffer ses compagnons et la BCIS au poteau. Cependant, même lorsque Grisamentum est vaincu, l’apocalypse continue de se rapprocher, parce qu’il n’était pas à l’origine de la prophétie, tout comme le kraken.

Le véritable antagoniste, Vardy, surprend le lecteur parce qu’il surgit de nulle part et que son plan n’a rien à voir avec le kraken ou avec ses pouvoirs. Avec ce personnage, l’auteur joue sur les attentes du lecteur, mais aussi sur le destin.

 

Le jeu avec le destin

 

China Miéville joue énormément avec le thème du destin dans Kraken.

Le roman fait mention à de nombreuses reprises à des « augures », des « prophéties », ce qui est renforcé par le fait que les personnages parlent de l’apocalypse qui « approche », qui « arrive », ce qui renvoie à la notion de destin. Le destin, ou fatum, renvoie à un sort a priori inévitable contre lequel il est impossible de lutter. C’est un ressort qui est très employé dans les pièces de théâtre tragique, comme Œdipe de Sophocle par exemple, où le spectateur connaît le destin du personnage éponyme dès le départ.

Le destin est aussi fréquemment utilisé dans la Fantasy, avec les prophéties désignant des élus qui vont rétablir l’ordre du monde qui est en péril à cause d’un mal qui l’a déséquilibré, comme dans la saga Harry Potter de J.K. Rowling ou d’autres œuvres.

On peut suppose que Kraken se base sur ce type de scénario « classique ». En effet, diverses factions (la BCIS, les krakénistes, les londremanciens) luttent pour empêcher la destruction du monde par un objet de pouvoir (le kraken) convoité par un puissant antagoniste (Le Tatoué et Grisamentum). Un élu (Billy) peut apparaître pour changer le cours de cette lutte et empêcher la fin du monde de se produire.

À première vue, le scénario de Kraken peut paraître « classique », mais il ne l’est pas. Pourquoi ?

Parce que China Miéville traite de manière originale ce scénario « classique ».

En effet, on pourrait supposer que le fait que les protagonistes viennent à bout des antagonistes qui désirent s’emparer du kraken (le Tatoué et Grisamentum) suffirait à faire reculer l’apocalypse, mais ce n’est pas le cas. Malgré leurs efforts pour les vaincre, l’apocalypse continue de se « rapprocher ». Parce que le « kraken » n’est en réalité que « par erreur » et n’est « pas un kraken » d’après Billy, mais un « spécimen ». L’auteur saborde l’objet de pouvoir qu’est le kraken en le rendant incomplet, en quelque sorte, et induit ses lecteurs en erreur en leur faisant croire que le scénario apocalyptique repose sur lui, alors que ce n’est pas le cas. Le kraken ne joue un rôle dans l’intrigue que parce que les personnages du roman (et le lecteur) lui voient un rôle et des pouvoirs, certes grands, mais qui ne permettent pas le dénouement de la trame apocalyptique. En d’autres termes, les personnages et le lecteur croient que le kraken et l’apocalypse sont liés, alors que ce n’est pas en réalité pas le cas, comme le souligne Billy lorsqu’il est confronté à Vardy après avoir affronté Grisamentum.

Billy, qui se retrouve parachuté dans un monde dont il ne connaît rien et en qui tous les autres personnages voient quelqu’un qui possède des informations capitales sur le kraken ou comme un « prophète » à cause de son travail au Musée… et d’une plaisanterie, celle d’avoir été né le premier né en éprouvette. Il est pris pour le prophète du kraken alors qu’il n’est que « le prophète du contenant en verre », comme il l’affirme face à Grisamentum, après l’avoir découvert après avoir enquêté auprès de l’ange de la mémoire de « l’institut du Commonwealth ». Cependant, Billy finit par sauver la situation en venant à bout de Grisamentum, puis de Vardy, ce qui fait de lui un héros complètement improbable, ce qui est marqué par le fait que certains personnages, comme Collingswood par exemple, soient extrêmement surpris de ce qu’il parvient à accomplir, alors qu’il était complètement étranger au Londres occulte au départ. L’auteur fait de Billy un élu désigné « par erreur » par une prophétie, mais il finit par le devenir réellement lorsqu’il déclare « Mais tu sais quoi, j’accepte. J’accepte tout. » et qu’il sauve la situation.

Le kraken et le personnage de Billy permettent à l’auteur de jouer avec les attentes du lecteur et avec certains codes de la Fantasy. Il convient toutefois de préciser que Kraken n’a rien d’une œuvre parodique, puisque malgré quelques traits d’humour, c’est un roman qui se veut assez sombre et qui possède une ambiance bien particulière.

 

Autres remarques

 

Je vais parler ici de deux éléments que je n’ai pas pu classer dans les deux autres parties de cette analyse, mais que je tenais tout de même à aborder.

On remarque un jeu avec la typographie à l’intérieur de Kraken, notamment dans les paroles écrites de Grisamentum, les pensées que Collingswood perçoit comme étant écrites en langage SMS, les chats internet auxquels Marge participe ainsi que les paroles de Percynet qui font tourner « l’histoire autour de l’écriture », ce qui est très bien pensé.

China Miéville parvient à faire Londres un personnage de son roman, grâce à son aspect occulte avec les douances, les familiers et les londremanciens qui communiquent avec et grâce à elle et qui peuvent puiser dans sa mémoire, mais également grâce au fait que certains éléments du Londres occulte soient en contact avec le Londres ordinaire, avec par exemple les messages transmis en morse grâce aux lampadaires, ou les révoltes de familiers que les passants peuvent observer.

 

Le Mot de la fin

 

Kraken est une œuvre très intéressante, qui possède une ambiance très particulière et que je vous conseille plus que vivement de lire, parce que ce roman est pour moi une représentation parfaite et très originale de l’Urban Fantasy ainsi que du talent de China Miéville ! Pour aller plus loin, je peux vous conseiller de lire Perdido Street Station, un autre roman de l’auteur qui met encore une fois une ville au centre de l’action, mais également Lombres, qui ressemble en beaucoup de points à Kraken, mais dans une ambiance plus détendue, humoristique et orientée jeunesse !

29 commentaires sur “Kraken, de China Miéville

  1. Je viens de parcourir rapidement tes articles sur Miéville. En SF il faudrait que je tente Les Derniers jours du nouveau Paris. On ne m’en avait pas vendu du rêve, mais vu son format court, et mon goût pour cet auteur, ce serait dommage que je n’essaye pas. Et je vois par ailleurs que tu le recommandes.
    Je ne lis pas beaucoup de fantasy, mais ce que tu dis de Kraken, de Perdido Street et des Scarifiés titille ma curiosité.

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